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 Osama

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MessageSujet: Osama   Osama EmptyVen 22 Oct - 16:55

Osama 1737.thumb

Premier long-métrage du cinéaste afghan Siddiq Barmak

Osama a été salué lors du Festival de Cannes 2003, dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs, notamment en obtenant une mention spéciale dans la catégorie Caméra d’Or. Il a aussi reçu en 2003 le Prix de l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai et la médaille Fellini de l’UNESCO. Puis en 2004, le Golden Globe du meilleur film étranger.

C’est un film très engagé.
Pour le réalisateur afghan de ce tout premier film de l’ère post-talibans, « Osama est l’histoire amère et tragique de la pire période de notre vie. C’est l’histoire d’un peuple réduit au silence, à l’obéissance, spolié de toute identité. C’est l’histoire d’un peuple marqué par la terreur. C’est l’histoire sans fin des femmes privées de libertés ».
Siddiq Barmak réalise avec « Osama » une fiction bouleversante de réalité : l’histoire d’une fillette, symbole de la tragédie de toutes les femmes afghanes.

Premières images : une mer de burkas bleues déferle dans les rues, scandant « Nous voulons travailler. Nous avons faim ! ». Puis soudain un cri : « Les talibans arrivent ! ». Et c’est la fuite éperdue des femmes et des enfants qui les accompagnent sous les tirs, les jets d’eau puissants et les coups.
Au cœur de la foule, une petite fille terrorisée et sa mère. Un jeune mendiant aussi, Espandi.
La mère est une femme médecin qui n’a plus le droit d’exercer en raison des interdits imposés par les talibans. Ces derniers s’assurent qu’aucune femme ne sorte de sa maison sans compagnon « légal ». Or le mari est décédé, le frère aussi. Ne restent à la maison que la mère, la fillette et la grand’mère qui ne peuvent donc pas sortir pour gagner leur vie. Elles vivent dans une extrême pauvreté.
C’est pourquoi, un soir, partant d’un conte, la grand’mère suggère de changer l’apparence de la fillette. Et la mère, désespérée, accepte de couper les cheveux et de déguiser sa fille en garçon pour qu’elle puisse sortir pour aller chercher du travail. Il faut absolument gagner de quoi survivre. Elle s’appellera désormais Osama, un prénom à la fois masculin et féminin. Elle peut devenir laitier.
La décision terrifie la fillette, angoissée que sa véritable identité ne soit découverte par les talibans. Qui dit garçon dit école coranique et prières à la mosquée. Très vite, sa démarche, sa voix, son ignorance des gestes de la prière déclenchent les doutes…Osama vit dans la terreur d'être découverte …Les garçons la harcèlent, les talibans l'épient. Seul le jeune mendiant, Espandi ( rencontré lors de la manifestation au début du film, et qui connaît la vérité) la protège. On sent bien vite qu'à un moment ou un autre, la vérité éclatera et qu’ Osama sera prise au piège.

Tout au long du film, le beau visage d'Osama exprime avec une intensité extrême , la peur, la panique qu'elle ressent à chaque nouvelle épreuve. Son air traqué, son mutisme sonnent vrai car elle a véritablement vécu cette violence. Siddiq Barmak a trouvé l'interprète, Marina Golbahari, mendiant dans une rue de Kaboul. " J'ai été fasciné " dit-il " par son regard. A travers ses yeux on lisait la tragédie, la mélancolie et une immense tristesse. " Pourtant Osama est encore une enfant :elle plante ses tresses coupées dans un pot qu'elle garde près de son lit ou bien, dans les moments les plus durs, elle s'imagine sautant à la corde . Et le rêve lui permet d'échapper un moment à la réalité...

« Osama est l’histoire de personnes ayant perdu leur identité. C’est l’histoire d’une peur atroce, de personnes terrifiées par le son de leur ombre. C’est l’histoire sans fin des femmes en prison. Et c’est aussi l’histoire d’une petite fille, de l’injustice et du fanatisme qu’elle doit supporter sur les épaules. » dit Siddiq Barmak.

Siddiq Barmak est né en 1962. Il a étudié le cinéma à Moscou. Ses premiers films ont été censurés par le régime pro-soviétique d’Afghanistan et, appelé au front, il a préféré déserter et partir dans la Vallée du Panshir combattre les Soviétiques au côté du Commandant Massoud dont il fut l’aide de camp. Ensuite, il a pris le chemin de l’exil et s’est réfugié au Pakistan. La chute du régime fondamentaliste en décembre 2001 lui permit de regagner son pays et d’y travailler avec l’aide de Mohsen Makhmalbaf, le réalisateur iranien (« Kandahar », « Les contes de Kish », « Le silence », etc… ). Il dirige l’Afghan Children’sEducation Movement, une association fondée par Mohsen Makhmalbaf qui fait la promotion de l’éducation, de la Culture et des Arts.
« Quand j’étais au Pakistan,dit-il, je voulais réaliser un court-métrage de fiction. J’essayais de trouver un sujet et des personnages dans des milieux aussi différents que celui des handicapés afghans, des enfants de la rue. Je suis tombé par hasard sur une lettre écrite par un vieux professeur afghan, qui racontait l’histoire d’une petite fille désirant plus que tout aller à l’école alors que c’était interdit. Pour parvenir à ses fins, elle s’était fait couper les cheveux et portait des vêtements de garçon. Cette histoire m’a profondément affecté. »

« Osama »est filmé comme une vraie fiction mais parsemé de touches documentaires. Les regroupements des femmes dans la rue…Les scènes collectives d’embrigadement des jeunes garçons…Une scène de justice divine totalement effrayante… Tous ceux et toutes celles qui apparaissent à l’écran, des acteurs non professionnels, ont vécu ces évènements et apportent une vérité charnelle…
Mais le réalisateur signe aussi de très de belles images. Et le son, parfois coupé, nous concentre sur ces images, de même que les ralentis. "Osama "est un film fort, violent, triste, empreint d’un désespoir profond. A mon avis, inoubliable…Et immanquable pour ceux qui aiment que le cinéma ne soit pas seulement un divertissement…(Il peut être un support de discussion pour les profs, je l’ai vu lors d’une séance où il y avait pas mal de scolaires : fin collège et lycée).

http://www.mgm.com/ua/osama/#
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Osama
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