"Rien que des fantômes"
Judith Hermann est née en 1970 à Berlin.
Publié en 1998 en Allemagne, son premier recueil de nouvelles, « Maison d'été, plus tard », lui a valu de nombreux prix littéraires. Ce fut un véritable phénomène en Allemagne où il a dépassé les 200 000 exemplaires vendus, et dans le monde, une vingtaine de traductions. Le succès a été fulgurant.
Son second livre, « Rien que des fantômes », est paru en 2003.
Judith Hermann appartient à cette nouvelle génération d'écrivains allemands en quelque sorte délivrée de la culpabilité d’être Allemand, marquée tant par le nazisme que le communisme de l’Est. Elle donne sa perception du monde : un mal-être tant intime que sociétal, un sentiment de vide, de désarroi et de lassitude devant une vie où les engagements n'ont plus cours.
Dans « Rien que des Fantômes », de Berlin à Austin en passant par Prague, Judith Hermann raconte les déambulations mélancoliques de sept jeunes femmes. Elles nous emmènent dans des lieux lointains : en Islande, dans le désert du Nevada, à l'extrême nord de la Norvège, un arrêt splendide à Prague.
Les amitiés sont fragiles, les rencontres insolites, les amours non payées de retour, la vie de couple aléatoire, les rendez-vous improbables…Le sentiment d'attente n’est jamais vraiment comblé et le bonheur est fugace.
Sept nouvelles frappées par la mélancolie qui m’ont donné envie de lire le premier recueil de Judith Herman : « Maison d’été, plus tard »