Irlande, 1982…
Passager éphémère, espère le solstice d’été, pose sur les docks ton sac de chimères.
Six mois de pause dans ton périple, Titanic Bar, Comté de Cork.
J’ai aperçu les bords du monde, lorsque je faisais la route.
Faudrait l’écrire à l’encre-nuit dans la poussière noire de la soute.
Tu avais les yeux nuages, Tu n’allais jamais sur la lande.
Tu riais à mes facéties, sans les comprendre…
Pourquoi, faut-il toujours partir ?
Ne pas dormir, ne pas vieillir…
J’ai aperçu la fin des jours, lorsque je vivais en mer.
Passager clandestin, espère le solstice d’hiver, pose sur le pont ton sac d’illusions.
Six mois de mer dans ton voyage, Port de Dingle, le vent fraîchit.
Frères qui vivez en France, pensez à moi…
Jusqu’à mon retour lointain
Je cherche des réponses dans les vagues de l’étrave
Je sais que je suis différent…