Pour ou contre N°2

Le N°1 s'épuise à peine qu'on me presse : à quand le prochain POUR ou CONTRE ?
Inscrivez-vous, et pour qu'il n'y ait pas de retardataires, le sujet sera donné lundi soir. Ça vous va ?

Je crois que vais attendre le trois, moi, j'aime pas les chiffres pairs. J'espère que ce n'est pas un pour ou contre les chiffres paires, parce qu'il y a beaucoup à dire, là.

Cette fois, je suis CONTRE.

Tout contre, même ! Ah, c'que c'est bon... on se sent moins seul, quoi !

Mais dis, Croustine, tu va choisir un camp et choisir le sujet à nouveau ?

La dernière fois, j'ai choisi le camp où il y avait le moins de monde. Et le sujet, parce qu'il fallait bien commencer.

Cette fois, je vais choisir un camp tout de suite : puisque Clair Obscur est contre, je serais POUR.
On en est à un partout.
Pour le sujet, Sapotille veut bien s'y coller pour cette fois.

Toi tu viens de fournir un sujet pour une autre fois, mais je ne dis pas quand je le sortirai de mon choixpeau...

Au fait, tu joues ou pas, pour le n°2 ? Ce serai bien...ce sera drôle !

Sans vouloir me vanter, je crois que j'ai trouvé un sujet d'enfer.
Non, je jouerai la prochaine fois.

Pour...je suis Pour...

Contre et contre aussi

Anti, pour le déséquilibre.

C'est trop tentant, je résiste pas. 4 contre 2 pour?
Je suis POUR.
Que la meilleure équipe gagne.

Alejandro, si tu es aussi bon au 2 qu'au premier... nous allons souffrir !!

Clair Obscur a écrit:

Alejandro, si tu es aussi bon au 2 qu'au premier... nous allons souffrir !!

Vous avez recruté fulmi, ça va saigner.

Je cours à la pharmacie, j'appelle les pompiers et le samu, je prépare les planches en sapin, j'alerte le curé (faut c'qui faut...) et je passe une annonce dans le journal, et...

... je me livre à ta férocité !

(Hey, Fulmiiiiiiii t'es lààààà ??? au secours !!)

Clair Obscur a écrit:

Je cours à la pharmacie, j'appelle les pompiers et le samu, je prépare les planches en sapin, j'alerte le curé (faut c'qui faut...) et je passe une annonce dans le journal, et...

... je me livre à ta férocité !

(Hey, Fulmiiiiiiii t'es lààààà ??? au secours !!)

Et non ! Il est pô là ! De toute façon il est contre. Contre le jeu, contre la pharmacie et aussi contre les pompiers, contre le fait que je ne sois pas déjà au lit gloups ! A plus !

Anti, contre, c'est dans le pseudo.

Croustine a écrit:

Pour ou contre la fermeture éclair ?

C'est une fermeture extrêmement inutile : elle se bloque lorsqu'elle doit fonctionner, s'ouvre toute seule lorsqu'elle doit rester fermée, gratte la peau lorsqu'il ne faut pas, on s'y coince les poils, laisse passer l'eau, et ne permet pas de se rendre compte si, objectivement, la dame qui la défait est adroite ou pas. Tandis qu'une série de boutons, à ouvrir discrètement d'une seule main...

Si j'avais choisi "pour", j'aurais été bien malheureuse !

Premier argument : la fermeture éclair est un tue-l'amour.

Elle est l'invention la plus horrible de notre société moderne. Sous prétexte que nous n'avons plus le temps de rien, on invente n'importe quoi ! Cette fois, c'est une atteinte à la vie privée : on limite même le temps de l'amour !
L'amour, c'est aussi les doigts de la dame osante, lorsqu'elle libère tranquillement le désir de son amant.
C'est aussi l'amant dénudant lentement les rondeurs de sa belle, petit bouton par petit bouton, sans hâte, vraiment.
Que devient l'art de l'effeuillage, entre les griffes froides de la fermeture éclair. Un ziiiiip, et hop, voilà ? Non, non... ceci ressemble à l'abolition des préliminaires, trop rapide, trop brutal (merci Fulmi), trop dénué de tous ces picotements délicieux qui vous traversent la peau et vous entraînent malgré vous vers les premiers vertiges.
La fermeture éclair, trop facile, impersonnelle et sans raffinement !

Deuxième argument : la fermeture éclair est inesthétique.

Une fermeture éclair est une fermeture éclair. On a beau vous en pondre des modèles de couleurs différentes, rien à faire. On ne voit que des dents coincées entre d'autres dents. Une sorte de machine sans moteur, une machoire glaciale.
Les merceries regorgent de ces petites boîtes à trésors ! De toutes les tailles, de toutes les formes, faits de matières simples ou recherchées, de couleurs multiples, à la mode d'antan ou d'avant-garde, sobres, brillants, brodés, enfantins, drôles, agréables à l'oeil comme au toucher, inattendus, surprenants, comme une infinie création de minis oeuvres d'art. Vous choisissez un bouton comme vous choisissez un bijou. Tout est permis, mais rien ne ruine votre budget.
Demandez à une maison de Haute-Couture de remplacer les boutons par des fermetures éclair. Mais on va vous rire au nez ! La classe du bouton n'est pas révolue et ne le sera jamais. Les boutons en Haute Couture sont aussi importants que les perles, les broderies, l'infinie variété des tissus et leur texture inimitable et les accessoires.
Dans le prêt-à-porter, vous remarquerez que les modèles affublés de fermetures éclair sont de basse catégorie. Par contre, ceux qui se parent de boutons présentent tout de suite le vêtement sous un autre angle, plus attirant, moins ordinaire. Le prêt-à-porter a compris cela et n'a jamais banni le bouton de ses créations : les plus démunis peuvent ainsi prétendre conserver une allure humaine décente.

Troisième argument : la fermeture éclair va à l'encontre de la qualité et n'a rien de pratique.

Prenez un pantalon (un anorak, tiens, ah oui, l'anorak !) muni d'une fermeture éclair. La plupart du temps, elle finit par "se démailler", elle perd ses dents, elle se tord lamentablement en creux et bosses disgrâcieux, bref, elle vous lâche ! Facile, direz-vous ! Il suffit de la remplacer !
Je t'en fiche du remplacement ! Non seulement vous allez avoir un mal de chien à trouver le bon modèle, la bonne couleur, la bonne longueur, mais ensuite, une fois que vous aurez réussi à découdre l'ancienne, entre ces pans de tissus incompréhensibles et superflus, allez voir si vous pouvez refaire du neuf avec la neuve !!! J'ai abandonné depuis longtemps. Je préfère me débarrasser du vêtement en question, plutôt que de m'essayer à remplacer une fermeture éclair. Vous ne parviendrez jamais à un résultat satisfaisant ! D'autant que si la première lâche rapidement les suivantes sont plus rapides que l'éclair, si je puis m'exprimer ainsi et vous pourriez directement les jeter à la poubelle que ce ne serait pas pire. Autant ne pas en acheter tout court.
Le bouton, lui se recoud parfaitement et facilement, rapidement. Vous piquez dans les trous, vous fixez à l'aide de plusieurs points et vous donnez une dizaine de tours de fil entre le bouton et le tissu, hop, c'est réglé, vous en avez pour dix ans !!!
Pas besoin d'une machine à coudre (qui de toute façon rate admirablement la fixation de la fermeture éclair sur votre anorak, et en plus se paie le luxe de vous péter les aiguilles qui elles, coûtent la peau des fesses) !

Non, vraiment, je suis contre la fermeture éclair. Avec elle, c'est toute une qualité de vie qui fout le camp. L'art de vivre, c'est l'utilisation du bouton !

Croustine a écrit:

:lol: :lol: :lol:
Vous avez mal lu, il ne s'agit pas de la fermeture Eclair (marque de fermeture à glisière) mais de la fermeture éclair...

Du zip quoi?

Je découvre l’énoncé du débat, il est question de fermeture éclair. M’apparaît aussitôt l’image d’une chute de reins où la fermeture éclair vient prendre naissance. Il se ondule au rythme d’un joli derrière, l’accompagne, le souligne, même. En suivant la ligne il dessine un creux, la forme des hanches qu’il est si délicieux de tenir, et suivant la ligne plus haut encore, elle arrive à son extrémité, qui marque la fin du vêtement et le début de la nuque, que l’on découvre au travers de la chevelure. Une nuque qui ne demande, que dis-je demande, supplie, d’être mordillé.

Mais soyons sérieux, c’est un débat sérieux, ceci. Pour ou contre la fermeture éclair ; je regarde un peu autour de moi et je vois mon sac de voyage, qui se ferme bien évidemment avec une fermeture éclair, avec quoi d’autre voulez-vous que ça se ferme ? Je regarde de l’autre coté, je vois mon blouson, doté de boutons comme attributs décoratifs, pas moches du tout, je vous l’accorde, mais aussi, pour fermer, d’une fermeture éclair. Ou peut-être fermez-vous vos boutons plutôt que la fermeture éclair, vous ?

Comme je remarque qu’il y a déjà des posts, je commence à les lire, et là, petite surprise : là où la fermeture éclair m’évoquait une robe, ou plutôt, le corps d’une femme, moulé dans la robe et mis en valeur au moins autant qu’il ne le dissimule, j’observe que Fulmi et Clair Obscur causent braguette. Je leur en tiendrai pas rigueur, on n’est pas responsables de nos associations d’idées.

Etant donné que le post de Clair Obscur recoupe celui de fulmi et qu’elle développe davantage, permettez-moi de répondre en la citant elle.

Premier argument :

Clair Obscur a écrit:

L'amour, c'est aussi les doigts de la dame osante, lorsqu'elle libère tranquillement le désir de son amant.
C'est aussi l'amant dénudant lentement les rondeurs de sa belle, petit bouton par petit bouton, sans hâte, vraiment.
Que devient l'art de l'effeuillage, entre les griffes froides de la fermeture éclair. Un ziiiiip, et hop, voilà ? Non, non... ceci ressemble à l'abolition des préliminaires, trop rapide, trop brutal (merci Fulmi), trop dénué de tous ces picotements délicieux qui vous traversent la peau et vous entraînent malgré vous vers les premiers vertiges.

Je n’ai pas l’habitude de me jeter sur la braguette de ma partenaire, que ce soient des boutons ou une fermeture éclair. Je n’ai pas le souvenir non plus que quelqu’un l’ai fait sur moi. Sachez, chers amis, chers ennemis, que les préliminaires se situent généralement à un autre niveau que juste en dessous de la ceinture, si vous avez des problèmes de cet ordre, inutile d’en vouloir à la fermeture éclair, ce n’est pas de sa faute. Sachez encore que, souvent, avant les préliminaires, il y a autre chose que la fermeture éclair favorise grandement, et qui donne lieu à cette phrase : « chéri, tu peux m’aider à fermer ma robe ? », l’occasion de humer le parfum qui vient d’être mis, du petit bisou sur la nuque, de saisir la volupté des formes, d’avoir le sentiment d’entrer dans l’intimité d’une femme. Vu le mystère qu’elles aiment bien entretenir sur elles, ce moment privilégié est à savourer avec délicatesse. Une autre variante de la même phrase est : « pouvez-vous m’aider à fermer ma robe ? », version moderne du mouchoir qu’on laisse tomber.


Deuxième argument

Clair Obscur a écrit:

Une fermeture éclair est une fermeture éclair

Indéniablement. J’ajouterai même qu’un bouton est un bouton..

Clair Obscur a écrit:

Une fermeture éclair est une fermeture éclair. On a beau vous en pondre des modèles de couleurs différentes, rien à faire. On ne voit que des dents coincées entre d'autres dents. Une sorte de machine sans moteur, une machoire glaciale.
Les merceries regorgent de ces petites boîtes à trésors ! De toutes les tailles, de toutes les formes, faits de matières simples ou recherchées, de couleurs multiples, à la mode d'antan ou d'avant-garde, sobres, brillants, brodés, enfantins, drôles, agréables à l'oeil comme au toucher, inattendus, surprenants, comme une infinie création de minis oeuvres d'art. Vous choisissez un bouton comme vous choisissez un bijou.

La raison d’être d’une fermeture éclair est de fermer, un bouton trouve plus son utilité dans la décoration. Un exemple en est mon blouson, il a des boutons pour décorer, et une fermeture éclair pour fermer – et ouvrir. Aussi est-il normal qu’il y ait une plus grande variété de boutons que de fermetures éclairs, les premiers sont présentés comme dans une annexe de bijouterie fantaisie, les seconds sont destinés à être discrets ; habituellement, sur le vêtement, on ne les voit pas, ils sont dissimulés derrière un pli.

Le bouton peut aussi trouver son utilité dans la fermeture, c’est même pour ça que ça a été inventé. Solide mais assez rustre et inélégant dans sa plus simple expression, il trouve avantageusement sa place en tant qu’accessoire de fermeture là où la discrétion imposée à la fermeture éclair lui dicte certaines limites, notamment lorsque l’usage normal fait qu’une pression tendant à écarter la crémaillère s’exerce et qu’il faut l’aider à rester fermé. Dans les exemples autour de moi, ni le sac de voyage ni le blouson n’ont besoin de bouton, mais sur les pantalons si. La cohabitation est donc possible et même nécessaire ; inutile d’être sectaire. D’ailleurs, il y a encore un type de fermeture, ce qu’on appelle le scratch. Reste qie le bouton d’aspect fantaisiste ou décoratif n’est pas très pratique.

Autrefois, alors qu’il n’y avait pas de fermeture éclair, les pantalons se fermaient uniquement avec des boutons. La fermeture éclair est venue ajouter un coté plus pratique à l’ouverture du pantalon, ce qui est fort appréciable lorsque le genre que l’on n’a pas choisi amène à faire ses besoins dans une position qu’il n’est nul besoin d’expliciter. Il y a quelques années est apparue la mode du pantalon à boutons. J’ignore si c’est le très célèbre 501 de Levis qui a introduit cette mode, mais il me semble que oui. Le but recherché était clair, il s’agissait de la jouer nostalgie, origines authentiques ; la campagne marketing à si bien fonctionné que la mode dure toujours. Mais le résultat est que les hommes oublient bien plus souvent de fermer la braguette, ce qui est d’un effet esthétique qui laisse désirer.

Troisième argument

Clair Obscur a écrit:

Prenez un pantalon (un anorak, tiens, ah oui, l'anorak !) muni d'une fermeture éclair. La plupart du temps, elle finit par "se démailler", elle perd ses dents, elle se tord lamentablement en creux et bosses disgrâcieux, bref, elle vous lâche !

Le vêtement est bon pour la poubelle avant d’avoir à remplacer la fermeture éclair ; on ne peut pas en dire autant pour les boutons. Cela suppose qu’on fasse un usage normal de la fermeture éclair. C’est assez simple, mais si c’est nécessaire, je posterai un mode d’emploi.

Alejandro a écrit:

Je découvre l’énoncé du débat, il est question de fermeture éclair. M’apparaît aussitôt l’image d’une chute de reins où la fermeture éclair vient prendre naissance. Il se ondule au rythme d’un joli derrière, l’accompagne, le souligne, même. En suivant la ligne il dessine un creux, la forme des hanches qu’il est si délicieux de tenir, et suivant la ligne plus haut encore, elle arrive à son extrémité, qui marque la fin du vêtement et le début de la nuque, que l’on découvre au travers de la chevelure. Une nuque qui ne demande, que dis-je demande, supplie, d’être mordillé.*

Mais soyons sérieux, c’est un débat sérieux, ceci.

:lol: Vicieux tout de même, le sujet.

* joli...

Croustine a écrit:

:lol: :lol: :lol:
Vous avez mal lu, il ne s'agit pas de la fermeture Eclair (marque de fermeture à glisière) mais de la fermeture éclair...

Bah là, il faut que tu expliques, parce que si la fermeture éclair n'est pas la fermeture Eclair, je ne vois pas ce que c'est la fermeture éclair. J'en connais qu'une, moi.