Silence-silence
Et puis il y a le silence-silence
Des silences à taire tous les autres
A broyer la chair des mots que l'on pensait
A étouffer jusqu'au souffle de leur sens
A fondre les clés dans l'oubli des objets disparus
A murer les portes les chemins les falaises
Jusqu'à la chaise devant la cheminée
A ne plus rien y voir
Même à devenir sourd
Indifférent
En dedans soi
Passe le temps de la morte, dans ce silence-là
Clair Obscur - Mars 2005