Des souvenirs accrochés à mes rêves
Quand la nuit n'est plus vraiment la nuit
que l'esprit se réveille et reprend vie
dans les limbes les mots se lèvent.
Embruns venus d'ailleurs
d'une mer solitude
et lente servitude
d'une vie sans meilleur.
Frappent les mots à la porte des songes
et les laisser sortir de leur gangue étroite
Exploser naissant pour limer ce qui ronge
Donner un sens, dévier la ligne droite.
Nuit sans fin des regards intérieurs
aux lueurs fugitives insaisissables
passant trop pressé le rêve se meurt
lente agonie, le jour coupe le câble.
Plus de lien le souvenir s'efface
Première lueur, dernier effluve
Le songe s'enfuit, légère trace
la lumière éteint la nuit, furtive