Une bande de joyeux drilles, Billionaires For Bush (BforB) est à Bush, selon Marianne, ce qu’est le bout de sparadrap au capitaine Haddock. Ils "veulent" que l’histoire rendre justice à Bush, ce petit frère des riches aux slogans de « Leave no billionaire behind », « Pourquoi un salaire minimum puisqu’il n’existe pas de salaire maximum », « délocalisez maintenant » ou « Louez un enfant dans le tiers monde ». Le tout soutenu par un argumentaire imparable « jamais dans l’histoire de l’humanité, un seul homme a fait autant pour si peu d’individus et au détriment d’autant de gens ».
Ainsi, devant un bureau de poste, les arrivés de dernière minute pour déposer leurs déclaration d’impôts se sont vus ovationnés par un groupe de BforB « Merci braves gens, de payer nos impôts ».
Mais l’essentiel de leur activité est d’infiltrer les meetings, les banquets et les galas de bienfaisance bushistes afin qu’à chaque prise de parole de responsable, devant les caméras, des « milliardaires » s’extasient des bienfaits du locataire de la Maison Blanche.
Il faut avouer que si aux états unis il y a bien souvent le pire, il y a de temps en temps le meilleur.
Ou dit autrement :
Ce qui est bien avec le pire c’est que ça permet le meilleur.