La guerre des poils, parodie de SW

Il y a longtemps, vraiment très longtemps, dans une galaxie lointaine, vachement lointaine...


RASE
WARS

(LA GUERRE DES POILS )

Episode IIIVI

(Un nouveau rasoir)

La galaxie vit des temps très difficiles, il est dur de trouver un job et les nanas sont de plus en plus farouches. Mais il y a pire, l’obscur Empire Noir a rasé tous les jédailles, un ordre de chevaliers qui garantissait la rigolade dans l’univers. Il en reste cependant un qui a réussi à leur échapper et laisser pousser ses poils, car l’Empire ignore son existence, le fameux Obiken Wanabi.

L’Empire obscur projette de construire une arme redoutable qui peut rendre imberbe les habitants d’une planète toute entière.

Mais une poignée de résistants s’est emparé des plans du Rasoir Noir. L’empire les a découvert, et Dark Lunettes, un grand brun ténébreux, bras droit de l’Empereur, s’est mis à leur poursuite…

Le Piaf Millénium, un lecteur CD intersidéral, avec à son bord le capitaine Bolos et son fidèle Ciche-Kebab le cookie, un extraterrestre très poilu, était poursuivi par des prises mâles intergalactiques. Le vaisseau de Bolos ne voulait pas passer en avance rapide, la situation était critique. C’est que Bolos avait réussi à s’emparer des plans de la nouvelle arme du sinistre empire noir (pas au sens ou ses membres sont tous des nègres, mais au sens ou ils sont vachement méchants, les impériaux). Le capitaine Bolos avait réussi à s’en emparer au cours d’une mission très périlleuse qui lui avait été commandée par l’Alliance rebelle blanche (pas au sens ou ils ont tous le visage pâle, dans l’Alliance, mais au sens ou... oui c’est ça, ils sont hyper gentils, vous avez compris). On l’a deviné, Bolos et son fidèle compagnon à poils roux étaient des mercenaires, ni très gentils, ni vraiment méchants, ils étaient dans la zone grise quoi. Donc, l’Empereur noir avait lancé ses sbires à la poursuite de Bolos et ceux-ci lui tiraient dessus avec leurs rayons laser électriques, mais comme les membres des troupes impériales étaient bigleux comme des taupes de la planète myopa, ils tiraient toujours à côté. L’avance rapide du Piaf Millénium ne fonctionnant pas, les chasseurs électriques finirent quand même par rattraper Bolos et son fidèle Chiche-Kebab. Ils emplafonnèrent la Piaf Millénium et, sans faire de constat, les troupes blanches de l’Empire noir débarquèrent dans le vaisseau du mercenaire (NB : blanches parce qu’ils sont habillés tout en blanc, pas parce qu’ils sont gentils !). S’ensuivit alors une fusillade au pistolet laser dans laquelle les troupes blanches impériales visaient comme d’habitude comme des manches, mais leur grand nombre eut raison de Bolos et de son ami velu. Les troupes impériales tenaient en joue le capitaine Bolos (à bout portant).

Le sisnistre Dark Lunettes, un grand brun ténébreux habillé tout en noir (et très très méchant) pénétra alors dans le vaisseau sur une musique très lyrique. Il s’approcha lentement du capitaine Bolos et le saisit par les noix. L’étreinte faisait très mal au mercenaire gris qui se débattait.

- Où sont les plans du Rasoir Noir, Bolos ? Demanda Dark Lunettes à son ennemi de toujours en lui serrant les balloches et en le soulevant à un mètre du sol.

- J... J... Je... Ouilleouilleouille... Je... ne sais... pas... Ouilleouilleouille. Répondit le capitaine du Piaf Millénium.

- Ouaf ! Ouaf ! Fit en écho Chiche-Kebab.

- Tu mens. Dit alors Dark Lunettes à l’adresse de celui qu’il tenait à sa merci.

- ...Ouilleouilleouille... Non... Ouilleouilleouille... C’est pas des mythos... Ouilleouilleouille... J’étais juste... Ouilleouilleouille.... en mission... Ouilleouilleouille... Diplomatique... Ouilleouilleouille... vers la pla... Ouilleouilleouille... Nète... Ouilleouilleouille... Régalade.

- Depuis quand t’es ambassadeur Bolos ? Tu me prends pour une pomme ?

- Ouilleouilleouille... Nan... Ouillouilleouille... Pour une cacahuète doublée d’une tapette... Ouilleouilleouille... Lâche-moi, je t’en supplie... Ouilleouilleouille...

Dark Lunettes lâcha la grappe du capitaine Bolos et donna l’ordre aux troupes blanches de le faire monter à bord d’une prise mâle intergalactique et de l’emmener sur l’Etoile Faucheuse, la station spatiale où se construisait le Rasoir Noir.

Il faut faire ici une pause dans le récit pour expliquer ce qu’est le rasoir noir : c’est une arme redoutable qui fonctionne à l’électricité ou au gaz, et qui peut rendre imberbe une planète toute entière. Car en effet, les habitants de la galaxie, avant l’avènement de l’Empire, avaient l’habitude de se laisser pousser les poils du corps, les cheveux, la barbe, etc. Et surtout, ils avaient l’habitude de rigoler souvent. Mais l’Empereur avait le coeur triste, il n’aimait pas rigoler, et il détestait les poils.

Reprenons donc, voici la suite de l’histoire :

Donc, le capitaine Bolos fut emmené sur l’Etoile Faucheuse. Dark Lunettes fit fouiller le Piaf Millénium de fond en comble, il n’y trouva pas trace des plans volés du Rasoir noir. En fait, Bolos avait chargé deux robots, Zipo et 2 Mé 2, de transporter sur eux les précieux plans et les avait éjectés dans une capsule juste avant l’arrivée des troupes blanches.

La capsule enfermant les deux robots, qui eux-mêmes enfermaient les plans de l’arme de l’Empire, atterrirent sur une planète paumée au fin fond de la galaxie. Ils étaient dans un désert rempli de dunes de sable. Zipo, un tas de ferraille bourré d’électronique et d’apparence humanoïde, avait mal supporté le choc de l’atterrissage.

- Bip, bip, bup, boup, j’ai mal à tous mes circuits, bip, bip... Mais, par le Grand Architecte de l’univers, où sommes nous donc ?

- Tût tût tût tût, répondit 2 Mé 2, un tas de ferraille bourré d’électronique et à l’apparence d’une poubelle montée sur roulettes.

- Je n’ignore pas que tu l’ignores mon cher Mé 2, mais je crois que tu ferais mieux de me suivre dans cette direction, vers le soleil couchant.

- Tût tût tût.

- Ah ! oui ! C’est exact Mé 2, il y a vingt six soleils par ici, mais où avais-je la tête ? Bon, suivons le plus brillant, et que Le Grand Concepteur de l'imprimante à jet d'encre soit avec nous.

Et ils marchèrent longtemps, longtemps... Sous vingt six soleils de plomb qui faisaient fondre les leurs.

Ils furent arrêtés dans leur quête de civilisation par des petits bonhommes noirs qui les court-circuitèrent avec des électrocuteurs. Les petits bonhommes noirs emportèrent les deux robots dans leur immense véhicule, une benne à ordure montée sur roulettes, et les vendirent dans une brocante organisée par le syndicat d’initiative d’un bled encore plus paumé que la planète elle-même.

Le jeune Luc Starfucker, accompagné de son oncle Barnabé, se promenait ce matin là dans la brocante pour y trouver des trucs utiles et pas chers pour leur ferme. Le jeune Luc et son oncle étaient rasés des pieds à la tête, contrôle de l’Empire obscur oblige. Le jeune Luc aperçut les deux robots.

- Tonton ! Regarde ces deux robots, ils sont si mignons. On pourrait pas les acheter dis ?

- Nan, Luc ! On doit déjà acheter des bougies neuves pour le tracteur anti-gravitationnel, commence pas à me casser les couilles à vouloir acheter des gadgets.

- Mais on en aura besoin pour ramasser la merde des bangas (sorte de grosses vaches extraterrestres très poilues qui donnent un lait très crémeux apprécié dans toute la galaxie).

- Bon, OK, mais c’est toi qui les nettoiera et qui leur changera les piles, sinon tu te démerdes s’ils rouillent, compris.

- Compris tonton Barnabé.

Et ils achetèrent Zipo et 2 Mé 2, les amenèrent jusqu’à leur ferme, et Luc les astiqua avec de l’huile d’olive vierge extra. Zipo appréciait.

- Huuum... Que c’est bon, Monseigneur Luc.

- Calme-toi l’engin, je suis pas robosexuel.

Il passa au graissage des circuits de 2 Mé 2.

- tût tût.

- Qu’est-ce qu’il dit ? Demanda le jeune fermier à Zipo.

- Il annonce qu’il a un message très important à faire parvenir de toute urgence à un certain Obiken Wanabi, qui habite sur cette planète, Monseigneur Luc.

- Arrête de m’appeler comme ça Zipo, j’ai l’impression que tu vas me mettre ton tuyau de vidange où je pense.

- Que Monsieur Luc ne s'inquiète pas. Je respecte l’orientation sexuelle de Monsieur Luc, même si j’ai du mal à comprendre qu’on puisse éprouver du désir pour une humaine à la peau molle et à l’intelligence Ô combien inférieure à celle d’un robot. Si je peux me permettre...

- Tu peux pas fermer ta gueule deux minutes, t’es vraiment une pipelette pour un robot de troisième génération.

- Deuxième génération en fait Monsieur Luc, je...

- Ta gueule !

- Bien Monsieur Luc.

- Dis-moi plutôt qui est ce... Obiwen Kanabi.

- Je ne sais pas Monsieur, mais c’est Obiken Wanabi, pas Obiwen Kanabi.

- On s’en fout, quel message veut-il lui transmettre ?

- Tu entends Mé 2 ? Alors répond !

- Tût tût.

- Qu’est-ce qu’il dit ?

- Il déclare qu’il ne parlera qu’en présence de son maître, le seigneur Obiken Wanabi, et il répète que son message est d’une extrême importance pour l’avenir de la galaxie.

- L’avenir de la galaxie ???!!! Cet Obiken fait-il partie de l’Alliance Comique Universelle qui résiste à l’Empire noir ? Je me demande s’il ne veut pas parler du vieux Ken.

- Une chose à la fois Monsieur Luc ; qui est le vieux Ken ?

- Un ermite hirsute qui vit dans une grotte à quelques kilomètres d’ici. Mais répond d’abord à ma question, vous étiez au service des rebelles ?

- Bien sûr que oui Monsieur Luc. Nous étions sur le vaisseau de Monseigneur le capitaine Bolos, et nous avons été intercepté par les chasseurs de l’Empire. Maître Bolos nous a placés dans une capsule et nous a éjectés, puis nous nous sommes retrouvés sur cette planète. Que le Grand Commutateur Sidéral soit loué, ils n’ont pas découvert la base secrète de la rébellion, le Piaf Millénium n’a pas eu le temps d’atteindre la planète Régalade.

- Quel message ? Demanda encore Luc.

- je ne sais pas Monsieur Luc, c’est 2 Mé 2 à qui a été confié le soin de le transmettre à je ne sais quel farfelu poilant et encore poilu.

- Bien, on va peut-être aller voir le vieux Ken, peut-être qu’il a la clef de cette histoire.

Au petit déj, Luc parla à son oncle du message que contenait le robot qu’il avait acheté à la brocante.

- Il dit qu’il appartient à un certain Obiwen Kenabi ou un truc comme ça. Ca serait pas le vieux Ken qui habite dans les grottes ?

- J’en ai rien à foutre, ce robot est à nous, on a casqué assez cher pour lui. Et puis ce vieux Ken est gâteux, il n’a rien à faire avec un robot, finis tes corn flakes et ferme ta gueule, pt’it con.

- Mais, tonton...

- J’veux pas l’savoir.

- J’en ai marre de bosser dans cette ferme. Il pleut jamais par ici, c’est normal que les récoltes soient mauvaises. J’pourrais pas toujours te filer un coup de main, il faut que je parte à la spatio-école pour apprendre à conduire des vaisseaux stellaires, y a que ça à faire dans cette galaxie de merde. Y a pas un cinoche, pas un bouquiniste, pas de jeux vidéos, pas d’télé, rien que des bistrots mal famés où on risque de se faire arnaquer au mieux.

- Alors là, tu bougeras pas d’ici avant dix piges, c’est le temps qu’il faut pour qu’il flotte sur cette foutue planète. Et puis tu m’effaceras la messagerie de ce petit robot qui commence à me casser les couilles. Finis ton bol et vas au turbin, feignasse, j’veux plus discuter avec toi.

- Bien tonton.

Malgré ce que lui avait dit son oncle Barnabé, Luc Starfucker voulut quand même savoir de quoi parlait le message de 2 Mé 2. Il passerait outre les recommandations de son oncle et partirait voir le vieil ermite.

Il embarqua les deux robots et ils prirent le chariot antigravitationnel en direction des grottes de la planète Tafouine. Quand ils arrivèrent devant les grottes, les petits bonhommes noirs étaient là eux aussi et ils tentèrent de court-circuiter à nouveau les deux robots, mais un grand bonhomme en burnous les en empêcha en leur lançant des caillasses.

- Foutez le camp ! Bande de petits salopards ! Criait le grand bonhomme en burnous.

Il s’approcha du jeune Luc Starfucker et ôta sa capuche. Luc reconnut alors le vieux Ken, sans doute le dernier habitant de la planète Tafouine à être barbu et à avoir autant de cheveux sur la tête.

Le vieux Ken se tourna vers les deux robots.

- Salut les gars ! Ca baigne dans l’huile ?

- Ken, vous êtes ken Wanabi ? Demanda Luc à celui qui avait sauvé ses deux robots de la casse.

- Oh ! Ca fait perpète que j’ai pas entendu ce nom-là, répondit le barbu.

- Alors, il est mort ?

- Non, pas encore... C’est moi Obiken Wanabi.

- Ouais, y avait longtemps que j’avais deviné, mais je voulais savoir si vous alliez vous débiner.

- Sache qu’un jédaille ne se débine jamais, mon jeune ami.

- Un jédaille ? C’est quoi ça, un jédaille ?

- Oh, vois-tu, il y a très longtemps, avant l’invention des cafetières numériques, avant même la première diffusion d’Amour et passion à la télé, il y avait un ordre de chevaliers qui mettait de l’ambiance dans la galaxie, ils racontaient des blagues, faisaient des farces, et aspiraient à la sagesse. Je suis un des derniers représentants de cet ordre prestigieux.

- UN des derniers ? Ça veut dire que vous n’êtes pas le seul ?

- Non, il y a aussi un nain vert à oreilles pointues du nom de Soda, mais il habite vachement loin d’ici.

- Ce robot (Luc désigna 2 Mé 2) que je viens d’acheter pour cinquante balles intersidérales m’a dit qu’il vous appartenait, et qu’il avait un message pour vous.

- Bien, consultons sa messagerie.

Et le vieil Obiken Wanabi appuya sur un des nombreux boutons qui se trouvait sur 2 Mé 2, le petit robot qui fait tût tût. Un hologramme apparut alors : une jeune femme coiffée bizarrement demandait de l’aide au vieil Obiken, et lui annonçait que 2 Mé 2 contenait dans son disque dur de 800 giga-octets les plans d’une arme que construisait l’Empire en ce moment même. Il fallait qu’Obiken réussisse à acheminer les plans sur la planète Régalade.

- Les plans d’une arme ??!! Mais c’est vachement dangereux ! S’écria Luc.

- Oui, mais si la Farce est avec nous, nous pourrons y arriver. Répondit le vieux jédaille.

- Nous ???!!! Mais vous êtes ouf ou quoi ?! Moi je viens pas avec vous, il faut que je m’occupe de la ferme et tout, sinon mon tonton va m’interdire les sorties.

- Ne t’en fais pas pour ton oncle Luc, c’est une vieille tapette qui flippe de tout et qui a le mal de l’espace par dessus le marché.

- Comment connaissez-vous mon tonton ?

- Oh, eh bien, je connais toute ta famille, ton père, ta mère, ta soeur...

- Mon père ???!!! Ma mère ???!!! Ma soeur ???!!!

- Oui enfin, on verra ça plus tard. Je peux juste te dire que ton père était un jédaille très brave, jamais le dernier à déconner. Mais un jédaille noir nommé Dark Lunettes, ennemi de la rigolade et des poils, l’a tué en lui rasant la barbe de trop près avec un rasoir laser trop affûté.

- Vous avez connu mon père ???!!!

- T’es bouché ou quoi ?! J’viens de t’le dire !

- OK, je partirais avec vous pour venger la mort de papa.

- Ôh ! Pour ça, tu auras besoin de maîtriser la Farce, jeune Starfucker. Regarde (Obiken Wanabi dessina un symbole sur une feuille de papier avec son crayon de papier) :

Tu vois, ça, le côté blanc avec un téton noir au milieu, c’est le côté clair de la Farce, il permet de faire rigoler tes ennemis et ainsi de les neutraliser, et les faire passer du côté clair. L’autre côté, l’obscur, c’est la vacherie, la sournoiserie et la tristesse. Il faut te méfier de ce côté sombre, c’est lui qui a fait basculer Dark Lunettes dans les ténèbres de la fourberie et en a fait un pince-sans-rire, ce qui l’a conduit à saigner ton père comme une truie. A propos de Farce, en voici une bien bonne : Qu’est ce qui est bleu et qui fait pshiiit ?

- Sais pas.

- Une aspirine en survêt. Ha ha ha ha...h... heu..., hem, ça ne te fait pas tellement rire, hein ? Ahh ! ...c’est que je suis un has been.

- Mais non, mais non, voyons, dit Luc pour rassurer le vieux jédaille. Vous êtes un peu rouillé, c’est tout, un peu de pratique et ça va revenir.

- Oui, peut-être, et puis il ne faut surtout pas tomber dans la nostalgie et la mélancolie, le piège du côté sombre. Allons, je vais faire un tour au bistrot du village pour y chercher notre transport pour Régalade, il y a plein de pilotes et de mercenaires à l’âme grise qui vont là-bas pour picoler et se taper des extraterréticiennes. Toi, tu vas rester là et t’entraîner à manier cette tige laser.

Obiken tendit à Luc un tube en fer duquel sortit un faisceau de lumière violette.

- Waoow ! C’est génial ! Mais comment ça se fait que le faisceau laser s’arrête à un certain point dans le vide ?

- C’est la magie de la Farce, jeune padavoine (apprenti jédaille, NDA). Cette arme rigolote d’une époque bien plus marrante à été conçue par le premier de tous les jédaille, Un certain Jean Claude. C’est pour ça qu’on distingue entre l’ère d’avant JC et celle d’après JC. En tout cas, il devait en fumer de la bonne.

- Cette tige appartenait à ton père, il voulait qu’elle te revienne. Quand tu auras fini de jouer avec, voici un transfo pour la recharger.

Et le sage mais plus aussi drôle qu’avant Obiken Wanabi partit pour le bistrot à la recherche d’un vaisseau qui le conduirait, lui et son jeune apprenti jédaille, vers la planète Régalade, pendant que Luc apprenait à se servir d’une tige laser et se laissait pousser la barbe dans la grotte de son nouveau maître.

Le vieux jédaille pénétra dans le quartier le plus mal famé de la planète Tafouine, un vrai coupe gorge, un repère de fripouilles, de brigands, de canailles, de filous, d’escrocs, de coupe-jarrets, de truands, de bandits, de scélérats, de souteneurs, mais tout de même gentils puisque la plupart d’entre eux n’aimaient pas beaucoup l’Empire Obscur.

Il entra dans le bistrot le plus dégueulasse et commanda un diabolo menthe (les jédailles ne boivent pas d’alcool, c’est interdit par leur religion, NDA).

La moitié des types qui glandaient et cuvaient là étaient des extraterrestres, c’est à dire des types avec des trognes pas catholiques. Certains ressemblaient à des mouches à merde géantes, d’autres avaient de gros yeux rouges. Obiken questionna un client de couleur bleu schtroumpf à côté de lui au bar, et qui consommait un breuvage de la même couleur que lui. Il lui demanda si il connaissait des mercenaires qui avaient une guimbarde dans le coin.

- Zeu connais des tas de types qui ont un vaizeau zpazial, étranzer. Mais zelui qui a l’enzin le plus rapide z’appelle Zocola, il tient une boîte de nuit dans les nuazes. Tu le trouveras au dezzu d’izi, à 1000 pieds d’altitude.

- Merci bien, mon ami.

- Hep, minute, bonhomme ! Tu me dois un verre pour zette info.

- Alors tu vois, c’est trois scientifiques qui discutent, il y a un ingénieur, un biologiste et un mathématicien. Ils voient deux personnes entrer dans un immeuble. Une heure plus tard, trois personnes ressortent de l’immeuble. Alors l’ingénieur dit : “Les données initiales étaient fausses”. Le biologiste dit : “Mais non, c’est simple, ils se sont reproduits”. Et le mathématicien conclut : “Si une personne entre encore dans l’immeuble, il redeviendra vide”... Ha ha ha ha ha ha !

- Z’ai rien capté, dit l’extraterrestre.

- Hem... C’est que je l’ai pas bien raconté.

- Arrête tes conneries bonhomme, te fous pas de ma gueule, tu te prends pour un zédaille ou quoi, avec tes blagues à deux balles ?

- Bon, tu l’auras voulu.

Et Obiken Wanabi dégaina sa tige laser qui fit valdinguer la tête de l’extraterrestre.*

Le vieux maître éteignit sa tige laser et la rengaina, puis il sortit rapidement vers la sortie, en n’oubliant pas de laisser une pièce de dix balles intersidérales sur le comptoir. Une fois dehors, il leva les yeux au ciel et y aperçut la discothèque indiquée par le pauvre extraterrestre bleu. Des néons rouges clignotants écrivaient le nom de la boîte : “Le village dans les nuages”. Il appela un taxi anti-gravité qui le conduisit jusque là haut. A l’entrée veillait un videur extraterrestre en costard et noeud pap’, comme un cerbère à la porte des enfers. Le gorille ne voulut pas laisser Obiken pénétrer les lieux.

*Oui, je sais, ça semble pas très gentil de faire ça pour un jédaille. Mais il faut se rappeler que ça se passe il y a vachement longtemps et vachement loin d'ici, c'est une autre culture.

- Toi, tu rentres pas.

- Alors, tu vois, c’est une dame qui demande à une petite fille : “Qui est-ce qui t’a acheté cette belle robe ?” La petite répond : “C’est mon arrière... arrière... arrière grand-mère.” “Ton arrière arrière arrière grand mère ?! Mais ce n’est pas possible !” “Si c’est po... po... possible.”

Et le videur se fendit la poire. Pour une fois, le vieux jédaille avait réussi à utiliser la Farce avec efficacité ; c’était pas trop tôt.

A l’intérieur, des extraterrestres et des humains swinguaient, groovaient, se dandinaient et se balançaient au son d’une musique rythmée. L’allure du vieil Obiken contrastait avec celles des danseurs et danseuses sur la piste. Une charmante extraterrestre l’aborda :

- Saluuuut mon chou ! Tu veux danser ? Ils passent du zoub. J’adore cette musique, et j’adore les hommes mûrs aussi.

- Merci jeune fille, mais je n’ai pas très envie de guincher. Connaîtrais tu un certain Socola ?

- Socola ? Nan, connais pas...

Obiken alla alors s’asseoir sur une banquette en face de la piste de danse. Au bout de quelques minutes d’attente, un individu de forme humanoïde fit son apparition, il avait la peau marron, une chemise avec un col pelle-à-tarte, des godasses écrase-merdes, un pantalon à pattes d’éléphant en cuir de banga et une grosse boule de poils noirs et crépus à la place des cheveux. Il s’installa près du vieux Wanabi en croisant les jambes.

- Hello bwozew ! Alowe, tu t’amuses bien ?! Demanda l’étrange bonhomme. Il parlait fort à cause de la sono à fond.

- Vous connaissez le patron de cette boîte ?!!! Demanda à son tour Obiken.

- Bien suwe ! C’est moi le patwon ! Je me pwésente : Funky Chocolat !

- On m’a dit que vous aviez un vaisseau très rapide !

- Le plus wapide de toute la galaxie bwozew ! Pouwquoi ?!

- En fait, voilà, j’ai besoin d’aller sur la planète Régalade ! Très vite ! Avec un ami et deux robots !

- Mais y faut que j’fasse touwner ma boîte moi ! J’veux bien, mais ça va te coûter la peau du cul bwozew !

- L’argent n’est pas un problème ! Il nous faut partir vite !

- Okay bwozew, weviens avec ton pote dans une heuwe ! Le Disco Déliwium sewa pwet à mettwe les gaz vewe Wégalade ! Mais j’te pwéviens bwozew ! Dans l’espace, il faudwa m’appeler “capitaine” Funky !

- Vous êtes extraterrestre n’est-ce pas ?! Je n’en avais jamais vu des comme vous !

Wanabi avait posé cette question à cause de la pigmentation de la peau de son interlocuteur et de son pif épaté.

- Mais non bwozew, j’suis un vwè humain ! Le seul black de toute la galaxie !

- C’est un miracle de la Farce !

- Oh, je cwois pas twop à ces connwies. Mais c’est funky comme doctwine, bwozew !

- D’accord, rendez-vous dans une heure !

Pendant ce temps, le jeune Luc Starfucker avait fini de faire joujou avec sa nouvelle tige laser et rentrait à la ferme pour dire adieu à son tonton et à sa tata.

Quand il arriva devant la ferme, celle-ci avait été détruite. Elle n’était plus qu’un tas de poussière, encore fumante des tirs de lasers qu’elle avait subi.

Luke était anéanti. L’obscur Empire avait dû suivre la trace des deux robots et tomber sur son oncle Barnabé et sa tante Gertrude. Maintenant, Luc avait une raison supplémentaire de vouloir se venger de l’ignoble Empereur, qui avait décimé toute sa famille : d’abord son père, puis son oncle et sa tante, il n’avait plus aucune famille, l’Empire la lui avait enlevée. Cela renforça son désir de rejoindre l’alliance rebelle pour combattre l’abject Dark Lunettes.

Luc repartit à la grotte d’Obiken Wanabi. Le maître jédaille avait alors fini sa prospection et l’y attendait.

- Qu’est-ce que tu foutais ?! Ca fait dix minutes tafouiniennes que je poirote ! Il faut partir tout de suite !

Le vieux jédaille et le jeune Starfucker rejoignirent le capitaine Funky à l’astroport de Tafouine.



***



Pendant ce temps, à l’autre bout de la galaxie verte (oui, de loin, cette galaxie paraît légèrement verdâtre, à cause de ses nombreuses planètes forestières et de ses soleils dégageant plein de rayons Gamma). Donc, pendant ce temps, à l’autre bout de la galaxie verte, l’infâme Dark Lunettes avait capturé le capitaine Bolos et son fidèle Chiche Kebab et l’avait amené à bord de l’Etoile Faucheuse, la base spatiale de l’Empire Obscur. Le ténébreux jédaille sapé tout en noir avait préparé pour le mercenaire un congélateur de 2 mètres de haut. Il plaça donc de force le capitaine Bolos dans le congélo géant. Chiche Kébab se révolta en aboyant, il balança un coup de coude dans les côtes d’un officier de l’Empire qui fit valdinguer ce dernier à dix mètres dans les airs. Puis il tenta de briser la chaîne de ses menottes, sans succès. Les troupes blanches lui jetèrent alors un os de banga à ronger. Mais le cookie se saisit de l’os et le balança violemment dans les lunettes du monstrueux Dark qui se brisèrent.

- Merde !!! Saloperie de clebs !!! Mes lunettes !!! ... Qu’on lui mette une muselière !

- Mais, Monseigneur, il va nous déglinguer !

- Alors amenez le véto pour le faire piquer !

- Le véto est malade Monseigneur, il a été mordu par l’Empereur mercredaille dernier.

- Bordel de merde de bordel de merde !!! ... Alors assommez-le avec une clé à molette que vous trouverez dans leur foutu vaisseau. Il faut vraiment tout vous dire, merde !

- Bien Monseigneur.

Et le pauvre compagnon récalcitrant du capitaine Bolos fut cogné par son propre outil de travail. On l’emmena dans une cage pendant que Darky alla changer ses binocles.

Dark Lunettes n’avait pas tué son ennemi juré, le capitaine Bolos, il avait préféré le livrer à Babar la Crotte, un parrain de la mafia tafouiniènne qui devait son surnom à sa ressemblance avec une grosse chiure de banga, et à qui Bolos devait 250 balles intersidérales suite à une mission pour son compte qu’il avait ratée comme un bleu.



Dark Lunettes avait changé sa paire de triples foyers et se dirigeait d’un pas assuré et sur une musique angoissante vers la salle des cachots de l’Etoile Faucheuse. Il s’arrêta devant la cage où était retenue prisonnière la princesse Lubia Orgasma ; deux membres des troupes blanches étaient avec elle et tentaient de lui faire révéler où se trouvait la base des joyeux rebelles. Quand ils s’aperçurent de la présence de Dark Lunettes, ils claquèrent les talons et se tinrent droit comme si on leur avait mis un balai dans le fion.

- Alors, elle a parlé ? Demanda le Seigneur à l’âme noire et aux lunettes de même couleur.

- N... N... Non, Mon... Monseigneur, répondit l’un des méchants tout en blanc avec une voix tremblante, on a... tout essayé… le pentothal, les guilis au pieds, le ni oui ni non, et même le cunnilingus. C’est... c’est une coriace, elle n’a rien voulu avouer.

- Vous êtes vraiment des bangas ! Mais c’est pas grave, je connais un moyen infaillible de la faire baver cette conne.

Le grand méchant Dark Lunettes ordonna qu’on dirige l’Etoile Faucheuse vers la planète Régalade. Une fois arrivé à proximité de cette jolie planète bleue, il fit amener la princesse Lubia sur le pont de la base (oui, c’était une base avec un pont, comme dans un navire). Un énorme hublot permettait de voir la planète Régalade.

- Regardez votre belle planète Princesse, dit Dark Lunettes, c’est peut-être la dernière fois que vous la voyez.

- Comment ça ? Répondit la princesse.

- Si tu m’balances pas où sont tes copains de la rébellion, je transforme ta jolie planète où tu as passé toute ton enfance en nébuleuse.

- Vous êtes horrible, Dark Lunettes !

- Merci du compliment poupée. Braquez la planète et préparez le rayon de la mort.

- Nooooooooon !!!!!!!!!!! Cria la princesse Lubia. Je vais vous dire où se cache la Rébellion, mais ne bousillez pas ma petite planète chérie avec tous ces innocents qui sont dessus.

- OK, alors, ils sont où ?

- Sur la planète Glagla, dans le système Freego.

- Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Pauvre conne... Détruisez-moi cette planète de merde !

Et sa chère planète explosa sous les yeux exorbités de la princesse Lubia.




***

Retournons de l’autre côté de cette foutue galaxie très lointaine et très vieille. Obiken, Luc et le capitaine Funky s’y apprêtaient à quitter la planète Tafouine à bord du Disco Délirium, le vaisseau de Funky.

- Bon, voila, bwozew, ça va vous coûter 100 biftons pouw le voyage et encowe 100 pouw l’assuwance.

- Quoi !!?? S’exclama le jeune Stafucker ? Même une poule de luxe de la planète Fantasma ne coûte pas aussi cher !!! C’est scandaleux !

- Calme-toi mon jeune ami, dit alors le vieux maître jédaille, nous pourrons payer, dès que nous aurons atteint la base de la rébellion.

- La base de la wébellion !? S’exclama le capitaine Funky, mais alowe c’est vachement dangeweux ! En plus, j’ai pas l’habitude de faiwe cwédit !

- Ne t’inquiète pas négro, tout se passera bien, et on te filera une rallonge de dix sacs à l’arrivée à l’astroport.

- Ok mec ! Ca mawche. Bon, on embawque alowe.


Et les trois bonhommes et les deux robots se retrouvèrent à bord du vaisseau aux ailes en forme de W. A l’intérieur, Luc était impressionné par le tableau de bord du Disco Délirium.

- C’est quoi ça ? Ca sert à quoi ?

- Touche pas à ça mec ! C’est les basses, il faut pas les déwégler.

- Et ça ? C’est quoi ?

- Je t’ai dit de toucher à wien ! C’est le niveau de liquide de fweins, maintenant va t’asseoiw et boucle ta ceintuwe.

Les stroboscopes de la boîte de nuit intersidérale se mirent en marche et l’équipage s’envola dans les airs pour franchir la stratosphère de Tafouine. Le capitaine Funky suivait la direction qu’Obiken lui indiquait.

- Nan !! Il fallait prendre la deuxième étoile à droite, faites demi-tour !

- Ok, ok, mec, y’a pas d’pwoblème.

Ils étaient à mi-chemin de la planète glacière du Système Freego, où se planquaient les rebelles, quand tout à coup, les platines du Disco Délirium se rayèrent. Le capitaine Funky décida de s’arrêter sur la prochaine planète pour les changer. Ils firent encore quelques centaines de mégamètres et ils virent une lune où se poser.

Le capitaine Funky approcha son W-wings de l’astre, et plus il s’approchait, plus il lui semblait que cette lune n’était pas une lune.

- C’est une station orbitale géante et toute ronde ! S’exclama Obiken Wanabi qui regardait l’Etoile Faucheuse à travers le hublot du cockpit du Disco Délirium.

- Mewde alowe ! Il faut faiwe demi-touwe !

Mais il était impossible de s’enfuir. Un énorme champ magnétique les attirait inexorablement vers la grosse boule de fer.

- Ils ont foutu un gros électro-aimant sur leur boîte, dit Luc.

- Avec la taille de ce machin, leuw aimant doit etwe énowme !

Le Disco Délirium ne put faire autrement que de se poser dans le hangar de l’Etoile Faucheuse. Les troupes blanches de l’Empire Noir n’allaient pas tarder à les assaillir et à les sortir de là en les traînant par la tignasse. Mais le capitaine Funky eut une idée de génie : il planqua tout l’équipage ainsi que ses barrettes de Chikt (une plante médicinale locale interdite par l’Empire) dans la soute à bagages de l’appareil. Ainsi les troupes blanches ne trouvèrent rien ni personne en entrant dans le vaisseau du capitaine Funky. Rien ou presque.

- Waow ! Génial ! Des vieux 4 500 tours de Big & the Bang ! Dit l’un des white troopers en trouvant un vieux disque après avoir fouillé le vaisseau. Le capitaine Funky faillit en faire une crise de nerfs et trahir sa présence, mais il sut se retenir à temps, ce qui était très difficile car cet album était alors devenu introuvable chez les disquaires de la galaxie.

Quand les troupes blanches eurent déserté le Disco Délirium, Luc, Obiken, Funky et les deux robots sortirent de la soute à bagages.

- Je vais sortir d’ici pour neutraliser le gros aimant. Déclara Obiken.

- Ok bwozew, moi je weste ici, je vais fumer un pt’it twuc pouwe me calmer les nèwe.

- Et moi, qu’est-ce que je fous ? Demanda Luc Starfucker.

- Toi tu ne bouges pas d’ici et tu surveilles le vaisseau. Lui répondit le sage jédaille...

...qui partit avec un pot de colle trouvé dans le Disco Délirium en direction de l’électro-aimant.



Luc faisait le guet à l’entrée du vaisseau pendant que le capitaine Funky se détendait en tirant sur du chikt enroulé dans une feuille et embrasé à son extrémité. Ce qui n’était pas du goût de Zipo, le robot diplomate et présumé anthroposexuel :

- L’odeur de cette chose est à peine supportable Monseigneur Funky, vous ne devriez pas fumer autant et...

- Oh la fewme le wobot ! Et m’appelle pas Monseigneuwe, moi je n’aime que les jolies poupées blancheatwes.

C’est alors que deux bleus vêtus de blanc des troupes de l’empire noir s’approchèrent du Disco Délirium. Luc Starfucker vit rouge, il était vert de rage que ces salauds aient tué ses derniers parents. Les soldats de l’Empire pointèrent leurs flingues laser sur lui, mais Luc dégaina sa tige laser et renvoya les rayons laser sur ceux qui les avaient lancés. Les deux recrues en blanc s'évanouirent sous le choc des jets de lumière rouge qui les percutèrent (c’est que c’est vachement violent un jet de lumière rouge !).

Luc et le capitaine Funky en profitèrent pour dépouiller les troupiers de leurs cuirasses blanches et les enfilèrent. Par chance, les costumes étaient parfaitement à leur taille, ils pourraient ainsi se balader dans la base spatiale sans se faire repérer.

- Tût tût tût tût tût tût tût tût tût tût !!! Fit 2 Mé 2.

- Qu’est ce qu’il waconte ce petit wobot ?

- Il dit que le capitaine Bolos est ici ! Répondit Zipo.

- Qui est le capitaine Bolos ? Demanda Luc.

- Bolos ?! S’exclama Funky Chocolat, c’est un vieux pote de l’awmée, on a fait les 7 00 coups ensemble, qu’est-ce qu’il fout ici ? Et comment tu sais ça, petit wobot ?

- En fait, Monsieur Funky, 2 Mé 2 est équipé d’un système de reconnaissance des ondes cérébrales à identification modulaire. Quand à savoir ce que Monsieur le capitaine Bolos fait dans cette sinistre base spatiale, Il faut dire que nous étions avec monsieur le capitaine Bolos à bord du Piaf Millénium lorsque les troupes de l’Empire l’ont capturé, puis monsieur le capitaine Bolos nous a éjecté dans une capsule stellaire et nous avons échoué sur la planète de Monsieur Luc, à qui nous avons été vendu par de très désagréables petites créatures, et ensuite...

- Ça va, ça va, c’est bon, j’ai compwis. Il faut aller le libéwer.

- Enfin de l’action, se réjouit le jeune et fougueux Luc, je vais pouvoir tester mon aptitude à utiliser la Farce.

- T’as waison bwozew, mais ça va suwement pas etwe de la wigolade.

Et sur ces entrefaites, ils se mirent à la recherche du capitaine Bolos en suivant le petit 2 Mé 2 dans les couloirs de l’Etoile Faucheuse.


Dans ces lugubres couloirs, Le vieux Ken Wanabi furetait en admirant la propreté du carrelage et en cherchant l’électro-aimant. Il finit par trouver ce qu’il cherchait. Il se saisit du pinceau en poils de banga et enduisit le gros aimant de colle. Au moment de mettre la deuxième couche, une voix sinistre et enrouée s’adressa à lui dans son dos :

- Mon ancien maître ! Nous nous retrouvons enfin, après toutes ces années.

Obiken se retourna.

- Dark Lunettes ! Alors c’est pour cette fois.

Les deux chevaliers se faisaient face, sans mot dire. Puis ils dégainèrent en même temps leurs tiges laser. Les deux guerriers s’approchèrent l’un de l’autre et croisèrent leurs faisceaux dans un grand éclat de lumière rouge et bleue.


Pendant ce temps, toujours sur cette maudite Etoile Faucheuse, le jeune Starfucker et le capitaine Funky suivaient le petit robot 2 Mé 2.

- Y pouwait pas aller plus vite ce wobot, ça fait une heuwe galactique qu’on mawche et on a pas fait twente mètwes.

- Je crois qu’on arrive à la salle des cachots.

Ils arrivèrent effectivement devant des barreaux derrière lesquels se trouvaient une gonzesse en train de pioncer et un grand mec poilu qui semblait veiller sur elle. Chiche-Kebab se rua au devant des blancs troupiers pour leur aboyer sa colère, ce qui réveilla la princesse Lubia.

- Waoow ! Beau p’tit lot ! S’exclama Funky.

- Ouais, elle est pas mal du tout, dit Luc à son tour.

- Vous allez me violer maintenant ? Demanda la princesse Lubia en voyant les deux blancs troupiers devant sa cellule en train de l’admirer.

- OH, c’est vrai, il faut enlever nos casques, avisa Luc.

Et ils enlevèrent leurs casques.

- Ah, mais vous avez pas des têtes de soldats, dit alors la princesse Lubia.

- Non chéwie, on est venu chewcher ce con de Bolos.

- Ouaf ! Ouaf ! Ouaf ! S’exclama Chiche-Kebab.

- Je crois qu’il dit que le capitaine Bolos a été congelé puis livré à Babar la Crotte sur la planète Tafouine, traduit Zipo. 2 Mé 2 a sûrement capté des ondes cérébrales résiduelles.

(Si vous avez pu lire ce truc jusque là, vous méritez bien la suite. Patience)

Pour ceux que ça intéresse, qui sont en très haut débit, et que ça ne dérange pas de voir des images, voici un lien vers un petit film rigolo, une parodie de Star Wars, Grocery Store Wars :

www.crewkoos.blogspot.com [/url]

Depuis le temps que les américains nous pronent l'invasion des barbus !

Anti, mdrrr

Bidnouille a écrit:

:
C'est pas le tout de commencer, faut finir

:sleep:
Pas d'ça ici, hein ? :lol:

Bidnouille a écrit:

Bon t'as une suite ?
C'est pas le tout de commencer, faut finir

Il faut que je l'écrive, la suite, et en ce moment, je n'ai pas tellement le temps (rééducation, correction d'un truc plus sérieux, etc.)

Sinon, ça vous a plu ? Moi je trouve que c'est assez fun mais que ça manque de densité. Mais ce n'est qu'un premier jet à peine fignolé.

Bidnouille a écrit:

Oui moi ça m'a plu. Mais tout le monde ici pourra te dire que je suis bon public. J'ai aimé au point d'attendre la suite

En ce moment je bosse sur un texte que je considère comme plus important, et lentement, du fait que je ne peux pas rester très longtemps assis devant mon ordi. Mais je vais m'employer à te satisfaire, Bidnouille ; si tu es si bon public, peut-être qu'une deuxième moitié de premier jet à peine fignolé suffira...

Pour la suite, j'avance lentement. L'envie de satisfaire Bidouillette me pousse à bosser, même si parfois je n'en ai pas envie, alors c'est positif. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il y a des incohérences dans le récit, je les ai corrigés sur mon ttx. Et j'ai progressé de quelques pages. ça vient, ça vient... :salut:

Capitaine Flam a écrit:

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il y a des incohérences dans le récit, je les ai corrigés sur mon ttx.

On a remarqué, mais cela n'a aucune importance. Tu l'as bien présenté comme un texte écrit au fil de la plume.

On veut la suite !

Capitaine Flam a écrit:

Pour la suite, j'avance lentement. L'envie de satisfaire Bidouillette me pousse à bosser, même si parfois je n'en ai pas envie, alors c'est positif. :

Fulmi a écrit:

Capitaine Flam a écrit:

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il y a des incohérences dans le récit, je les ai corrigés sur mon ttx.

On veut la suite !

Je poste la suite cette nuit ou demain après-midi (ça dépendra de ma muse, Jessica avec des pains aux raisins collés aux feuilles et en tenue sexy enchaînée par une bouse géante, j'en rêve )

Damned ! L'estéticienne vient de me faire passer du côté Obscur de la Force ! N'empêche, il a raison le Dark, la puissance du côté obscur c'est pas rien.

Anti