Article de Pierre Gérard, Président du jury du PRIX PERGAUD
LE SANG DES FEMMES : un livre de caractère à mettre rapidement entre toutes les mains !
Deux Franc-Comtois ont été récompensés cette année pour avoir écrit à quatre mains une œuvre dont on peut dire qu’elle sort de l’ordinaire !
Elle raconte la vie naissante de chacun et surtout « la mission publique » indispensable que remplissaient les sages-femmes autrefois. Ecrites avec vigueur, avec entrain, clairement descriptives et en même temps chaleureuses, les pages se tournent rapidement et nous laissent en alerte permanente. La belle langue coule au long des chapitres et le réalisme des portraits et des situations ne peut laisser personne indifférent. Cela se passe autrefois et pourtant c’est aujourd’hui que nous ressentons ces émotions ; nous sommes dans le Haut Doubs, mais aussi dans un ailleurs à reconnaître facilement comme sien.
Françoise Rodary, née à Besançon en 1959, vit à La Nouvelle-Orléans où elle est bibliothécaire-documentaliste. Elle écrit des articles pour L’Est Républicain, dans des magasines (Franche-Comté vue d’ailleurs) ou des sites Internet macommune.info, La Vénus Littéraire Elle a publié des poèmes et des nouvelles dans diverses revues littéraires Feux Follets, Louisiane ; Inédit Nouveau, Belgique) ; Verso, France. Son recueil de nouvelles, Parents en guerre, enfants otages paraîtra le 2 avril aux Editions Max Milo, Paris.
Jean-Michel Guyot, né à Besançon en 1958, est professeur d’allemand à Lille. Il a publié de nombreux poèmes et essais dans les revues Inédit Nouveau, Belgique et Verso, France, ainsi que des articles dans la revue Franche-Comté vue d’ailleurs. Son récit A voix presque nue est à paraître en mai 2009 aux Editions du Chasseur Abstrait.