Blind test littéraire? (votre avis)

Pimprenelle a écrit:

Plutôt le "livre" de l'intranquillité je crois.

Bravo Pimprenelle! :thumright: ...A toi maintenant de nous proposer un extrait si tu le veux bien...

coline a écrit:

Pimprenelle a écrit:

Plutôt le "livre" de l'intranquillité je crois.

Bravo Pimprenelle! :thumright: ...A toi maintenant de nous proposer un extrait si tu le veux bien...

Bravooooooooooo aussi ....

sapotille a écrit:

Bon, vous êtes assez conscients pour lancer un nouvel extrait?? Sinon Isis va encore être en manque....

c'est vrai, ça !

Allons-y les filles ! (pardonnez-moi messieurs si vous passez par ici).

Il s'avança sur la pelouse jusqu'à un érable d'une hauteur de trois étages, dont il était cependant impossible d'estimer la taille dans le noir. D'une main, il tenait la ceinture en soie de son peignoir ; de l'autre, une chaise Sheraton aux dimensions mesurées avec soin. Juste assez haute, juste assez profonde, juste assez large.
En dépit de son âge, il monta sur la chaise et grimpa avec l'agilité d'une personne ayant passé toute sa vie dans les arbres. Il ne regarda pas en bas. Il n'y avait rien, là-dessous, qu'il désirât voir.
Il fit à la ceinture le noeud adéquat, puis la lança par-dessus une branche solide.
Une chouette passa dans un bruissement d'ailes. Sinon, c'était le silence.
Il leva les yeux vers les étoiles et sauta.
Il était quatre heures.
La chaise tomba de côté.

Pimprenelle a écrit:

Allons-y les filles ! (pardonnez-moi messieurs si vous passez par ici).

Il s'avança sur la pelouse jusqu'à un érable d'une hauteur de trois étages, dont il était cependant impossible d'estimer la taille dans le noir. D'une main, il tenait la ceinture en soie de son peignoir ; de l'autre, une chaise Sheraton aux dimensions mesurées avec soin. Juste assez haute, juste assez profonde, juste assez large.
En dépit de son âge, il monta sur la chaise et grimpa avec l'agilité d'une personne ayant passé toute sa vie dans les arbres. Il ne regarda pas en bas. Il n'y avait rien, là-dessous, qu'il désirât voir.
Il fit à la ceinture le noeud adéquat, puis la lança par-dessus une branche solide.
Une chouette passa dans un bruissement d'ailes. Sinon, c'était le silence.
Il leva les yeux vers les étoiles et sauta.
La chaise tomba de côté.
Il était quatre heures.

Boudiou ! si j'avais trouvé les deux précédents là je cale ! tu as une anti-sèche stp ?

Pimprenelle a écrit:

« Il s'avança sur la pelouse jusqu'à un érable d'une hauteur de trois étages, dont il était cependant impossible d'estimer la taille dans le noir. D'une main, il tenait la ceinture en soie de son peignoir ; de l'autre, une chaise Sheraton aux dimensions mesurées avec soin. Juste assez haute, juste assez profonde, juste assez large. »

C'est beau comme de l'Agota Kristof, C pa 1 ché d'øv. :nawak:

Fulmi a écrit:

Pimprenelle a écrit:

« Il s'avança sur la pelouse jusqu'à un érable d'une hauteur de trois étages, dont il était cependant impossible d'estimer la taille dans le noir. D'une main, il tenait la ceinture en soie de son peignoir ; de l'autre, une chaise Sheraton aux dimensions mesurées avec soin. Juste assez haute, juste assez profonde, juste assez large. »

C'est beau comme de l'Agota Kristof, C pa 1 ché d'øv. :nawak:

A tes souhaits ! fais gaffe en ce moment les virus sont virulents ...

Misstick a écrit:

>>C'est beau comme de l'Agota Kristof, C pa 1 ché d'øv. :nawak:<<

A tes souhaits ! fais gaffe en ce moment les virus sont virulents ...

C'est un tout petit peu trop rédigé pour être du SAS, mais ça ne vaut pas mieux, IMHO.

C'est un auteur canadien Misstick.
Il s'agit de Freud, de Léonard de Vinci ...
D'un asile en Autriche.


Fulmi tu continues à "me les briser", mais sans doute plus qu'hier et bien moins que demain !

Pimprenelle a écrit:

C'est un auteur canadien Misstick.
Il s'agit de Freud, de Léonard de Vinci ...
D'un asile en Autriche.

Ah? S'agirait-il de cet insipide Michel Temblay, donc j'ai renoncé à lire le niaiseux roman La nuit des princes charmants ?

Cela se pourrait : le sujet crétin, le style à chiottes, et la référence à des personnalités connues du grand public, les inévitables Freud et Vinci, comme si la culture mondiale se limitait à cinq ou six blockbusters (mais au Québec, c'est déjà beaucoup)...

Citation :

Fulmi tu continues à "me les briser", mais sans doute plus qu'hier et bien moins que demain !

Tiens, Coline partie, se révèle aussitôt une autre noiseuse. Décidément...

Ben non ö grand maître c'est pas lui.
Attends, deux fois niaiseux dans le même post ça vire au Gérard de Villiers. Gaffe.
La référence à Coline est inutile, j'ai plutôt l'esprit à plaisanter qu'à être blessée ou me laisser entraîner dans quoi que ce soit vois-tu.
Un effort Fulmi, ta vaste culture dont nous profitons en retombées vocabulisiennes, saura peut-être retrouver quelque part même un auteur de chiotteries fut-il canadien.
Sans rancune aucune.

Pimprenelle a écrit:

Ben non ö grand maître c'est pas lui.
Attends, deux fois niaiseux dans le même post ça vire au Gérard de Villiers.

Mais pour un auteur canadien, c'est tout indiqué.

Comme ça ne semble pas être de l'Antonine Maillet, je ne sais pas. C'est p'têt un canadien anglais ? J'ai bien lu une fois unCanadien dont le roman était assez suicidaire (genre Dantec en plus soft), mais j'ai oublié son nom. Ah, si. Jacques Godbout (une histoire américaine). Mais Godbout a un style. Ce n'est donc pas lui.


C'est p'têt traduit ? Auquel cas l'auteur est tout excusé.

Ni maillet/Pélagie
ni Godbout

m'en vais voir sur internet s'il est si inconnu que ça.
Prise en faute de mal-goût ?
Diantre. Il va falloir que je quitte le rayon "je lis comme les grands" pour passer à l'étage supérieur alors.

Au fait : traduit de l'Anglais.

Bon puisqu'on ne se bouscule pas au portillon.
Il s'agit de Timothy Findley : Pilgrim.
Auteur également de l'excellent : le chasseur de têtes.

Je ne connais pas du tout !

tous les deux en poche chez Folio.
J'ai mis un bout de temps à me décider pour le premier (Pilgrim), il ne m'inspirait pas à priori.
Puis je suis allée immédiatement chercher le second.

Croustine a écrit:

Je ne connais pas du tout !

Moi non plus. Mais le tradicteur est si mauvais qu'il ne sait pas dire "pilgrim" en français ?

Qui trouvera l'auteur de ce texte ?

Citation :

J'ai ouy parler que le roy François une fois voulut aller coucher avec une dame de sa cour qu'il aimoit. Il trouva son mary l'espée au poing pour l'aller tuer ; mais le roy luy porta la sienne à la gorge et luy commanda, sur sa vie, de ne luy faire nul mal, et que s'il luy faisoit la moindre chose du monde, qu'il le tueroit ou qu'il luy feroit trencher la teste ; et pour cette nuict l'envoya dehors, et prit sa place.
Cette dame estoit bien heureuse d'avoir trouvé un si bon champion et protecteur de son c..., car oncques puis le mary ne luy osa sonner mot, ains luy laissa tout faire à sa guise.
J'ay ouy dire que non seulement cette dame, mais plusieurs autres, obtindrent pareille sauvegarde du roy. Comme plusieurs font en guerre pour sauver leurs terres et y mettent les armoiries du roy sur leurs portes, ainsi font ces femmes celles de ces grands roys, au bord et au dedans de leur c..., si bien que leurs marys ne leur osoyent dire mot, qui sans cela, les eussent passez au fil de l'espée.

Je suis battue, je ne sais pas.

Ils étaient un peu barbares à l'époque, il n'y a pas à dire.

Dites, on est vraiment obligés d'écrire "c..." ?
Parce que là, on ne sait pas s'il parle du devant ou du derrière.

J'ai copié ce qui est écrit dans le livre. Je n'en sais pas plus que toi, madame saga.

troglodyte a écrit:

Qui trouvera l'auteur de ce texte ?

Citation :

J'ai ouy parler que le roy François une fois voulut aller coucher avec une dame de sa cour qu'il aimoit. Il trouva son mary l'espée au poing pour l'aller tuer ; mais le roy luy porta la sienne à la gorge et luy commanda, sur sa vie, de ne luy faire nul mal, et que s'il luy faisoit la moindre chose du monde, qu'il le tueroit ou qu'il luy feroit trencher la teste ; et pour cette nuict l'envoya dehors, et prit sa place.
Cette dame estoit bien heureuse d'avoir trouvé un si bon champion et protecteur de son c..., car oncques puis le mary ne luy osa sonner mot, ains luy laissa tout faire à sa guise.
J'ay ouy dire que non seulement cette dame, mais plusieurs autres, obtindrent pareille sauvegarde du roy. Comme plusieurs font en guerre pour sauver leurs terres et y mettent les armoiries du roy sur leurs portes, ainsi font ces femmes celles de ces grands roys, au bord et au dedans de leur c..., si bien que leurs marys ne leur osoyent dire mot, qui sans cela, les eussent passez au fil de l'espée.

Serait-ce marguerite de Navarre ? Ou Bonaventure des Périers ?

Non, finalement, ce n'était pas tout à fait le style de Marguerite ou de Bonaventure, un peu trop salé aussi pour eux, peut-être. Je me suis donc orienté vers Bramtome, avec succès : "Vie des Dames galantes", discours I (Sur les dames qui font l'amour et leur mari cocus)

Citation :

Il povero Gatto, sentendosi gravemente indisposto di stomaco, non poté mangiare altro che trentacinque triglie con salsa di pomodoro e quattro porzioni di trippa alla parmigiana : e perché la trippa non gli pareva condita abbastanza, si rifece tre volte a chiedere il burro e il formaggio grattato !
Le pauvre Chat, qui souffrait beaucoup de l'estomac, ne put manger que trente-cinq rougets à la sauce tomate ; et comme les tripes ne lui semblaient pas assez assaisonnées, il réclama par trois fois du beurre et du fromage râpé !

Il me semble que le Veilleur ne trouvera pas la solution chez la Pléiade !