Je t’avais pourtant dit de conserver ces miettes,
Tu ne m’écoutes pas…
Quel besoin de faire un tel ménage !
Ca ne te ressemble pas.
Tu as secoué les miettes,
Vestiges au cœur des draps,
De nos matins amoureux.
Tu as jeté les miettes
Parsemées sur la nappe
De nos dîners heureux…
Vivement tu les as balayées, aspirées…
Mais ces miettes c’étaient moi !
Ma jeunesse passée,
Mes rêves oubliés,
Mes espoirs déçus,
Mon bonheur révolu,
Mon corps défait…
Mon cœur blessé…
Au moins, ces miettes, tu aurais pu ne pas les piétiner…