Sur les toits de la ville.
Sur les toits de la ville il y a des pensées qui cabriolent
Elles sont paisibles et claires comme tes yeux
Que le soleil va éclairer…
Et, bientôt… Voici que
S’amoncellent les nuages du fanatisme,
Les prêcheurs de bonnes paroles, d’ignominies ratifiées
La pensée s’étiole et fond comme flocon de tendresse
Et la passion se fane et se perd dans la suie
Sur les toits de la ville il y a des pensées qui gambadent
Elles sont intemporelles, fragiles et impalpables
Livrées aux vents féroces.
Elles sont nos libertés…