Salad War : L'attaque des batavias

Capitaine Flam a écrit:

Pourquoi géniale , Ben, là, j'ai pas le temps (et pas les idées claires, dans le cirage).

Génialissime, c'est un peu exagéré, je trouve (ayant vu trois épisodes), mais c'est du beau spectacle.

Fool me a écrit:

Capitaine Flam a écrit:

Pourquoi géniale , Ben, là, j'ai pas le temps (et pas les idées claires, dans le cirage).

Génialissime, c'est un peu exagéré, je trouve (ayant vu trois épisodes), mais c'est du beau spectacle.

Oui, c'est surtout pour le spectacle que je trouve ça vachement bien, l'imaginaire visuel des réalisateurs est super. Ce que j'aime dans Star Wars, ce n'est ni le scénario, ni la mise en scène, mais les images, les combats au sabre laser (complètement déjanté : un faisceau laser qui s'arrête à un certain point dans le vide et qui se comporte comme une lame d'acier quand il croise un autre faisceau du même genre, c'est marrant). Le costard de Dark Vador, le walkman en cheveux de la princesse Leia, le lecteur CD de Harison Ford (le faucon millénium), et tous ces trucs kitsh et rigolos.



[quote](ayant vu trois épisodes), mais c'est du beau spectacle.[quote/]



Les trois derniers ou les trois premiers ? Parce que ça n'a rien à voir. Moi ce que je kiffe à donf ce sont ceux de 77 à 83 (ça fait tout de suite plus sérieux quand on cite un truc un peu ancien).

Moi, le grand spectacle, ça m'endort. Je crois que nos points de vue vont trop diverger pour qu'on puisse se comprendre. Enfin, pourquoi pas.

Baptiste a écrit:

Moi, le grand spectacle, ça m'endort. Je crois que nos points de vue vont trop diverger pour qu'on puisse se comprendre. Enfin, pourquoi pas.

Ce n'est pas une question de point de vue, Star Wars on aime ou on déteste, c'est comme le Seigneur des anneaux (moi j'aime pas).

Les Pays-Bas ont dit non !

Citation :

Ce n'est pas une question de point de vue, Star Wars on aime ou on déteste, c'est comme le Seigneur des anneaux (moi j'aime pas).

C'est donc une question de point de vue : certains aiment, d'autres pas, selon leur point de vue, leurs opinions, leur conception du cinéma, etc.
Note que je ne deteste pas. Cela m'indiffère seulement. :)

Baptiste a écrit:

Citation :

Ce n'est pas une question de point de vue, Star Wars on aime ou on déteste, c'est comme le Seigneur des anneaux (moi j'aime pas).

C'est donc une question de point de vue : certains aiment, d'autres pas, selon leur point de vue, leurs opinions, leur conception du cinéma, etc.
Note que je ne deteste pas. Cela m'indiffère seulement. :)

Non, mon bon ami, c'est une question de goût, pas de point de vue. Car d'après mes critères concernant le bon cinéma, Star Wars est un film raté, mais j'aime quand même. A noter que pas mal de films sont dans ce cas : la critique, qui sait en général de quoi elle cause, descend certains films, mais le public, qui s'y connait parfois moins, adore. Cela ne peut pas vraiment s'expliquer, je crois...

Par exemple, je n'ai jamais réussi à comprendre comment on pouvait aimer les bouquins de Marc Lévy, ou de Christine Angot (pour Lévy j'ai une piste : le néo-romantisme moderne ).

Citation :

c'est une question de goût, pas de point de vue.

La on ne se comprend pas. Quelle différence tu fais ?

Citation :

Par exemple, je n'ai jamais réussi à comprendre comment on pouvait aimer les bouquins de Marc Lévy

Fondons un club !!!

Moi c'est Didier Van Cauwelaert qui me fait poser la même question. Son roman Cheyenne est un crime contre la littérature, à moins que ce ne soit une expérience d'écriture automatique...

Bah, Marc Levy, vous n'êtzs pas les seuls à ne pas aimer. j'entends régulierement décrire ses romans comme étant de grosses bouses. :)

Spielberg aime. En tous cas il a racheté les droits d'une de ses bouses, comme tu dis.

Spielberg aime beaucoup de chose (voix trainante et lourde de sous-entendus :)).

... et sourire en coin-coin.

Emilie a écrit:

Spielberg aime. En tous cas il a racheté les droits d'une de ses bouses, comme tu dis.

Il a acheté les droits, ou a pris une option ?

D'ailleurs peu importe. Acheter les droits d'un auteur français, pour Spielberg, c'est peu de chose. Apparemment, c'est le premier Levy qui est en cause, Si c'était vrai. Mais c'est un scénario épatant, ce roman ! Peu importe que Levy soit un bon auteur ou pas, tout sera réécrit, à l'américaine. On dit d'ailleurs que les mauvais romans font de bons scénarios, plus que les chefs d'œuvre.

Levy correspond à un style de roman qui ne doit rien au néo-romatisme supposé de notre époque (Houellebecq serait bien plus néo-romantique, en fait), mais à une recette éprouvée : il existe un public, essentiellement fémionin, très bien identifié, qui aime qu'on lui raconte une histoire pas compliquée, sans effets de style. Il y a plein de romans qui exploitent ce filon, depuis la fin du XIXe siècle (au fur et à mesure que les femmes savent lire).

Quand j'ai parlé de néo-romantisme moderne (sic), c'était pour rire. Je pensais alors à Barbara Cartland, Guy des Cars, etc. Au fait, Bella a décidé de ne plus revenir, c'est dommage, on l'a effarouchée (irréversiblement ?) avec nos histoires de princes charmants lubriques.

A noter que l'histoire d'amour entre Padmé et Anakin dans la 2ième trilo de SW fait penser à un roman de Madame Cartland, alors que la love story de Han Solo et de Leia est beaucoup plus... intéressante.

Capitaine Flam a écrit:

Quand j'ai parlé de néo-romantisme moderne (sic), c'était pour rire. Je pensais alors à Barbara Cartland, Guy des Cars, etc. Au fait, Bella a décidé de ne plus revenir, c'est dommage, on l'a effarouchée (irréversiblement ?) avec nos histoires de princes charmants lubriques.

Ah, le sentimentalisme ? Évidemment, vu come ça… cela n'a rien à voir avec le romantisme…
Bella, à mon avis, est trop occupée à causer Constitution ratée sur Artélio.

Citation :

A noter que l'histoire d'amour entre Padmé et Anakin dans la 2ième trilo de SW fait penser à un roman de Madame Cartland, alors que la love story de Han Solo et de Leia est beaucoup plus... intéressante.

Celle de Solo-Léïa est plus dans la tradition des contes (Perrault, Grimm, Le Chat botté, Le Vaillant petit tailleur…) dans laquelle un roturier séduit et gagne, par ses hauts faits, la princesse. À noter que, sauf erreur, Léïa n'est pas une vraie princesse, puisque ses parents naturels n'étaient pas roi et reine, mais son père un officier.

Et puis, puisque nous en sommes des Bataves à la Guerre interstellaire (le non à la constitution sera-t-il l'acte fondateur de la troisème guerre mondiale ?), je dois dire comme j'ai été frappé par la filiation quasi directe entre la Walkyrie et Siegfried, de Wagner, et L'Attaque des Siths.

Tous les fans de Wagner savent que le thème de la Guerre des Étoiles est directement pompé sur le leitmotiv du jeune Siegfried, et se termine par une citation courte mais très reconnaissable de la fin de la Chevauchée, prélude du troisième acte de la Walkyrie), mais dans le scénario !

Les deux jumeaux dont la mère meurt en les mettant au monde (La Walkyrie), Le personnage d'obiwan, qui confie les jumeaux à élever (comme Wotan confie Siegfried à Mime, dans "Siegfried"), puis revient le visiter en apparition (Siegfried, toujours), les jumeaux séparés qui se retrouvent par hasard (comme dans la Walkyrie), etc. C'est un vrai jeu de pistes !

Dark Vador, en revanche, ne correspond à rien chez Wagner : il n'y a pas de bon qui devient mauvais, mais il y a une malédiction. On peut voir une source pour la Force dans la lance de Wotan qui contient les runes qui dirigent le monde, lesquelles ont un côté clair (le pouvoir absolu) et un côté obscur, la contrainte contractuelle à la quelle est soumis le Dieu, et qui provoque sa perte, l'empêchant de surmonter la malédiction de l'anneau (non, je n'en chaînerai pas sur le SdA qui, lui, est une œuvre miroir de l'Anneau du niebelung (Tétralogie dont la Walkyrie et Siegfried sont les parties 2 et 3).

Citation :

Mais c'est un scénario épatant, ce roman !

Euh... TLGSDLN

C'est bien ce que je reproche aux romans suivants, de tenir plus du scénario que du roman. J'ai trouvé que Sept jours pour une éternité déclenchait des clichés cinématographiques de bas étage, c'est comme si on me racontait un mélange de Nash Bridges et de Charmed : du cul, du soleil, des explosions et des gros flingues...


... distrayant, sans plus.

Citation :

Bella, à mon avis, est trop occupée à causer Constitution ratée sur Artélio.

:?:

Pffff...

Reprenons : que sous-entendais-tu ?

Baptiste a écrit:

Pffff...

Reprenons : que sous-entendais-tu ?

Qu'elle discuterait constitution ratée sur Artélio. Que veux-tu faire d'autre, sur Artélio, que de causer de ce qui rate ?

Sauf que je ne vois pas de Bella sur Artelio.

Pas grave hein, je dois voir des sous-entendus partout.

Baptiste a écrit:

Sauf que je ne vois pas de Bella sur Artelio.

Elle a dû se mettre au niveau de l'élite de la nation et elle surveille son orthographe.

Emilie a écrit:

On dit d'ailleurs que les mauvais romans font de bons scénarios, plus que les chefs d'œuvre.

En effet. Hitchcock, par exemple, n'a jamais adapté que des romans de gare.

Citation :

Emilie a écrit:
On dit d'ailleurs que les mauvais romans font de bons scénarios, plus que les chefs d'œuvre.

Je n'ai jamais dit ça ! Full me en a la paternité.

Pour revenir sur les romans et les scénari, il y a Tonino Benacquista qui en plus d'écrire de bons romans, a un réél talent d'écriture cinématographique ; dans ses bouquins, on "voit" la scène, on en a des souvenirs précis, on serait capable de dessiner ses personnages, ses décors, etc.