vilain Logorrhéique talonnesque
Nombre de messages : 924 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Faites ce que je dis, pas ce que je fais.... Mer 9 Nov - 16:05 | |
| - Citation :
- Prisons secrètes offshore
ETATS-UNIS - 6 novembre 2005- par ALEXANDRA SINGH-PAULIAT
Après les révélations du New Yorker sur les humiliations et les tortures infligées aux prisonniers irakiens d'Abou Ghraib, et celles de Newsweek sur les conditions de détention à Guantánamo, c'est au tour du Washington Post de dénoncer un maillon de la chaîne de non-droit mise en place par les États-Unis dans le cadre de sa « guerre contre le terrorisme ». Il s'agit cette fois des « sites noirs » de la CIA : un réseau de prisons secrètes établies par l'agence américaine du renseignement dans huit pays étrangers. Pour interroger loin des regards, et au mépris des règles du droit international, « les gros bonnets » présumés de la nébuleuse terroriste d'al-Qaïda.
Afghanistan, Thaïlande, ainsi que plusieurs pays d'Europe de l'Est - dont les noms n'ont pas été révélés à la demande de responsables américains - accueilleraient, ou auraient accueilli, ces centres de détention illégaux. Une information immédiatement démentie par la Pologne et la Roumanie sur lesquelles, selon l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch, pèsent de fortes présomptions. Mais aussi par la Thaïlande, la Bulgarie et la Lituanie. Seule la République tchèque a avoué avoir été récemment sollicitée par Washington.
D'après les informations obtenues de sources américaines et étrangères par le quotidien d'outre-Atlantique, une centaine de « prisonniers fantômes » séjourneraient dans ces geôles délocalisées, dont seuls une poignée de responsables - aux États-Unis et dans les pays concernés - connaîtraient l'existence et l'emplacement. Parmi les détenus : trente figures importantes du terrorisme, comme Ramzi Binalshibh, l'un des coordinateurs présumés des attentats du 11 septembre 2001, ou Khaled Cheikh Mohamed, numéro trois du réseau, et chef de « l'opérationnel ». Privés de statut juridique, ces prisonniers n'auraient aucun autre contact avec le monde extérieur que les agents de la CIA. Quelque soixante-dix autres suspects seraient entre les mains de pays tiers comme l'Égypte, la Jordanie ou le Maroc, pour y être interrogés par les services de renseignements locaux sous la houlette de l'agence américaine.
Dénoncés depuis plusieurs mois par les organisations de défense des droits de l'homme, les cachots secrets de la CIA auraient été établis après que George W. Bush eut délivré à l'Agence, une semaine après les attentats du 11 septembre, un permis de tuer, de capturer et de détenir toute personne soupçonnée d'appartenir à al-Qaïda.
- Citation :
- Washington publie sa liste noire des pays violant les libertés religieuses
08-11 22:47:07 ATTENTION - change source et ajoute déclarations de Condoleezza Rice /// Les Etats-Unis considèrent que huit pays ont gravement violé les libertés religieuses au cours de l'année 2005, a indiqué mardi la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, à l'occasion de la publication du 7e rapport annuel du département d'Etat sur ce thème.
Sur cette liste noire figurent la Chine, l'Iran, la Birmanie, la Corée du Nord, le Vietnam, l'Erythrée, le Soudan et l'Arabie Saoudite, alliée des Etats-Unis.
"Ce sont des pays dont les gouvernements ont entrepris ou toléré des violations particulièrement graves des libertés religieuses au cours de l'année dernière", a déclaré la secrétaire d'Etat, au cours d'une conférence de presse.
Le département d'Etat délivre tous les ans sa liste noire des pays violant les libertés religieuses dans le monde, en se basant sur les recommandations d'une commission dont les membres sont nommés par le président George W. Bush et le Congrès.
Le Pakistan, l'Ouzbékistan et le Turkménistan ne figurent pas sur la liste noire, en dépit de recommandations de la commission, selon ces responsables. La commission avait estimé que les trois gouvernements avaient "montré ou toléré des violations particulièrement graves des libertés religieuses".
Le prédécesseur de Condoleezza Rice au département d'Etat, Colin Powell, avait ajouté à la liste, en septembre 2004, l'Erythrée, l'Arabie Saoudite et le Vietnam.
Les pays figurant sur la liste noire encourent des sanctions gouvernementales dans les 180 jours qui suivent sa publication.
"Dans trop de pays, les gouvernements échouent encore à préserver les libertés religieuses", a encore déclaré Condoleezza Rice. "A travers le monde, les gens sont encore persécutés et tués en raison de la pratique de leur religion ou simplement en raison de leurs croyances", a-t-elle dit, en présentant le 7e rapport annuel du département d'Etat.
Ce rapport, qui donne une classification distincte de la "liste noire", couvre 197 pays ou territoires.
En haut sur l'échelle de gravité, la Birmanie, la Chine, la Corée du Nord et Cuba sont accusés d'avoir des "actions totalitaires ou autoritaires pour contrôler les croyances ou les pratiques religieuses".
Le Vietnam a été retiré de cette énumération, en raison de progrès "significatifs" en la matière, mais figure sur une liste de sept pays montrant "une hostilité de l'Etat envers les religions minoritaires et non autorisées". Cette liste comprend aussi l'Arabie Saoudite, l'Iran, le Soudan, l'Ouzbékistan, l'Erythrée et le Laos.
Sur l'Arabie Saoudite, le département d'Etat persiste à dire que "la liberté religieuse n'existe pas" et que "les citoyens sont privés de la liberté de choisir ou de changer de religion".
Le Pakistan est désigné parmi les pays ayant "une législation discriminatoire ou des politiques préjudiciables à certaines religions", en imposant "des éléments de la loi islamique à la fois aux musulmans et aux minorités religieuses".
Au côté du Pakistan, Israël, allié de Washington, n'échappe pas aux critiques. "Certains non-juifs, arabes musulmans et chrétiens, continuent de subir une discrimination dans les domaines de l'éducation, du logement et de l'emploi", souligne le département d'Etat.
Le rapport cite aussi des pays européens, la Belgique, la France et l'Allemagne, comme des pays "continuant d'utiliser une législation restrictive et des pratiques" visant des religions minoritaires identifiées comme des "cultes dangereux" ou des "sectes".
© AFP.
Evidement, le terme "religieuses" change tout...mais quand même y'en a qui sont gonflés.... | |
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alejandro Vocabulivore émerite
Nombre de messages : 2095 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: Faites ce que je dis, pas ce que je fais.... Mer 9 Nov - 16:55 | |
| La France, en essayant de protéger les citoyens de sectes manifestement malfaisantes comme l'église scientologique, a mis le doigt sur une question épineuse : quelle est la différence entre secte et religion ? Eh bien il n'y en a pas, c'est juste une question de degré. ce qui fait qu'il est juridiquement impossible de définir "secte" sans y inclure des groupements qui ne sont pas visés. | |
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