Les meilleurs films des années 90

Fulmi a écrit:

alejandro a écrit:

[A ma connaissance, aucun film ne fait la stricte unanimité parmi tout le monde. Tati, par exemple, me gave, je trouve ses films sinistres.

Traffic et Reservoir dogs t'ennuient? OK; Moi, je les trouve géants.

On n'est pas sur Liens-Utiles, ici. On ne te parle pas de tes goûts.

Tu veux une analyse complète?

alejandro a écrit:

ours impatient a écrit:

hé attends alex, me suis jamais fait chier sur un Lang, par contre, traffic ron pschitt et reservoir dogs, à part la bonne idée d'départ, y a pas grand chose, bonjour le film culte

Bah moi ce sont la plupart des films des années 30 et 40 qui memmerdent. Et tout particulièrement le cinéma français de cette époque, du genre Renoir (dont je ne retiendrais que "La chienne") et compagnie.

A ma connaissance, aucun film ne fait la stricte unanimité parmi tout le monde. Tati, par exemple, me gave, je trouve ses films sinistres.

Traffic et Reservoir dogs t'ennuient? OK; Moi, je les trouve géants.

sur les films français genre renoir je serais assez d'accord, mais qu'est-ce tu trouves excellent ds les deux autres ?

alejandro a écrit:

Fulmi a écrit:

alejandro a écrit:

[A ma connaissance, aucun film ne fait la stricte unanimité parmi tout le monde. Tati, par exemple, me gave, je trouve ses films sinistres.

Traffic et Reservoir dogs t'ennuient? OK; Moi, je les trouve géants.

On n'est pas sur Liens-Utiles, ici. On ne te parle pas de tes goûts.

Tu veux une analyse complète?

vouich

On a parlé d'American Beauty. Il me semble que j'avais laissé une analyse de ce film dans le fil sur la DVDthèque idéale.

Bidouille a écrit:

ours impatient a écrit:

ben tu parles... la beauce aussi produit une quantité impressionnante de blé sur le plan mondial. Ca n'en fait pas une région fréquentable pour autant

Plaît-il ?

pauv bidouille... un ptit prozac en apéro ?

alejandro a écrit:

On a parlé d'American Beauty. Il me semble que j'avais laissé une analyse de ce film dans le fil sur la DVDthèque idéale.

ouais american beauty ok, j'attends pour traffic, j'ai même jamais pigé c'qu'on lui trouvait, et reservoir dogs, où là je subodore

et la beauce, c'est plat, fuyez la

L’analyse complète attendra un peu. Traffic était constitué de quatre histoires parallèles, si je me souviens bien, chacune racontée avec une lumière très différente pour chacune des histoires, très marquée, très audacieuse, qui marchait du tonnerre de feu. Quand on raconte une histoire de drogue, il y a deux possibilités : la manichéenne, les bons contre les méchants ; ou la cynique, le monde est une merde finie. Soderbergh avait trouvé une autre voie dans laquelle le personnage joué par Benicio del Toro était un personnage qui émergeait de la merde et, qui sans autre raison que sa conscience, imposait une vision. Même si cela ne lui apportait rien de bon.

A propos de Benicio del Toro, un film des années 90 aussi à noter est Usual Suspects. Grandissime.

Reservoir Dogs est une leçon de cinéma comme seul tarantino sait en faire. Par exemple la première scène, où tous les malfrats sont en train de prendre le petit déjeuner. On ne sait pas qui ils sont, ce qu’ils font là ni ce qu’ils vont faire. On parle de tout autre chose, de la petite culotte de Madonna, du sens de Like A Virgin ou du bien fondé du pourboire. Avec une série de plans moyens circulaire, chacun parlant de choses qui n’ont rien à voir, Tarantino pose ses personnages avec une précision millimétrique.

alejandro a écrit:

Certes, mais Lang n'a pas été capable de faire ni Traffic ni Reservoir Dogs.

Franchement, tu trouves vraiment qu'il est pertinent de comparer des films disposant à peine du son avec des films des années 90 ?

Réservoir fogs, c'est peut-être un film culte pour certains, mais son scénario et sa mise en scène me font penser à une expérience peu concluante.

C'est pas un mauvais film, mais c'est loin d'être un film génial ou un chef d'oeuvre.

Je pense le même chose de l'inénarable Pulp fiction. Ces films n'ont que le mérite de sortir un peu de l'ordinaire.

Je me suis trompé tout à l'heure, c'est dans la liste qu'a donnée Dona que le film Will huntig apparait deux fois (un bon p'tit film, celui-là aussi).

ours impatient a écrit:

tiens c'est rigolo, le papa de Lang était architecte.

Le papa de Guénon aussi, c'est rig...

alejandro a écrit:

La seule France d'aujourd'hui produit plus de films que la planète entière dans les années trente. Faudrait peut-être voir à ne pas exagérer, donc

Si t'avais écrit : "la seule France d'aujourd'hui produit plus de films en tant de temps que la planète entière dans les années trente dans le même temps", j'aurais pu me faire une idée...

alejandro a écrit:

Fulmi a écrit:

alejandro a écrit:

[A ma connaissance, aucun film ne fait la stricte unanimité parmi tout le monde. Tati, par exemple, me gave, je trouve ses films sinistres.

Traffic et Reservoir dogs t'ennuient? OK; Moi, je les trouve géants.

On n'est pas sur Liens-Utiles, ici. On ne te parle pas de tes goûts.

Tu veux une analyse complète?

Déjà, pourquoi on voit un flic se faire torturer pendant un quart d'heure avant de crever alors qu'on sait qu'il ne pourra pas s'en sortir ? à quoi ça sert ? Si ça ça n'est pas de la violence gratuite, alors je sais pas ce que c'est.

Et puis, bon, les scènes ne se succèdent pas dans l'ordre chronologique. La belle affaire ! On crie au génie pour ça ?

alejandro a écrit:

A propos de Benicio del Toro, un film des années 90 aussi à noter est Usual Suspects. Grandissime.

Pour usual suspects, je suis presque d'accord. Le superlatif "grandissime" est peut-être un tout petit peu exagéré, mais c'est un excellent film, à mon avis.

Capitaine ad hoc a écrit:

alejandro a écrit:

La seule France d'aujourd'hui produit plus de films que la planète entière dans les années trente. Faudrait peut-être voir à ne pas exagérer, donc

Si t'avais écrit : "la seule France d'aujourd'hui produit plus de films en tant de temps que la planète entière dans les années trente dans le même temps", j'aurais pu me faire une idée...

Je parlais du nombre de films réalisés par an.

alejandro a écrit:

Reservoir Dogs est une leçon de cinéma comme seul tarantino sait en faire.

Ce qui s'explique par le fait qu'il aurait peut-être du en prendre, des leçon de cinéma, avant d'en donner.

Citation :

Par exemple la première scène, où tous les malfrats sont en train de prendre le petit déjeuner. On ne sait pas qui ils sont, ce qu’ils font là ni ce qu’ils vont faire. On parle de tout autre chose, de la petite culotte de Madonna, du sens de Like A Virgin ou du bien fondé du pourboire. Avec une série de plans moyens circulaire, chacun parlant de choses qui n’ont rien à voir, Tarantino pose ses personnages avec une précision millimétrique.

Primo, c'est pas nouveau.

Deuxio, en quoi ça rend le film grandiose (mieux que "grandissime") ?

Cela dit, c'est une très bonne scène, quand même, c'est vrai. Tarantino maîtrise l'art du dialogue et débute bien ses films (Une nuit en enfer).

J'adore Kill Bill pour la mise en scène, sinon...

alejandro a écrit:

Capitaine ad hoc a écrit:

alejandro a écrit:

La seule France d'aujourd'hui produit plus de films que la planète entière dans les années trente. Faudrait peut-être voir à ne pas exagérer, donc

Si t'avais écrit : "la seule France d'aujourd'hui produit plus de films en tant de temps que la planète entière dans les années trente dans le même temps", j'aurais pu me faire une idée...

Je parlais du nombre de films réalisés par an.

OK, merci

C'est ce que je pensais mais je ne pouvais pas être sûr.

J'ai des problèmes pour poster en ce moment, c'est normal ?

Ca ne me surprend pas plus que ça que tu ne voies rien d'extraordinaire à Reservoir Dogs ; que tu aimes Usual Suspects est déjà plus étonant.

Contrairement à ces deux films, des films comme American Beauty doivent leur grandeur non pas tant à leur facture qu'à leur discours. American Beauty parle d'une rapport vis-à-vis soi-même en relation à un monde extérieur, sans faire dans le rabâché "c'est la faute à la société".

Reservoir Dogs et Usual Suspects n'ont pas de discours, leur grandeur tient à leur forme, à l'usage de la grammaire du cinéma. Bref, à la forme et non au fond. Toi qui tiens à ce qu'il y ait du sens dans l'art, il aurait été surprenant que tu tiennes ces films pour grands.

La scène de la torture du flic est grandiose par sa gratuité même. Les autres veulent avoir un renseignement. Le type (je ne me souviens plus du nom de l'acteur) se fout du renseignement en question ; il veut le torturer parce que c'est un foutu psychopathe.

Certains des films de Sergio Leone sont grandioses pour des mêmes raisons ; et même s'ils ont un discours, imprégné de nostalgie, celui-ci déssert le film. Jusqu'à "Il était une fois dans l'Ouest", cette nostalgie est trop faible pour être gênante, avec ce film c'est limite, mais sça passe, après, ça prend trop d'importance et les films perdent de l'importance.

Sergio Leone à réinventé le duel dans le western ; il a été le premier à savoir jouer sur les faux racords camera ; a su plier la technique pour obtenir des plans serrés en scope ; mais surtout, il a été le premier à comprendre comment le son devait être utilisé au cinéma.

Perso, j'adore The Big Lebowski et encore plus O'Brother, deux films des frères Coen.

Fight Club, aussi, du génial David Fincher (le scénar est une adapatation par David Koepp d'un roman de Chuck Pal... Panal... Panayouk, un truc comme ça... mais la mise en scène est somptueuse).

Je dirais pourquoi plus tard, là, j'ai la flemme

Capitaine ad hoc a écrit:

alejandro a écrit:

Reservoir Dogs est une leçon de cinéma comme seul tarantino sait en faire.

Ce qui s'explique par le fait qu'il aurait peut-être du en prendre, des leçon de cinéma, avant d'en donner.

Tu trouveras difficilement un cinéaste américain plus cinéphile que Tarantino. Un cours d'histoire du cinéma donné par lui, ça doit être quelque chose.

Capitaine ad hoc a écrit:

Perso, j'adore The Big Lebowski et encore plus O'Brother, deux films des frères Coen.

Fight Club, aussi, du génial David Fincher (le scénar est une adapatation par David Koepp d'un roman de Chuck Pal... Panal... Panayouk, un truc comme ça... mais la mise en scène est somptueuse).

Je dirais pourquoi plus tard, là, j'ai la flemme

Même si je crois que Fight Club est un film des années 2000 et qu'on parle des années 90

Capitaine ad hoc a écrit:

Même si je crois que Fight Club est un film des années 2000 et qu'on parle des années 90

Je ne l'ai pas vu. Je me le suis t...é, il faudrait que je me le mate un de ces quatre.

D'après cette page, http://www.imdb.com/title/tt0137523/ , il est de 1999, comme Le Projet Blair Witch. Encore un film absolument grandiose.

alejandro a écrit:

Capitaine ad hoc a écrit:

alejandro a écrit:

Reservoir Dogs est une leçon de cinéma comme seul tarantino sait en faire.

Ce qui s'explique par le fait qu'il aurait peut-être du en prendre, des leçon de cinéma, avant d'en donner.

Tu trouveras difficilement un cinéaste américain plus cinéphile que Tarantino. Un cours d'histoire du cinéma donné par lui, ça doit être quelque chose.

Je perds tout ce que j'écris quand j'essaie de poster, ça commence à me gaver.

Qu'est ce que j'ai dit, déjà ?

Ah, oui.

Je sais, Alex, Tarantino s'est fait embaucher dans un vidéo club parce qu'il adorait le cinéma, et il a maté des milliers de films de tous genres.

Je voulais te taquiner un peu, en fait, en disant ça. Mais, quand même, la réputation de certains films de Tarantino me semble un peu surfaite.

Par contre, j'ai adoré Kill Bill 1 et 2. Il me semble que dans ces deux films, Tarantino a réussi à réaliser ce qu'il recherchait dans ses films précédants : un film atypique mais de qualité, comme le bon, la brute et le truand, qui avait été mal accueilli par la critique à cause de son côté atypique, justement, il me semble (un grand film grandiose !*)

* à mon avis, bien sûr.

Ca m'est arrivé de perdre ce que j'ai écrit une fois, aujourd'hui.

Quant à Kill Bill ... eh ben moi j'ai aimé assez moyennement. Comme quoi ...

(apparemment oui des messages ont sauté, vous avez dû remarquer les difficultés de connexion aux forumactifs hier soir)

je disais donc, là vi ça va tomber à plat captain que j'attendrais l'analyse complète d'alex pour être convaincue (à moins qu'elle ne se soit déjà évaporée entre son pc et le serveur)

j'avais beaucoup aimé the big lebomachin aussi, et fight club ; usual suspects merde merde merde je sais plus si j'l'ai vu

c'est quoi la grammaire du cinéma alex ?

est-ce qu'une construction originale suffit à faire un film grandissime ? (je pense à ce film dont j'ai oublié le titre, vraiment désolée, et qui se déroule à l'envers, de la fin au début)

et d'ailleurs est-ce que la nouveauté suffit à crier au génie (me rappelle des discutes sur l'art contemporain ça ) ?