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 Une nouvelle aventure de Bas ( spéciale belge)

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xian
Volubile
xian


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Date d'inscription : 25/02/2005

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MessageSujet: Une nouvelle aventure de Bas ( spéciale belge)   Une nouvelle aventure de Bas ( spéciale belge) EmptyMer 11 Jan - 19:39

B.A.S. Mission pour le Fonds De Financement
(Nouvelle de Tulipe)


(Rencontre avec Gérard de Villiers)


Derrière ses lunettes cerclées d’or, à verres gris fumé, Blanco Mince considé-rait avec attention la foule cosmopolite qui se pressait dans le hall de l’aérogare de Brussel.
Pour être plus précis, de celui qui dessert le plus souvent cette grande ville aryano-berbère – bien que situé de l’autre côté de la fameuse frontière d’Happartijd.

Comme à l’habitude, le vent cornant novembre faisait trembler les câbles d’acier qui supportaient les passerelles inutilisées depuis vingt ans. Même les local-people paraissaient accablés par les souffles soudain de vent accompagnés de pluie crachotante. Dans l’immense bâtiment, tout le monde courait en tous sens, la plupart des personnes ne comprenant rien au langage inconnu susurré par les haut-parleurs mesquins.

Blanco avait trouvé une place près d’un radiateur, il se réchauffait les fesses, l’avant de son corps étant bien protégé par une sculpturale flamande qui pressait ses rondeurs callipyges contre lui.

Compte tenu de ce qu’il arrivait en droite ligne de Floride (voir l’épisode BAS contre Smersh), il était non seulement bronzé mais aussi en tee-shirt multicolore au cœur d’une population engoncée dans pardessus, canadiennes, trench-coat avec flize, vestes molletonnées et ouatinées. Son correspondant ne pouvait le louper, ni ses ennemis d’ailleurs. Il venait d’arriver de Miami, par Atlanta et comme d’habitude par une ligne régulière discrète de la B.A.S. (Brusselianen Airpur Servis), qu’il préférait à tout autre compagnie, sans doute pour la manière efficace avec laquelle les hôtesses débouchaient de véritables trésors de Mort Subite et servaient, en se penchant pour faire rebondir leur croupe puissante, d’ extraordinaires tartes aldjott. Sans doute aussi parce que les initiales de la compagnie lui étaient particulièrement agréables à enten-dre, lui dont la famille depuis des générations s’appelait Burgrave Assembleur Suze-rain (B.A.S. pour la C.I.A. dont il était devenu une barbouze de choc pour gagner ra-pidement de quoi remettre en état les soixante-douze pièces principales – sans compter les dépendances de son château ancestral d’Amelingsgrad, sur la frontière tchèco-autro-hongroise).

L’avant-dernière mission avait failli mal tourner, heureusement l’équipe Mar-tin et Goal, des buteurs professionnels transférés à prix d’or étaient intervenus avec les derniers lance-fusées d’Herstal.
Cette fois, il s’agissait de réussir pour que David à Langley débloque les fonds pour la nouvelle citerne dont Alexandria sa fiancée avait tant besoin.

Blanco commençait sérieusement à frissonner et son trouble se transmettait à la pulpeuse flamande qui pressait avidement son derrière sur sa virilité. La femme al-lait engager la conversation quand surgie de l'escalier de secours venant du sous-sol, où se trouvent la chapelle et la consigne à bagages, déboucha une longue panthère mince et souple. Le badge W resplendissait sur le sein gauche. Au bras, un brassard diplomatique rouge indiquait à suffisance que la nouvelle venue bénéficiait d'appuis politiques importants lui permettant de circuler de la zone internationale à la zone frontière Wavre - Waremme.

— Je suis votre contact pour passer la frontière, dit-elle.
— Pour une fois, pensait Blanco, le correspondant local de la C.I.A. avait bien fait les choses. Son contact devait avoir vingt-cinq ans, blonde comme les blés, avec une queue de cheval que l’on avait envie de saisir pour lui tirer la tête en arrière et plonger sur ses lèvres purpurines. Elle était vêtue comme le sont habituellement les femmes de ce pays, séamment, sayienna disent-elles ici, dans leur langue bizarre (Un patois que l’on parle encore aux Molluques).

Malgré le froid visible aux pointes des seins dressés dans le chemisier, elle portait une jupe courte découvrant des mollets arrondis et même, maintenant qu’elle montait, dans l’escalier, devant lui, des cuisses fermes et blanches.
Ils traversèrent le petit garage, les toilettes pour hommes (immigrés seule-ment), le bureau de la ligue des droits de l’enfant à naître dans la famille qu’il désire et arrivèrent à l’air libre. Mais déjà des études de la QUL tendent à parvenir à obliger l’air à traverser uniquement les ciels linguistiquement autorisés.

Neeltje, c’est le nom de la fille mise à la disposition de Blanco par le corres-pondant local de l’organisation, ouvre la porte d’une superbe Mercedes à injection di-recte. Ici, on fait bien les choses. On sait recevoir.
Pour être bien reçu, Blanco ne savait pas qu’il pensait effectivement la vérité. Neeltje conduisait avec une habileté diabolique, elle s’engouffra dans la cité des Nols, on traversa la casbah, renversant quelques échoppes au passage, un signe de conni-vence eut l’air d’être fait avec un homme en uniforme à l’entrée de la cité Cud’aile. On était enfin dans la rue du Progrès.

C’est alors que l’action se déclencha. Un tracteur bloquait le passage zérézo, une foule de femmes en tchador entoura la voiture et un coup de feu partit au hasard. La porte de la Mercedes fut ouverte, une main fine et élégante se tendit vers Blanco.

— Vite, dit une voix divine, vite avant les gardes du Taltak arrivent, venez.
Blanco se laissa entraîner et sans trop savoir où il se trouvait, on le fit monter dans une chambre.
Il y avait de la pénombre car les volets étaient fermés.
Son accompagnatrice regardait dans les verres de lunettes, les yeux dorés immenses de Blanco.
— Oui, dit-elle, c’est bien vous, ils ont failli vous avoir, c’était un piège. Ici vous êtes en sécurité.
— Je m’appelle Tulipe, dit-elle, en se débarrassant de sa djellaba.

Sous celle-ci, elle était nue. Elle vint se coller contre lui, le poussa vers le lit et enclencha l’air conditionné. Lascive et souple, elle créa immédiatement en Blanco la puissance du karatéka. Comme prévu dans le plan étudié à Langley, sa couverture serait totale. On ferait le contraire de se cacher. Il allait devenir Kurt Blanco, chanteur de charme le soir et karatéka le jour. Tout était prêt pour lancer l’opération « Retour à la démocratie du Ruisseau du Moulin ».
Encore fallait-il maintenant rencontrer les patrons du Fonds De Financement, une femme disait-on dans les milieux autorisés. Une femme dont la devise restait celle de son père : Hors poll, moi d’abord.
Ses yeux d’or fixaient ceux de Tulipe dans lesquels il voyait les ondes de plaisir. Blanco s’empara avec hâte et adresse d’un sein et d’une bouche. L’experte es-pionne ne restait pas en arrière, elle tâta avant de téter. On ne lui avait pas menti et elle allait tenter une expérience décisive de suite, le maître-barbouze allait-il faire face à sa réputation d’homme qui attaque aussi bien de face que de dos ?

Le temps de boire une Ekla, brassée en cachette dans les sous-sols de l’hospice communal avec du houblon et des recettes d’autrefois, Blanco comprit que le Docteur Ricar, propriétaire du sauna, chef de la police et premier édile communal dé-tenait le fil de la suite de l’enquête.
Il est difficile disait-il d’empêcher ce qui se passe actuellement. Toute la ville est gangrenée savez-vous. Mes hommes ne peuvent plus empêcher ceux du Taltak de passer.
A peine avait-il prononcé ces paroles que la porte s’ouvrit brutalement. Il y eut une détonation sourde, puis l’assourdissant bruit de l’explosion d’une grenade.
Les mains sur la tête ! criait le chef du commando.
Celui-ci s’adressa alors à ces hommes dans ce langage inconnu des autres mais que Blanco comprit immédiatement grâce à sa fabuleuse mémoire qui lui permet-tait de se rappeler instantanément les règles de grammaire lue une fois seulement, quand il était petit, dans le cabinet du Docteur Frödels.

— Ceci vous coûtera cher s’écria le Docteur Ricar.
Ce qui n’empêcha pas les hommes du commando de s’épandre dans les cou-loirs et deux d’entre eux de s’approcher, guzzi et kalashnikov au poing des deux pri-sonniers.
A la grande surprise de Blanco, ils leur ordonnèrent de se déshabiller et leur fit placer les mains entre le mur et le radiateur.
Ainsi dans cette position humiliante, le chef du commando commença par leur faire un discours sur le bien-fondé de son action revendicatrice, ensuite il leur ex-pliqua qu’ils étaient otages et qu’une rançon de cent millions de dollars était exigée du FDF pour leur libération.

— Voyons disait Blanco, vous faites erreur sur la personne, je suis chanteur populaire et je n’ai rien à voir avec les actions politiques.
Blanco n’avait qu’une idée en tête, faire durer la conversation pour permettre à Tulipe d’amener à pied d’œuvre Martin Killton et Goal Baalbek, les deux porte-flingues du Club des Investisseurs Américains. A eux deux, avec les pouvoirs spéciaux octroyés, ils allaient tout remettre en place, nettoyer cette racaille de bâtards.

C’est précisément ce qui arriva, de la manière habituelle la plus confuse qui soi. Alors que le dollar atteignait à nouveau son cours plancher, Tulipe, belle comme dans un tableau de Delacroix, seins découverts et parabellum au poing fit irruption dans la salle du conseil, Martin à la fenêtre du centre, Goal à la porte d’extrême droite faisaient des ravages. Impitoyablement, les têtes blindées des balles dum-dum percu-taient, s’enfonçaient dans la chair molle et grasse des ravisseurs. Tulipe, dont les deux seins de bronze attiraient le regard plongea dans la bataille, trancha de son couteau suisse le lien qui retenait Blanco ; alors, celui-ci, nu comme un dieu grec, porta des atémis et des legslocks, sa spécialité en close-combat, qu’il avait appris lors de sa mis-sion au Vietnam (voir B.A.S. et le plan d’Ho Chi Minn). Dans la lutte, la jupe de Tu-lipe se fendit et une longue estafilade marqua sa cuisse. Blanco suça immédiatement le sang pour enrayer le tétanos et lui fit un pansement rapide avec ce qu’il trouva sous la main : son slip.


L’affaire était terminée, tout s’arrangea dans la grande salle du consensus, les gens du Flamchiche Technology reçurent l’assurance de la considération distinguée du Président des États-Unis, les gens du FDF payèrent rubis sur l’ongle la location de la Madeleine. La CIA permit à Blanco de garder les bénéfices du disque qu’il avait réali-sé avec Tulipe.
Alexandria allait être heureuse, non seulement la citerne, mais les deux robi-nets de la salle de bain Guillaume III seraient réparés (les deux robinets avaient été bloqués lors de l’attaque fulgurante des Croates contre le Monténégro).


(prochain épisode : BAS et le monde stone de Sharon, une aventure israélienne à ne pas rater)
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