Je viens de le finir, je l'ai lu d'une traite.
J'a beaucoup aimé le caractère passionné de cette Saraï, pas encore renommée Sarah, qui affirme son libre arbitre dès son plus jeune âge, reste toujours fidèle à ses choix et en assume les conséquences, même douloureuses. Je ne sais pas si son refus de la soumission à toutes sortes de pouvoir (le père, la religion, son mari...) est historiquement plausible, mais Halter le rend crédible. En revanche, sa souffrance intemporelle face à la stérilité est touchante de vérité.
J'ai apprécié également la mise en situation historique, très juste et très précise.