De l'utilité de financer la recherche scientifique

Citation :: De la mystérieuse disparition des petites cuillers dans les laboratoires de recherche

Jusqu'ici, les données manquaient. Il faut bien avouer qu'aucun chercheur ne s'était intéressé au sujet. Heureusement, une équipe australienne du Macfarlane Burnet Institute, à Melbourne, a eu le courage de s'atteler à l'étude du comportement des petites cuillers dans les centres de recherche. Pendant cinq mois, chaque semaine, trois chercheurs de cet établissement spécialisé en santé publique dont la directrice ont discrètement observé 70 spécimens numérotés et disséminés dans l'institut. Stupeur : à la fin de la période d'observation, 80 % des petites cuillers à thé ou café s'étaient volatilisées. La disparition était deux fois plus rapide dans les espaces communs que dans les zones plus privées. Curieusement, la qualité des ustensiles (standard ou plus luxueuse) n'avait eu aucune influence sur leur devenir. «Pour maintenir une population exploitable de 70 petites cuillers dans l'institut, il faudrait en acheter 250 par an», estiment les auteurs. Pire : en extrapolant à l'échelle de la ville de Melbourne, ce sont pas moins de 18 millions de petites cuillers qui pourraient être portées manquantes chaque année.

Et les auteurs de s'interroger sur la signification du phénomène, probablement universel selon eux. D'abord, le haut niveau de disparition des petites cuillers montre à quel point ces ustensiles sont constamment menacés. Et le problème est d'autant plus gênant qu'il entraîne une vive insatisfaction (mesurée par les chercheurs) chez les employés du Burnet Institute, privés de cet outil essentiel à la pause-café. Quant à l'origine de ces fugues, il pourrait s'agir d'un phénomène de «résistantialisme» (aversion naturelle des objets inanimés pour la race humaine), ou encore d'une migration massive vers des planètes peuplées de vie «spatuloïde», comme le suggère la série de science-fiction de Douglas Adams, le guide du routard intergalactique.

C'est pas en France qu'un ferait de telles recherches....!!! ange

Citation :: La science se penche sur les fesses des femmes Une première étude écossaise tente de mesurer l'effet des vêtements sur la perception des formes féminines.

Plusieurs volontaires féminines seront habillées successivement de séries de centaines de types de vêtements. A chaque fois leurs fesses seront photographiées.

(Photo AFP)
Jean-Michel Bader
[30 décembre 2005]

LA SCIENCE va bientôt pouvoir répondre à une question essentielle des fashion-victims : comment sont mes fesses dans cette robe, cette jupe, ce jean, ce maillot noir, uni, rayé, en lycra ou en jean ? Lisa Macintyre, la chercheuse écossaise de 33 ans responsable de l'étude, est docteur ès sciences de l'Institut de design textile de l'université Heriot-Watt d'Edimbourg. Elle a récemment annoncé avoir lancé la première étude savante de la perception visuelle des formes des fesses en fonction du vêtement, de la coupe et du tissu.

Les membres de l'équipe universitaire de recherche estiment que les résultats de cette étude, lorsqu'ils seront connus, influenceront fortement la vente et la création, du prêt-à-porter à la haute couture. Plusieurs volontaires féminines seront habillées successivement de séries de centaines de types de vêtements. A chaque fois leurs fesses seront photographiées : gageons que le consentement éclairé de ces volontaires sera obtenu et avalisé en bonne et due forme par un comité consultatif de protection des personnes participant à une recherche biomédicale !

Mais chaque participante devra ensuite regarder chaque photo de son derrière habillé et apprécier sur une échelle qualitative si elle le trouve plus petit ou trop gros en jersey, en jean ou en tweed !

Quatre morphotypes distincts

Le Dr Lisa Macintyre a choisi quatre jeunes femmes ayant des «glutei maximi», c'est-à-dire des muscles fessiers, représentant quatre morphotypes très distincts : les fesses «standards» qualifiées de féminines, les fesses pleines «préraphaélites», les petites fesses menues comme Kylie Minogue et enfin les fesses très rebondies à la Jennifer Lopez. Un peu comme celles que cherche à reproduire avec ses jerseys la créatrice de mode Vivienne Westwood.

Le Dr Lisa Macintyre rappelle qu'il «y a sans cesse, dans la presse féminine et dans la mode, des discussions sur les styles vestimentaires flatteurs du corps. Il est assez généralement accepté que toute amélioration de la perception des formes peut améliorer la confiance des femmes en elles. Mais, jusqu'à présent, les facteurs qui président à cette perception n'ont jamais été étudiés d'une façon proprement scientifique». Autrement dit, les créateurs et les consommatrices n'ont pas accès à des informations scientifiques fiables, liées à l'anatomie et aux perceptions sensorielles des formes, qui permettraient de faire ou de choisir les matières et les coupes susceptibles d'améliorer, d'optimiser la silhouette. Première étape de la production de cette connaissance nouvelle : les différents types de pantalons affectant la perception de la taille des fesses. Cette partie de l'étude sera publiée en mai 2006.

Si les données produites par ce projet de recherche sont robustes et fiables, un nouveau champ d'application commercial s'ouvrirait, qui permettrait à chaque femme de calculer et choisir sa garde-robe, mais aussi de comprendre ses coups de foudre vestimentaires !

Et après, on dit que la recherche ne sert à rien ! ange

[quote="vilain"]

Citation :: La science se penche sur les fesses des femmes Une première étude écossaise tente de mesurer l'effet des vêtements sur la perception des formes féminines.

Plusieurs volontaires féminines seront habillées successivement de séries de centaines de types de vêtements. A chaque fois leurs fesses seront photographiées.

Ils sont un peu cons, ces scientifiques (ils doivent être amerloques c'est sûr), Arletty, qui était comédienne et non scientifique, le savait déjà : « sans talons un cul n'est qu'une paire de fesses ». Et la messe est dite.

vilain a écrit:: quatre morphotypes très distincts : les fesses «standards» qualifiées de féminines, les fesses pleines «préraphaélites», les petites fesses menues comme Kylie Minogue et enfin les fesses très rebondies à la Jennifer Lopez.

Et les fesses "en gouttes d'huile" de Mame Michu ?

le Veilleur a écrit:

vilain a écrit:: quatre morphotypes très distincts : les fesses «standards» qualifiées de féminines, les fesses pleines «préraphaélites», les petites fesses menues comme Kylie Minogue et enfin les fesses très rebondies à la Jennifer Lopez.

Et les fesses "en gouttes d'huile" de Mame Michu ?

Apparement hors des limites de l'étude scientifique... Question de budget sans doute !

» Si, si, c'est scientifique...
» ah...si c'est scientifique...
» Perdue de recherche
» sauvons la recherche (rebelotte)