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 Archives pour ou contre : la pêche à la sirène

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AuteurMessage
Croustine
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MessageSujet: Archives pour ou contre : la pêche à la sirène   Archives pour ou contre : la pêche à la sirène EmptyLun 13 Déc - 11:15

J'ai retrouvé une copie du fil que nous avions eu sur feu bk...
Je ne résiste pas à voius le copier, avec une pensée particulière pour Alejandro qui avait l'air de regretter de ne pas avoir participé à ce sujet.

La copie n'avait pas mémorisé les noms des intervenants. Dans la mesure de mes capacités mnémo, je vais essayer de l'indiquer. Désolé pour les incertitudes ou les erreurs...
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MessageSujet: Re: Archives pour ou contre : la pêche à la sirène   Archives pour ou contre : la pêche à la sirène EmptyLun 13 Déc - 11:56

Imagine :

La pêche à la sirène

La pêche à la sirène non, et pourquoi pas la pèche au thon (mi-femme, mi-poisson) hum bon ok ! et d'autant, une fois sortie de l'eau, entendre son chant tous les matins, de quoi vous donner un mal de crâne pas possible, en plus, qu'en ferions-nous ensuite ? une recette tahitienne ? non, hors de propos, puisque c'est aussi une femme ? alors quoi, l'entretenir jusqu'à la fin de nos jours. Un animal de compagnie ? passe encore pour son côté femme, puisque certaines ont un comportement cabot avec les hommes, mais le poisson (encore faut-il trouver un bocal aussi grand !) Je suis contre la pêche à la sirène.

Croustine :

Tu as tort Imagine, les sirènes n'attendent que ça, regarde la petit Ariel dans le film de Walt Disney !
Elles souhaitent toutes découvrir notre monde terrestre, et si possible rencontrer un homme qui les aimera. Aussitôt, elles deviennent entièrement femmes et s'appellent Irène.
Elles souhaitent qu'on les pêche, c'est un service à leur rendre.

Coline :

Je ne me suis pas inscrite pour le jeu...ai-je le droit de donner mon avis?...

Je suis contre la pêche aux sirènes car le monde terrestre n'est pas fait pour elles...Que deviendraient-elles, dans leur nudité innocente et magnifique, au milieu de nos machos irrespectueux?...Il n'est qu'à lire ce poème de Pablo Neruda pour le savoir ...

Fable de la sirène et des ivrognes

Tous ces messieurs étaient là-bas
Lorsqu'elle entra complètement nue
Ils avaient bu et commencèrent à lui cracher dessus
Elle ne comprenait rien
Elle sortait à peine du fleuve
C'était une sirène qui s'était égarée
Les insultes couraient sur sa chair lisse
L'immondice couvrait ses seins d'or


Elle ne savait pas pleurer c'est pourquoi elle ne pleurait pas
Elle ne savait pas s'habiller c'est pourquoi elle ne s'habillait pas
Ils la tatouèrent avec des cigarettes et des bouchons brûlés
Et ils riaient jusqu'à tomber sur le sol de la taverne
Elle ne parlait pas car elle ne savait pas parler
Ses yeux étaient couleur d'amour lointain
Ses bras bâtis de topazes jumeaux
Ses lèvres se coupèrent dans la lumière du corail
Et tout à coup elle sortit par cette porte
À peine entra t-elle dans le fleuve qu'elle fut propre
Elle resplendit comme une pierre blanche dans la pluie
Et sans se retourner elle nagea à nouveau
Elle nagea vers jamais plus vers la mort.


Pablo Neruda

Militons contre la pêche aux sirènes et pour le respect de leurs pures conditions de vie!...

Croustine :

Coline, tu te méprends, ce n'est pas la pêche à la sirène qui est à blâmer , mais les conditions barbares et archaîques qui étaient la règle autrefois...
De plus, Neruda ne décrit pas une scène de pêche mais un échouage de sirène, c'est tout à fait différent. Elle devait même être un peu simplette, car une sirène avisée ne va pas prendre "pied à terre" près d'un bar mal famé.

Il va de soit que la pêche à la sirène doit se faire avec tact et délicatesse.

Vilain :

Je l'avais annoncé...Je suis contre...!

Mais maintenant que je connais le sujet, c'est encore pire. Je m'insurje, je me révolte, je suis indigné!
Quoi ! Il ne vous suffit pas d'exterminer les bancs de morues, de sardines, de maquereaux....Le thon se fait rare, le saumon sauvage est en voie de disparition, quand à l'esturgeon n'en parlons pas...Et vous voudriez vous attaquer à la part d'enfance et de rêve qui reste en chacun de nous !....Pourquoi pas la chasse à la Licorne, aussi !
Oui, je suis contre, je le dis bien fort, et j'argumente.
Que va- t'il se passer si la pêche à la Sirène reçoit l'aval de nos gouvernants ( qui décidement ne font que des ...(censuré)....).
Des bateaux usines traquant la Sirène comme ils traquent déjà la Baleine...Et qu'allons nous en faire de ces Sirènes...Les solder au rayon poissonnerie du super-marché ? Les louer comme mannequins pour les défilés de mode ? Les incorporer de gré ou de force dans les armées de la prostitution clandestine pour alimenter les phantasmes de marins à la retraite ?
Que va t'il advenir s'il s'avère que la Sirène est commestible ? Allons nous nous livrer à un demi-cannibalime ? Au risque de nous retrouver en proie à une épidémie de folie. Car à l'instar de la vache folle de manger les restent de ses congénères nous risquons l'humain fou...Prions qu'il n'en soit rien ...Vous vous voyez avec un morceau de Sirène dans votre assiette ? Oh, bien sûr, on ne vous vendra que la partie postérieure, celle qui ressemble à s'y méprendre à l'appendice caudal de nos amis les poissons...Mais dès lors que la pêche à la Sirène sera autorisée comment être sûr que c'est véritablement du poisson que votre restaurateur place dans votre assiette ?

Non, décidement, je suis contre...

Croustine :

Pourquoi ? Mais pour pleins de raisons !...

Tout d'abord, parce que cela s'est toujours fait, et il faut savoir, de temps en temps (et surtout pour les bonnes choses) rester traditionnalistes. Les récits de rencontres et de captures de sirènes remontent au périodes les plus reculées de notre civilisation occidentale, les récits sont nombreux qui décrivent sirènes et lorelei, à mots couverts ou non. Il en reste aujourd'hui beaucoup de traces, outre les récits. Par exemple :
- en cavalerie, le fait de monter en amazone : en effet la queue de poisson rend impraticable tout autre façon de monter sur un cheval

- en moeurs amoureuses, la pratique de kidnapper sa compagne avant de l'épouser. Aujourd'hui le concubinage prénuptial découle de cette pratique ancestrale. On fait un chantage aux parents ("ça coûtera moins cher de loyer" par exemple) pour cohabiter avant de régulariser.
- l'histoire de la mode et du costume porte également trace de nombreux vestiges de la tenue sirènienne. outre les robes de soirée justement appelées "robes sirène", rappellons les tenues seins dénudés des crétoises antiques, ou plus près de nous la mode "mode décolletée" décrite sur toutes les pages de pub des magazines féminins. A l'inverse, le bas du corps a toujours été recouvert de jupes longues, sauf depuis quelques décennies, mais je vous expliquerais ça plus tard.


Pour l'intérêt, si vous ne le voyez pas encore, je vous dirais tout ça plus tard, car je manque de temps ce soir...

Bidouille :

Ben oui Croustine, je suis avec toi.
Vilain, il n'est point question de la manger la sirène, mais de la libérer de son carcan que lui impose les troupeaux de cachalots et autres poiscailles qui ne pensent qu'à la brimer et la baillonner. Ils l'obligent à se laisser pousser les cheveux, à se décolorer en blond/roux (technique utilisant le soleil et le sel aux vues des dernières études), bien que sachant parler elles n'en n'ont pas le droit (seulement chanter pour que les malheureux se fassent becter par les maquereaux)... Et j'en oublie probablement.
Il faut donc évidement pêcher les sirènes pour les enlever de leur pauvre sort de sirènes soumises et contraintes sans possibilité de réaliser pleinement leur projet d'avenir et de vie.
Oui à la Libération des sirènes. Oui à l'amélioration des conditions de vie de la sirène.

Le problème, pour pêcher la sirène, c'est les boules Quiès. ne pas oublier.
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MessageSujet: Re: Archives pour ou contre : la pêche à la sirène   Archives pour ou contre : la pêche à la sirène EmptyLun 13 Déc - 11:57

Croustine :

Et oui, quel intérêt présente la pêche à la sirène ?

Mais avant tout , celui de la sirène elle même , et si je ne le dis pas, ce sont Neruda, Andersen et Disney qui le disent,.et bien d'autres encore...
Les sirènes veulent venir à terre, et en les pêchant, on leur rend service et on leur facilite la tâche. Premier intérêt.
Ensuite, les hommes, les mâles, souhaitent qu'elles viennent à terre. Deuxième intérêt. Car ce faisant , lorsqu'ils sont obnubilés et fascinée par les sirènes, par leurs seins nus et leur chant, au point d'en oublier leur queue de poisson, ils nous laissent tranquilles, nous les femmes à jambes. Qu'ils soient marins ou photographes, dragueurs ou frappés parle démon de midi, décoloré ou teint, la sirène accapare leur attention et nous pouvons alors être nous même, normales.
D'où le troisième intérêt : la sirène à terre, c'est la paix de la femme honnête, libre de se donner à qui elle souhaite et non victime de qui est en manque, car celui qui est en manque ira de préférence vers la sirène, laquelle ne demande que cela.

Vilain :

Comme d'habitude, les tenants de la pêche à la sirène tentent de déstabiliser le peuple en employant des arguments d'un pharisaïsme éhonté...Bien sûr, dans leur ardeur à démontrer le bien fondé de leurs thèses d'une tartuferie grotesque, ils (elles) se conterdisent tellement que se serait comique si ce n'était si grâve...On remarquera au passage l'égoïsme dont fait preuve la dénommée "croustine" qui loin de se préoccuper du pauvre sort réservé aux sirènes, ne se préoccupe de sa propre "tranquilité" de femme à jambes....je n'insisterais pas sur la haine des Hommes ( des vrais) qui transparait de manière ostensible au long de ses propos..
Citation :
croustine a écrit:
ils nous laissent tranquilles, nous les femmes à jambes. Qu'ils soient marins ou photographes, dragueurs ou frappés parle démon de midi, décoloré ou teint, la sirène accapare leur attention et nous pouvons alors être nous même, normales.


Je ferais également remarqué que ce vil personnage ( la dénommée "Croustine", laisse sous-entendre que la Sirène n'est en aucun cas "normale"....Serait-ce de la discrimination ?
Citation :
croustine a écrit:
Ensuite, les hommes, les mâles, souhaitent qu'elles viennent à terre.


Où, a-t'elle été cherché ça ? Si nous, les Hommes avions vraiment souhaité que les Sirènes viennent à terre, ily a longtemps que ce serait chose faite.....
Citation :
Citation:
Bidouille: Il faut donc évidement pêcher les sirènes pour les enlever de leur pauvre sort de sirènes soumises et contraintes sans possibilité de réaliser pleinement leur projet d'avenir et de vie.


Là, je pouffe...Comme je le disais dans ma précédente intervention, le sort promit aux Sirènes est ( dans le meilleur des cas, si on excepte leur fonction d'aliment) de finir dans un bordel...( ce qui est confirmé par la sus-nommée "Croustine " dans son argumentaire)...

D'autre part, il est évident que si les Sirènes tenaient tant à venir sur terre, nous n'aurions pas besoin de les pêcher....

Encore une fois, NON à la pêche à la Sirène....

Bidouille :

Bien-sûr Vilain qu'il faut les pêcher. Tu veux qu'elles viennent comment. Je m'y connais bien en sirène, très bien même, et je t'assures qu'elles ne font pas ce qu'elles veulent et que c'est pour ça qu'on en voit si peu. Elles ont interdiction de se montrer, sauf dans un but bien précis (cf mon message précedent). Imagine un harem gardé par des maquereaux et cachalots. Beaucoup meurent en essayant de se libérer et d'autres sont bannies quand elles sont allées trop loin (elles sont alors transformées en baleines qui viennent s'échouer sur nos rivages : les cachalots ont des pouvoirs magiques à faire palir Harry Potter).
C'est pour ça qu'il faut les aider en les pêchant (seul moyen de détourner l'attention des gardiens qui ont aussi peur des filets : voir étude du commandant Crousteau dans "Vies d'esclaves dans le Grand Bleu"). Par contre Croustine, je ne suis pas d'accord avec ton exploitation de cette pêche mais nous en rediscuterons.
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MessageSujet: Re: Archives pour ou contre : la pêche à la sirène   Archives pour ou contre : la pêche à la sirène EmptyLun 13 Déc - 11:57

Vilain :

Comme je ne voudrais pas passer pour un imbécile (qui ne change jamais d'avis), indifférent aux victimes de l'exploitation et que Bidouille à faillit me faire pleurer avec son dernier message, je veux bien consentir à étudier ce qu'on pourrait faire pour amélioré de manière constructive la vie des Sirènes.
Toutefois, on ne m'empêchera pas de penser que la pêche n'est pas la réponse qui convient....
Je veux bien comprendre qu'il faut libérer les sirènes de leurs oppresseurs maritimes...Mais est-ce en les livrant aux appétits outranciers de la finances internationales que nous y arriverons....J'en doute...A quoi servirait de les liberer de leurs maquereaux actuels pour qu'elles tombent entre les mains d'exploiteurs encore plus féroces...Or, ce n'est pas en allant avec nos barques et nos cannes à pêche que nous pourrons effrayer les cachalots auxquels Bidouille fait allusion...
Je proposerais bien de faire signer une pétition, mais vu le nombre de celles que j'ai signé sans le moindre résultats, je me mets à douter de l'efficacité de la chose (en dehors du fait que je me donne ainsi bonne conscience )
Donc la question reste entière....Que pouvons nous faire pour aider les sirènes?
Car je maintient qu'il n'est pas question de permettre la pêche industrielle qui tôt ou tard les livreraient aux mains d'autres maquereaux.

Oui à la libération des sirènes. Non à la pêche à la sirène

Croustine :

Je vois avec satisfaction que nos adversaires commencent à se rendre à la raison, et je veux bien croire que c'est par ignorance des faits réels qu'ils se tenaient auparavant sur leurs positions.
Oui à la libération des sirènes. Non à la pêche à la sirène dit Vilain. Mais les pêcher, c'est les sortir de l'eau, comment veux-tu t'y prendre autrement ?

Bien sur, on n'utilise pas des hameçons se balançant au bout d'une canne pour pêcher la sirène, mais une nasse, qui peut être plus ou moins spacieuse et confortable, que l'on remonte doucement à la surface. Industrialiser la pêche à la sirène revient à fabriquer en série des ensemble de nasses que les sirènes viennent occuper, et qui sont relevées à heure fixe. De la même façons que les HLM, tout critiquables qu'elles soient, ont l'immense avantage de supprimer les bidonvilles, la pêche à la sirène ainsi organisée supprime tout risque d'accident ou de maltraitance de sirène. Elles sont ensuite amenées à terre en douceur pour commencer leur acclimatation. Et là... mais je ne sais pas si je dois vous révéler le secret...

Bidouille :

J'aime bien les secrets Croustine
J'aime bien ton idée de nacelle mais il faudrait qu'il y ait des filets leurres autour pour destabiliser les autres poiscailles pour ne pas qu'ils donnent l'alerte.
Vilain, j'étais certaine que tu ne pouvais pas rester insensible devant cette tragique situation.
Oui à la libération des sirènes, donc oui à la pêche à la sirène.

?? je crois que c'était Fulmi ?? :

À la pêche à la sirène, à la pêche à la sirène,
Disait le père d'une voix courroucée
À son fils Prosper, sous l'armoire allongé,
À la pêche à la sirène, à la pêche à la sirène,
Tu ne veux pas aller,
Et pourquoi donc?
Et pourquoi donc que j'irais pêcher une bête
Qui ne m'a rien fait, papa,
Va la pêpé, va la pêcher toi-même,
Puisque ça te plaît,
J'aime mieux rester à la maison avec ma pauvre mère
Et le cousin Gaston.
Alors dans sa baleinière le père tout seul s'en est allé
Sur la mer démontée...


Voilà le père sur la mer,
Voilà le fils à la maison,
Voilà la sirène en colère,
Et voilà le cousin Gaston qui renverse la soupière,
La soupière au bouillon.


La mer était mauvaise,
La soupe était bonne.
Et voilà sur sa chaise Prosper qui se désole :
À la pêche à la sirène, je ne suis pas allé,
Et pourquoi donc que j'y ai pas été?
Peut-être qu'on l'aurait attrapée,
Alors j'aurais pu en manger.
Mais voilà la porte qui s'ouvre, et ruisselant d'eau
Le père apparaît hors d'haleine,
Tenant la sirène sur son dos.
Il jette l'animal sur la table,


une belle sirène aux yeux bleus,


Une bête comme on en voit peu,
Et dit d'une voix lamentable :
Dépêchez-vous de la dépecer,
J'ai faim, j'ai soif, je veux manger.
Mais voilà Prosper qui se lève,
Regardant son père dans le blanc des yeux,
Dans le blanc des yeux bleus de son père,
Bleus comme ceux de la sirène aux yeux bleus :
Et pourquoi donc je dépècerais une pauvre bête qui m'a rien fait?
Tant pis, j'abandonne ma part.




Puis il jette le couteau par terre,
Mais la sirène s'en empare, et se précipitant sur le père
Elle le transperce de père en part.






Ah, ah, dit le cousin Gaston,
On me rappelle la chasse, la chasse aux papillons.
Et voilà
Voilà Prosper qui prépare les faire-part,
La mère qui prend le deuil de son pauvre mari
Et la sirène, la larme à l'oeil contemplant le foyer détruit.
Soudain elle s'écrie :
Et pourquoi donc j'ai tué ce pauvre imbécile,
Maintenant les autres vont me pourchasser en moto-godille
Et puis ils vont exterminer toute ma petite famille.
Alors éclatant d'un rire inquiétant,
Elle se dirige vers la porte et dit
À la veuve en passant :
Madame, si quelqu'un vient me demander,
Soyez aimable et répondez :
La sirène est sortie,
Asseyez-vous,
Attendez là,
Dans une quinzaine d'années, sans doute elle reviendra...


Jacques Prévert (avec une petite altération du poème).
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MessageSujet: Re: Archives pour ou contre : la pêche à la sirène   Archives pour ou contre : la pêche à la sirène EmptyLun 13 Déc - 11:58

??? :

Certes, je me suis laissé allé à la compassion...Je ne pouvais resté insenssible à la triste condition des Sirènes telle que l'a si bien expliqué Bidouille...Mais, il n'en reste pas moins que la légalisation de la pêche à la Sirène n'est pas souhaitable tant que nous n'aurons pas la garantie que les conditions de pêche répondront bien aux critères qu'elle a définie...Le risque existe qu'à l'instar de la pêche à la balaine des abuts soit commis...D'autre part, aucun (e) des partisant(e)s de cette pêche n'a jusqu'à maintenant été en mesure de définir quel sera le sort de ces pauvres Sirènes une fois cette pêche accomplie....Ne tenant pas à cautionner des actes qui pourraient entraîner une agravation de la conditions des sirènes, je reste opposé à cette pêche tant que des assurances ne me seront pas donné à ce sujet...

??? :

Oui à l'amélioration du sort des sirènes

Non à la légalisation de la pêche à la sirène sans garanties
O combien de marins, combien de capitaines
qui cèdent au chant des sirènes
échouent en grande déveine
dans les abysses aux profondeurs incertaines
La question de la sirène hors de l'eau a été délicieusement traitée par Marie N'Diaye dans son court roman La naufragée (Ed. Flohic, 1999) qui narre, effectivement les déboires d'une sirène échouée et trimbalée de marchand de poissons en artiste peintre. La pauvresse n'est pas heureuse, c'est le moins qu'on puisse dire.

Il s'agit, bien sûr, comme souvent chez Marie N'Diaye, d'une parabole sur l'intégration des personnes différentes (Marie N'Diaye étant une Africaine adoptée par une famille française, elle traite souvent de cette question).

Comme c'est ici un club de lecture, je ne vais pas vous raconter l'histoire, d'autant que le style de Marie N'Diayé est souple comme la peau de sirène et le livre, ilustré de reproductions de William Turner, est joli comme tout.

Marie N'Diayé ne plaide pas pour la sirène en milieu urbain, c'est le moins qu'on puisse dire.

Croustine :

je rédige...
pour vous faire patienter, voici une des clés du mystère, une image qui permet de faire toute la vérité sur les sirènes à terre....
Archives pour ou contre : la pêche à la sirène Jeans

Bidouille :

Croustine a tout simplement trouvée un exemple d'un sauvetage réussi de sirène. C'était seulement quelques semaines après sa pêche et il n'est pas facile de les faire se vêtir convenablement.

??? :

Je ne sais pas si je peux intervenir dans ce jeu mais pourquoi vouloir changer les conditions de vie de ces pauvres sirènes qui n'ont rien demandé à personne, moi je suis contre je trouve qu'elles sont très bien là où elles sont dans les profondeurs et loin des hommes.
Messaline, tu viens d'arriver, et tu n'as pas eu le temps de te pencher sérieusement sur la question de la pêche à la sirène. Nous te pardonnons.
Mais le silence de nos autres contradicteurs est éloquent, et je crois qu'en réfléchissant, ils ont perçu - et peut-être même compris- quel pouvait être le secret que je tarde à vous dévoiler. Ils ne peuvent donc qu'abonder dans notre sens...

Croustine :
Archives pour ou contre : la pêche à la sirène Sirene

Et je demande tout d'abord votre indulgence pour abuser ainsi de votre patience, mais j'ai des raisons qui, à défaut d'être des excuses, devraient me valoir votre pardon : conseils de classe, alerte à l'appendicite, réunion de copropriété ...Il me fut difficile cette semaine de prendre le temps de tenir mes promesses et de vous rédiger ce que les dernières recherches archéologiques et historiques ont mis en évidence, et que les lobbies sexistes veulent à tout prix étouffer.

LE SECRET .... Laissez moi vous raconter ce que je vient de découvrir :

Le peuple des amazones, cela vous dit quelque chose ? Rappelez vous, ces tribus antiques de femmes fières et indépendantes, qui côtoyaient des groupes d'hommes tout aussi fiers et indépendants ? Il fut une époque d'équilibre et de respect mutuel où ces deux groupes voisinaient en paix et se fréquentaient pour les besoins de la survie de l'espèce. Mais malheureusement, les hommes ne supportèrent plus l'autonomie de leurs compagnes et en vinrent à les chasser, et à les exterminer. C'en fut fini des amazones...
C'est alors que les hommes réalisèrent qu'ils étaient seuls. Outre les inconvénients majeurs que cela occasionna sur la qualité de leurs orgasmes, ces mâles réalisèrent qu'ils auraient des difficultés à avoir des fils...
Ce furent les tribus marines qui découvrirent une solution, et bien que celle-ci apparut d'abord comme provisoire à ces antiques caboteurs, elle s'avéra en fin de compte définitive puisqu'elle eut cours jusqu'au XXè siècle.
Les malins caboteurs ramenèrent dans leurs filets des sirènes. Voyant en elles le moyen de rompre leur chasteté involontaire, les caboteurs se firent cabots afin de plaire à ces bellles, qui apprécièrent ! Ramenant ces créatures à terre, ils leur apprirent à les servir et à les aimer, imposèrent le couple, notion que les amazones avaient toujours refusé, fondèrent des familles et leurs firent des beaucoup d'enfants.
La plupart des sirènes se plièrent volontiers à leur nouvelle vie terrestre, tant les conditions de la vie marines étaient difficiles, ainsi que Bidouille vous l'a déja expliqué. Quelques unes, cependant, se montrèrent récalcitrantes, et refusèrent de se soumettre ainsi à l'homme. Ces amazones des mers, bien que minoritaires, firent plus parler d'elles que leurs autres congénaires en étant, par mesure de représaille et par leur chant envoûtants, à l'origine de nombreux naufrages.
Pendant ce temps, les sirènes de terre mettaient aux monde des fils qui devenaient homme, et de filles qui devenaient sirènes. Au fil des siècles, à force de mélange, les soeurs ressemblaient de plus en plus à leurs frères, et inversement. On vit ainsi des hommes de plus en plus sveltes, de plus en plus glabres, de plus en plus attentifs à des concepts tels que l'esthétique ou l'attention à l'autre apparaître. La vie des hommes s'en trouvait métamorphosée, ce n'est certe pas avec les amazones qu'ils auraient pu devenir ainsi !
Simultanément, par le jeu habile de l'évolution des espèces, qui veut que chacun se transforme en ce qui est le plus utile, les filles sirènes venaient au monde avec le bas du corps de moins en moins caudal et de plus en plus pédestre. Certes elles n'avaient pas les jambes de leur frères, mais qu'importe ! Elles s'habillaient de robes longues, et les variations sur l'ampleur des jupes suffisaient à satisfaire leur besoin de mode et de frivolité. Le plus surprenant est que même celle qui naissaient en mer présentaient des prédispositions à la marche, sans pourtant être jamais sorties de l'eau !
Ce fut au début du XXè siècle que l'équilibre se rompit. Les sirènes, que l'on appelait désormais femmes, n'eurent plus aucune trace visible de ce qui faisait leur charme aux yeux des hommes : plus de queue, certes, mais cela ils et elles s'y faisaient volontiers, et les nouvelles modes n'étaient pas pour leur déplaire : pantalons, jupes courtes, elles n'en finissaient pas de montrer leurs jambes tellement elles en étaient fières. Non, le plus difficile était le changement que cette mixité de plusieurs siècles avait produit sur leur caractère. Elles autrefois si douces devenaient revendicatives, prétendaient avoir des droits, exigeaient l'égalité... Comme si une sirène, ou fille de sirène, ce qui revient au même, pouvait être comparée avec un homme ! quelle absurdité ! Une femme égale d'un homme !
Ce que les hommes oubliaient, tellement ils étaient déstabilisés, c'est qu'eux non plus, n'étaient plus des hommes 100%, mais des fils de sirènes, autant que les femmes étaient des filles d'hommes. Quelques uns, cependant, moins marqués par les apports sirèniens (car vraisemblablement issus de peuplades isolées), ne supportent pas la compagnie des femmes, et sont nostalgiques (à en être rétrogrades) de l'époque "bénie" des irènes soumises.
Seulement les sirènes soumises encore riches en sang sirènien, elles sont encore dans la mer. Il y en a peu, car elles ont presque toutes préféré venir sur terre. Mais il en reste. Même les descendantes des cantatrices assassines n'attaquent plus les navires, de crainte de faire peur aux hommes.

C'est pour cela qu'il faut reprendre, ou plutot poursuivre la pêche à la sirène. Le bénéfice est triple :
- les sirènes seront plus heureuses sur terre, au point que la transformation de leur appendice caudal se fait aujourd'hui très rapidement (cf la dernière photo que j'ai posté)
- les hommes archaïques pourront enfin trouver une compagne qui leur convient
- et surtout, et c'est ce qu'il ne faut pas ébruiter, cet apport de sang sirénien frais devrait permettre la dilution finale du sang de brute : les descendants de ces nouveaux couples seront donc plus métissés que leurs pères, et donc plus aptes à accepter et pratiquer l'égalité des sexes...
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MessageSujet: Re: Archives pour ou contre : la pêche à la sirène   Archives pour ou contre : la pêche à la sirène EmptyLun 13 Déc - 11:59

??? :

C'est très joli, Croustine, ce que tu nous mets sur les Sirènes, mais je ne peux laisser passer ta comparaison erronée et partiale avec les Amazones, ainsi que te laisser avancer des informations un tantinet périmées sur le sujet...

Tu vantes la Sirène terrestre comme un must de l'évolution des rapports hommes/femmes, je tiens à te signaler tout de même que l'Amazone a le bénéfice de l'antériorité pour le port du pantalon, tout en vivant le cul sur un cheval ; ce qui prouve, d’une, un bel effort d'intégration, de deux, la fidélité à leur culture animale première... Et tu voudrais promouvoir la pêche des Sirènes et, in fine, la disparition de leur appendice caudal au profit d'une paire de guibolles plus seyantes !!! C'est quoi ce conformisme d'arrière-garde ??! Uniformiser, uniformiser, il en restera toujours quelque chose ! Erreur, c’est la différence qui nous sauve !

Je rappelle aux ignares, dignes descendant(e)s de ces tristes Sirènes si généreusement mutilées par Croustine et conserves, que les Amazones sont toujours signalées, en Afrique comme au fin fond du Caucase, tandis que la pêche à la Sirène, en participant à la normalisation d'une image féminine on ne peut plus douteuse, mène, fatalement, à la disparition pure et simple de cette engeance et de ce qui faisait son authenticité.
Nous n'aurions plus désormais le choix qu'entre une Sirène intégrée, banalisée, pré mâchée et une Amazone différente, assumée et libre ? Je vous laisse juges

Et tout ça pour quoi, je vous l'demande un peu ? Pour pondre des petits mecs un ptit peu moins beaufs et vaguement hermaphrodites ? Ca s'appelle du génocide ni plus ni moins.
Je rêve... une sirène à orteils pour le plaisir de ces messieurs...J'en rirais si ce genre d'arguments n'était aussi dangereusement rétrograde...

??? :

Pêcher la sirène ? Mais où allons-nous ? Quelle folie ! Quelle hérésie de croire qu'il s'agit là d'un geste humanitaire ! Qu'importent maquerelles et maquereaux, qu'importe leur soi-disant harcèlement par des hordes de cachalot ! Les sirènes doivent rester en mer, leur présence y est nécessaire ! Messieurs et mesdames qui prônaient la généralisation de la pêche à la sirène, tant pour leur bien que pour celui des sociétés humaines, vous qui êtes prêts à arracher ces belles demoiselles de leur milieu naturel, avez-vous un seul instant pesé les conséquences sur la vie des Ondins ? Au nom de quelques arguments aussi égocentriques qu'anthropocentristes, vous êtes prêts à priver d'épouses, de mères et de s'urs, ces pauvres hommes poissons ! Ne bousculons pas l'équilibre naturel des peuplades marines, ne réitérons pas les erreurs du passé. Si la pêche à la sirène se généralise, et même si on impose des TAC, combien d'années faudra t-il, pour qu'à jamais sirènes et ondins disparaissent ? Je ne suis pas insensible aux arguments de certains, pour qui l'apport de gênes siréniens serait la solution mirifique pour contrer les instinct les plus primaires de la gente masculine. Mais le calcul est mauvais !
Aux vues des désastres pétroliers, des essais nucléaires, des pollutions croissantes de nos industries et de nos rejets domestiques, auquel il faut ajouter le dérèglement de la circulation océanique dû à l'effet de serre, combien croyez-vous qu'il puisse rester d'habitats sous-marins favorables à la vie des sirènes et des ondins ? Ne nous voilons pas la face, le peuple des mi-homme mi-poisson est d'ors et déjà en voit d'extinction. Pêchons donc les sirènes, jusqu'à ce que les océans en soient dépeuplés, marions-les à nos purs concentrés de brutes et nous obtiendrons sans doute, à la génération suivante des individus un peu plus fréquentables. Oui mais pour combien de temps ? Combien de temps avant que la pureté du sang sirénien ne se dilue totalement dans notre propre sang humain ? Combien de temps avant que les gênes de calme, d'obéissance et de mansuétude finissent par disparaître pour cause de croisement incessant ? Que ferons-nous alors ? Reprendre la pêche à la sirène ? Trop tard, la race sera éteinte...

Dulkera :

Murs et coutumes du peuple ondin
(Extrait du mémoire de thèse de Monsieur Jean-Jacques Cabillaud pour l’obtention du titre de docteur en sirènologie, 1992)

...La société ondinne se fonde dans toutes les mers du monde sur trois préceptes fondamentaux. Le premier est le respect de leur congénères qu'ils soient à demi ou totalement pourvu d'écailles...Le second tient davantage de leurs traits de caractères communément partagés : la compassion, l'honneur et l'obéissance...Le troisième prend naissance dans l'origine même de la race sirénienne. En effet si on se référent aux études antérieures, l'origine des sirènes remonteraient à l'époque diluvienne (Cernier et al., 1979, Surimi et Sushi, 1981), oubliés de Noé et de son arche, une peuplade de pêcheurs originaire d'un territoire correspondant à notre actuelle île de la réunion, fut contraint de se réfugier au sommet du piton de la fournaise face à la montée des eaux. Ses hommes et femmes n'eurent finalement pas d'autre moyen que de se jeter à l'eau. Beaucoup périrent, mais d'autres survécurent et se mirent à nager, s'accrochant pour se reposer aux vestiges flottants sur les eaux, comme l'attestent d'ailleurs les traces sur des troncs d'arbres stratifiés datant de cette époque (Paleus et al., 1983)...; , mais bientôt leurs forces s'amenuisèrent et le manque d'eau potable se fit cruellement sentir, les survivants appelèrent à l'aide et prièrent tant qu'ils purent mais personne ne leur porta secours. Leur nombre diminua encore et peu s'en fallut qu'il n'en reste aucun, mais du fond des profondeurs une bête répondit à leur appel. Un cachalot, Physeter catodon, émergeant des flots, leur fit don de coquilles de bénitier Holothuria stelleti, avec lesquels les hommes purent récolter l'eau de pluie. En outre d'autres cachalots leur apportèrent bientôt de quoi se sustenter. Au menu : maquereaux, Scomber japonicus. Remerciant leurs sauveurs, les rescapés contractèrent une dette éternelle envers eux...;Par la force des choses, et par la « sainte évolution », les hommes et les femmes rescapés virent au fil des générations, leurs membres inférieurs se transformer en appendice caudal et des branchies leurs pousser en lieu et place de leurs poumons qui ne subsistent plus aujourd'hui qu'à l'état de poumon accessoire (Trumpeter et al, 1967)...Si on s'étonne aujourd'hui de voir les belles sirènes au prise avec les cachalots et les maquereaux, si on s'indigne de voir les ondins fermer les yeux sur les malversations dont leur épouse sont victimes, c'est sans compter qu'à l'origine, les cachalots et les maquereaux par leur noble sacrifice permirent à la race ondinne de naître et de subsister. C'est donc une question d'honneur et de juste rétribution qui pousse les belles sirènes à satisfaire les dépravations sexuelles de leurs cousins écailleux...;Les ondins quant à eux, doivent surveiller la progéniture et subvenir à leurs besoins alimentaires ( Labraxus et al., 1989...;C'est en outre en mémoire du cachalot qui leur avait apporté les coquilles de bénitiers que les sirènes portent sur leur sein des valves de coquille St Jacques, Pecten maximus, préférant celle-ci à celle de jeunes bénitier qui comme on le sait sous la mer comme sur terre sont en voie de disparition...

Croustine :

Vilain, tu es bien versatile ! rends toi à la raison, et cesse de faire la girouette : reprends en choeur avec nous ce que te souffle ton coeur : oui à la pêche à la sirène, et je dirais même plus, oui aux sirènes à terre.

Nos détracteurs, Bidouille, viennent de nous livrer malgré eux l'argument fatal. Dulkera (que je présume féminine, mille excuses si je fais erreur) nous informe de source sure ce que nous autres, descendantes de sirènes de terre nous préssentions : l'état sirénien est un état accidentel et provisoire, du à une réaction de survie face à un cataclysme, le déluge. Auparavant, ondins et sirènes étaient hommes et femmes ! ! ! Ceci explique l'aisance de la métamorphose de la queue écaillée en jambes !
Il semble qu'aveuglé par leur conservatisme et leur peur de tout mélange de races, et sous couvert de préserver le bien-être des ondins, nos adversaires ne se soient pas rendus compte que leurs arguments se retournaient contre eux.

Car enfin, voyons les choses en face, et analysons :
- sirènes et ondins sont d'origine terrienne, et ne furent marins que par accident
- sirènes et ondins connaissent des conditions de vie marines déplorables, je dirais même proche de l'esclavage
- la proximité (et plus si affinité) des sirènes et des hommes présente de nombreux avantages, en particulier l'amélioration du comportement de ceux-ci. On peut, par simple projection, supposer que la proximité d'ondins et d'amazones, puisqu'il parait qu'il en existe encore, serait également riche en bénéfices. N'oublions pas le bénéfice principal, la liberté et la dignité retrouvées des sirèniens.
- les sirènes avouent qu'elles souhaitent venir à terre

Je ne voit pas quels arguments on pourrait à présent opposer à la pêche à la sirène, et je propose même que l'on pratique de façon intensive la pêche à l'ondin. Cependant, dans le souci de respecter le principe de l'autodertermination et de la lliberté indicviduelle, j'insiste pour que soit mis en place et respecté le protocole suivant :
- lors de sa mise hors d'eau, tout ondin ou sirène doit être informé de l'histoire de son peuple, et des transformations qui l'attendent hors de l'eau. Un temps de reflexion lui est ensuite ménagé, à la suite de quoi le caudal choisi en toute liberté d'être remis en mer ou d'aller à terre. Gageons qu'il faille bientôt doubler- que dis-je - tripler, décupler les structures d'accueil des néo-terriens, et que les fonds marins seront bientôt dépeuplés !

eh bien que celà soit ! et qu'on ne vienne pas essayer de me faire pleurer sur le sort des
cachalots !

OUI à la pêche à la baleine et à l'ondin, organisée à grande échelle, dans le respect de leur choix indicviduels !!
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MessageSujet: Re: Archives pour ou contre : la pêche à la sirène   Archives pour ou contre : la pêche à la sirène EmptyLun 13 Déc - 11:59

??? :

Malheureuse! Serais-tu prête à subir la vengeance des cachalots! Pourraient bien t'écraser comme une vulgaire biscotte! A moins de faire un deal avec eux pour racheter la dette du peuple ondin... Qui se propose?

Croustine :

Parole de captain croustine, les cachalots ne me font pas peur... et que demandent-ils en échange ?

??? :

En tant que représentant officiel de l'Union Cachalot, je puis vous exposer la liste des doléances de ces chers mammifères en contre-partie de la libération sans condition des demoiselles sirènes (faut-il qu'elles acceptent encore d'être libérées, m'est avis que certaines se complaisent dans la luxure et que d'autres ont un sens de l'honneur sans limites):

-la mise à cale totale et définitive de la flotte mondiale de baleiniers.
-la reédition de moby dick en modifiant quelque peu l'histoire qui ne rend pas justice à la baleine selon eux.
-l'élimination pure et simple de toutes les expressions à caractère humiliant dans les langages humains, pour exemple: grosse comme une baleine, lourd comme un cachalot...
-la libération de tous leurs frères séquestrés en aquarium
-l'érection d'une statue en l'honneur de Willy
-l'éradication totale de toutes les pratiques pouvant polluer les océans
-la mise à disposition de femelles humaines pour leurs jeux sexuels

Bidouille :

Négocions, négocions !

Seulement je suis d'avis que pour satisfaire leur pratique sexuelle ils peuvent se trouver des écailles consentantes. On ne va pas avilir quelques une pour en sauver d'autres. Les cachalots n'ont qu'à faire comme tous les mâles en rut, se trouver des femelles en chaleur...

Toutes les autres demandes me semble acceptables, même si cela ne dépend pas que de la ligue pour la pêche et la défense des sirènes, je pense que nous pouvons ouvrir les négociations.

C'est beau un cachalot ? Quelqu'un aurait des détails sur leur pratique sexuelle ?

Croustine :

A l'exception de la dernière, qui est de toute façon contraire à la convention de Genève, les autres demandes des cachalots me paraissent acceptable. Et même si les baleines de corset et de parapluie sont depuis longtemps en plastique ou en métal, et non plus en fanons, je suis surprise de ne trouver aucune revendications concernant l'utilisation de la graisse de baleine dans l'industrie cosmétique...


Citation :
-la mise à cale totale et définitive de la flotte mondiale de baleiniers.
Pas de problème, la flotte sera convertie en flotte sirénienne et centre d'adaptation et d'hebergement flottant

Citation :
-la reédition de moby dick en modifiant quelque peu l'histoire qui ne rend pas justice à la baleine selon eux.
Ce sera fait dès que nous aurons satisfait la revendication d'Achab qui souhaite retrouver sa jambe. Que les cachalots commencent à la rendre.

Citation :
-l'élimination pure et simple de toutes les expressions à caractère humiliant dans les langages humains, pour exemple: grosse comme une baleine, lourd comme un cachalot...
Pivot travaille déja sur le dossier

Citation :
-la libération de tous leurs frères séquestrés en aquarium
pas de problème, une négociation est d'ailleurs en cours pour que les sirènes souhaitant rester dans l'eau viennent y faire leurs 35 h hebdomadaire, tout le monde y trouve son compte !

Citation :
-l'érection d'une statue en l'honneur de Willy
César est déja sur le projet

Citation :
-l'éradication totale de toutes les pratiques pouvant polluer les océans
Indispensable, mais certains gouvernements sont durs à convaincre. On y travaille ...

Citation :
-la mise à disposition de femelles humaines pour leurs jeux sexuels
qu'ils aillent se brosser !


dites donc, cachalots & Co, pour une libération sans condition, il ne faudrait pas trop en demander ! Ça en fait pas mal, déja, de conditions, pour un marché qui n'en aurait pas !

De plus, vous demandez la mise à cale des baleiniers, pas des sireniers, il ne faudrait pas confondre !

En plus, je vous rappelle que ces conditions sont négiciées pour permettre le retour à terre des sirènes volontaires, vous ne pouvez pas vous opposer aux moyens nécéssaires à l'objet du marché !

Non mais dites donc, on cède le petit doigt, ils vous mangent le bras, ces cachalots ! Je comprends que les ondins et sirènes aient eu du mal à s'en dépétrer aux temps post-diluviens, et qu'ils cherchent aujourd'hui à leur échapper !
Mais nous ne nous laisserons pas faire !
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CONSTANT
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MessageSujet: Re: Archives pour ou contre : la pêche à la sirène   Archives pour ou contre : la pêche à la sirène EmptyLun 13 Déc - 20:26

J'ai posté un petit texte sur les sirènes dans " Essais, documents et autres ", vu l'auteur, le texte est forcément bon. cool
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