Je meurs, car mes yeux
voient l'extérieur à des lieux
Je sens la brise fraîche du matin
frôler la porte fenêtre du jardin.
Mais ce bonheur m'est interdit
comme un petit malade au lit
on m'apporte quelques nourritures
pour que l'agonie soit moins dure.
J'entends parfois mes amis
qui eux n'ont pas été punis
ils s'amusent et tourbillonnent...
que la liberté doit-être bonne !
Un jour peut-être m'en irais-je
pour pouvoir enfin picorer la neige
boire l'eau claire qui coule du ruisseau
et manger un doux ver de terreau.
J'ai mal au bout des ailes
la liberté m'appelle ! ! !
mais cet être qui dit m'aimer
me garde toujours prisonnier !!!
j'ai beau hurler qu'on me rende ma vie
on ne comprend pas, parfois on sourit
on me dit " oh qu'il est joli !"
mais dans mon cœur je suis meurtris.
Quel mal ai-je donc commis ?
pour être fait prisonnier à vie ?
le ciel bleu ne restera qu'un mirage
ne jamais sentir le coton d'un nuage
car je serais jusqu'a ma mort, un oiseau en cage...
Jérôme Morin
http://web.ornitho.free.fr