Trans

FEMINITE

Sensualité
Douceur
Affection
Beauté


P'tain, c'est balaise quand même !

Joséphine

j'ai mis, en stéréotypes

douceur
faiblesse
émotion
intérieur

en partant de l'évolution des fonctions réservées à chacun, mâle ou femelle, je n'ai plus trouvé à opposer qu'agressivité (sujet>objet) masculine à dépendance (objet>sujet) féminine.

je serais évidemment intéressée par ce que tu mets derrière le masculin

je travaille actuellement sur les notions genre/sexe, et j'ai besoin, pour déblayer, de répertorier ce qu'on entend par féminin et masculin, que ce soient des stéréotypes ou de la bonne grosse réalité vécue.

Est-ce que vous pourriez me donner quatre synonymes, selon vous, de la féminité ?

edit ours : j'ai fait bouler ce message en fin d'course en voulant mettre ce foutu sondage, m'apprendra à dire des conn'ries tiens

ours impatient a écrit:

Je serais évidemment intéressée par ce que tu mets derrière le masculin

Let's go alors !

MASCULINITE

Sexe
Force
Connerie
Dominant

ours impatient a écrit:

je travaille actuellement sur les notions genre/sexe, et j'ai besoin, pour déblayer, de répertorier ce qu'on entend par féminin et masculin, que ce soient des stéréotypes ou de la bonne grosse réalité vécue.

Est-ce que vous pourriez me donner quatre synonymes, selon vous, de la féminité ?

edit ours : j'ai fait bouler ce message en fin d'course en voulant mettre ce foutu sondage, m'apprendra à dire des conn'ries tiens

ouais on se demandait ce qui se passait...
quatre, c'est peu...

FEMINITÉ :
empathie
resistance
douceur
intelligence

MASCULINITÉ :
réconfort
domination
lâcheté
force

enfin demain j'en dirais d'autres ....

[quote="Croustine"]

ours impatient a écrit:

je travaille actuellement
sur les notions genre/sexe, et j'ai besoin, pour déblayer, de
répertorier ce qu'on entend par féminin et masculin, que ce soient des
stéréotypes ou de la bonne grosse réalité vécue.

Est-ce que vous pourriez me donner quatre synonymes, selon vous, de la féminité ?

edit
ours : j'ai fait bouler ce message en fin d'course en voulant mettre ce
foutu sondage, m'apprendra à dire des conn'ries tiens

FEMINITÉ :
versabilité
resistance
dureté
intelligence

MASCULINITÉ :
connerie
faiblesse
douceur non reconnue
intelligence

Donc, finalement, on voit le résultat prévisible de l'action féministe et gauchiste depuis quarante ans : les hommes se dénigrent et les femmes vantent les qualités supposées de leur sexe.

C'est con comme un balai, cette question.

Féminité

Excessive
Superficielle
irraisonnée
lunatique
hormonale
vaniteuse
égocentrique
commère
pourrisseuse de vie
tête de piaf


Masculinité

Endurant
Concilliant
Lucide
Réaliste
Détaché
Attristé
Peiné
Désabusé
bistrot
tiercé


















Masculinité

Lucide
Patient
Endurant
Concilliant

Fulmi a écrit:

Donc, finalement, on voit le résultat prévisible de l'action féministe et gauchiste depuis quarante ans : les hommes se dénigrent et les femmes vantent les qualités supposées de leur sexe.

C'est con comme un balai, cette question.

Assez d'accord.

Pendant longtemps on a mis des caractéristiques suposées féminines d'un coté, un jeu de carcatéristiques assez péjoratives, qui s'opposaient aux traits de caractères masculins.

Certaines ont vu le piège et ont lutté contre ça. Puis, sur la lancée, elles se sent mises à nouveau à distinguer entre masculinité et féminité pour mettre les "bonnes" caractéristiques du coté de la féminité, puis toutes les tares coté masculin.

Le problème est plus large que ça, j'entends que je fréquente une population féminine en rapport particulier au masculin, les lesbiennes. Une population qui pourtant recrée en son sein le clivage féminin/masculin, là où il n'est plus utile en terme biologique et social.

La philosophie s'intéresse depuis plus de trente ans à la chose, de Foucault à Butler, mais les lieux de parole sont bouffés par cette préoccupation de se ranger d'un côté ou de l'autre de la barrière. En oubliant du coup de se poser le problème de la barrière.

J'ai pas d'passion particulière pour la philosophie, mais si je me tourne du côté de la science, je vois bien que les frontières sont, là aussi, en train d'sauter. Evidemment ça commence par la multiplication des stérilités, les grossesses médicalement assistées, et ça continue par les expériences de clonage, ne nous leurrons pas, marrons-nous : et si un jour la structure homme-femme ne suffisait plus à produire de la vie ? (Comment s'appelle ce film avec Mastroianni je crois où il joue un homme enceint bordel ?)

J'habite un département où les naissances d'hermaphrodites -non on n'dit pas c'mot-là- inquiètent les autorités. C'est un fait qui commence à être reconnu, expliqué par la pollution dans l'agro-alimentaire, autant dire que c'est pas fini.
Je sais bien qu'on ampute d'office depuis xxxx des enfants pourvus malencontreusement des deux sexes. Pourquoi ?
Je constate que des personnes vont jusqu'à suivre un traitement lourd pour afficher le sexe auquel ils se sentent appartenir. Pourquoi ?

Bref la libération d'la femme est archi périmée, l'égalité hein pour quoi faire ? je ne vous parle pas de phénomène culturel, de salaires ou de galanterie, je vous parle du plus grand bouleversement que l'humanité ait connu au sein de son équilibre de survie : la convergence d'évolutions scientifique, philosophique, sociale et morale.

Concrèt'ment je n'sais pas ce qui distingue un homme d'une femme, et j'pense qu'il est temps de s'interroger au-delà des fonctionnements tribaux, des réflexes de castes et des encodages périmés.
Soyons sérieux, aujourd'hui on traiterait Casanova et Don Juan de grosses pédales.

ours impatient a écrit:

(Comment s'appelle ce film avec Mastroianni je crois où il joue un homme enceint bordel ?)

Il n'était pas enceint, en fait. On l'apprend à la fin du film. Il aurait eu des gaz un peu trop. Le film était d'un ridicule achevé.

Féminité :
Courgette
Pédalo
Cocotte en papier
Fil

ours impatient a écrit:

Le problème est plus large que ça, j'entends que je fréquente une population féminine en rapport particulier au masculin, les lesbiennes. Une population qui pourtant recrée en son sein le clivage féminin/masculin, là où il n'est plus utile en terme biologique et social.

Des fois, l’étroitesse d’esprit, le conservatisme et le bien-comme-il-faut affiché par nombre d’homosexuels me laisse absolument pantois.

Par exemple, je me suis entendu dire, les yeux dans les yeux, par un des dirigeants de l’APGL, que la bisexualité n’existe pas, que ceux qui se disent bisexuels c’était des refoulés ; presque des malades. Une amie lesbienne qui a longtemps vécu avec un homme et a eu des enfants avec lui, ne peut pas entrer avec son fils dans le Troisième lieu, un bar fréquenté par les homos, sans qu’on la regarde de travers.

Là où certaines qui veulent avoir des enfants, ne se posent pas de questions, et se font engrosser comme on l’a toujours fait, il y en a d’autres qui sont prêtes à surmédicaliser la grossesse et la naissance sous des prétextes vaseux sur le couple, la fidélité et tout le tra-là-là. Puis, on peut trouver difficilement plus jeuniste qu’un homo.

Que des lesbiennes se mettent à jouer au jeu de rôles homme/femme n’a rien de très étonnant lorsqu’on s’est aperçu la fidélité avec laquelle nombre d’homos cherchent à reproduire des schémas établis, fussent-ils en voie de disparition chez les hétéros qui les ont inventés.

alejandro a écrit:

Des fois, l’étroitesse d’esprit, le conservatisme et le bien-comme-il-faut affiché par nombre d’homosexuels me laisse absolument pantois.

Ce sont des gens normaux, donc banals, donc conformistes pour la plupart.

On trouve cette idée de conformisme dès l'appellation que les homos mâles se sont donnés : GAY est l'acronyme de Good As You (aussi bons que vous), you étant les hétéros. Tant d'insipidité me déprime, surtout en novembre.

Fulmi a écrit:

ours impatient a écrit:

(Comment s'appelle ce film avec Mastroianni je crois où il joue un homme enceint bordel ?)

Il n'était pas enceint, en fait. On l'apprend à la fin du film. Il aurait eu des gaz un peu trop. Le film était d'un ridicule achevé.

oui mais le titre tu sais ?

Non. Faut voir par Google.

L'évènement le plus important depuis que l'homme a marché sur la lune. C'est un film de Jacques Demy. On comprend qu'on l'ait oublié. C'est quinze degrés en dessous des films plus célèbres de Demy.

J'ai voté que je garde les deux.

alejandro a écrit:

J'ai voté que je garde les deux.

J'ai pas voté, mais j'aurais gardé les deux aussi.

Citation :

Les archives de France Info (L. Broomhead)

Dimanche 5 Mars 2006
Féminin Masculin


Mercredi 8 mars, c'est la Journée de la Femme. L'occasion pour Belin d'éditer un ouvrage collectif "Féminin Masculin, mythes et idéologie", sous la direction de Catherine Vidal, neurobiologiste à l'Institut Pasteur. Une riche idée que de regrouper les points de vue de philosophes, anthropologues, psychologues, sociologues… pour chercher un fondement objectif au féminisme.
Avec bien des surprises. Ainsi on a coutume de dire que les femmes sont bavardes, mais incapables de lire des cartes routières, alors que les hommes sont naturellement doués pour les maths. On n'en est plus si sûr. Il faut dire que seulement 10% des connexions entre les neurones de notre cerveau sont établies à la naissance. Les 90% restantes se construisent progressivement sous l'influence de la famille, de la culture, de la société.
Si je vous demande la différence entre les deux sexes, vous me direz ce qu'on apprend tous à l'école : notre dernière paire de chromosomes est XX chez la femme, XY chez l'homme. Le Y a longtemps été décrit comme dominant, sous-tendant l'idée que la femme est en quelque sorte féminine par défaut… Cette idée est aujourd'hui battue en brèche, nous explique Joëlle Wiels, directrice de recherche au CNRS à Villejuif. D'ailleurs chez les oiseaux, ce sont les femelles qui ont deux chromosomes différents.
Plus étonnant, un homme sur 20 000, bien reconnaissable à ses organes génitaux, a pourtant des chromosomes féminins XX. Idem pour des femmes en XY. Selon une étude américaine, les cas d'ambiguïté sexuelle à la naissance concernerait environ 2 % des individus. Alors, pour comprendre ce qui nous fait vraiment homme ou femme, on se plonge aujourd'hui dans l'extrême complexité des gènes qui pilotent la fabrication des testicules ou des ovaires.
Reste ensuite à se construire une vie heureuse. Et c'est là que le combat continue pour les femmes. Les différentes contributions à ce livre "Féminin Masculin" édité par Belin pointent du doigt des siècles de mythes et d'idéologie, bien pratiques pour le sexe le plus fort, physiquement tout du moins.

Et j'ai également entendu, il y a une dizaine de jour environ mais je crois que c'était sur France Inter un scientifique expliquer un truc que je n'ai entendu que d'une oreile et pas compris, du coup : du genre le masculin ne serait en fait pas vraiment porté par le Y de la paire XY mais situé ailleurs, l'apparition du Y étant une conséquence ou un plus ou ... faut que je retoruve ça

>>Reste ensuite à se construire une vie heureuse. Et c'est là que le combat continue pour les femmes. <<

Je ne sais pas qui a écrit cette monstrueuse connerie, mais elle est magnifique. Comme si les hommes étaient heureux, sur Terre…

Fulmi, le bonheur de l'homme, hétérosexuel, blanc, sans handicap et non juif ni musulman, ça ne compte pas.

ou c'était une histoire entre l'apparition de testicules et le chromosome Y
http://www.inrp.fr/Acces/biotic/procreat/determin/html/genesex.htm

A propos, avez-vous lu Middlesex de Jeffrey Eugenides ?

J'en ai entendu parler, mais non, pas lu.