?????

le Veilleur a écrit:

....
Tout est calme.
Rester profondément sensible à cette beauté, ne pas être usé malgré les tracas de la vie quotidienne, c'est ça la vraie richesse.

Juste pour te dire, Veilleur, que malgré des pignouffades perturbatrices, je t'ai lu et ai apprécié de le faire.

Croustine a écrit:

Docteur Mékouille a écrit:

Croustine a écrit:

Le zero n'a jamais représenté les multiples du nombre dix.

Je n'ai pas dit cela. J'ai dit qu'il servait à les représenter, pas qu'il suffisait à lui seul à le faire.

Citation :

Il sert, dans l'écriture de multiple de dizaines, à représenter l'absence d'unités.

Là, il me semble que c'est toi qui dis n'importe quoi, pour le coup. Un nombre est nécessairement constitué d'unités, donc on ne peut pas représenter un nombre qui n'aurait pas d'unités, cela n'a pas de sens.

T'as jamais vu un boulier ?
dix = une dizaine plus aucune unité, c'est pour cela qu'on écrit 1 et 0, ce qui donne 10. J'ai bien dit "représenter", et non pas "compter".

Qu'est-ce que tu es doué pour jouer au con, quand même ! Le temps que tu passes à te fourvoyer dans des pignochages pseudo-logiques, c'est comique...

Il est dommage que tu considères que c'est comique, parce que c'est toi qui commet des erreurs de logique, tout au moins dans l'expression. Comment peut on représenter un nombre qui n'aurait pas été compté ? la représentation d'un nombre ne représente pas autre chose que ce nombre lui-même. Il ne me semble pas que je me fourvois (ici, du moins). Ce que tu veux dire, en clair, c'est que le zéro représente l'absence d'unité après la dizaine (et non pas l' "absence d'unités" tout court). Le fait est que le nombre 10 est constitué d'unités. Le zéro sert bel et bien, entre autre, à représeter le nombre dix et ses multiples, et même s'il est vrai qu'il n'y a "pas d'unités après la dizaine dans le nombre dix" (ce qui est une tautologie amusante), il est plus pertinent de dire que le zéro, associé à d'autres chiffres, sert, entre autre, à représenter le nombre 10 et ses multiples.



Edition :

Bon, d'accord, je t'ai reproché de commetre une erreur dans l'expression, mais j'ai fait pareil, ou plutôt j'en ai commis quelques unes, ce qui est pire.

le Veilleur a écrit:

Je suis entouré de tableaux, de livres et d'un superflu plus vulgaire dont j'espère pouvoir me passer sans trop de douleur si les circonstances l'exigeaient.

Il n'y a pas plus riche que celui qui n'a rien à perdre dit le proverbe chinois.

le Veilleur a écrit:

Rester profondément sensible à cette beauté, ne pas être usé malgré les tracas de la vie quotidienne, c'est ça la vraie richesse.

C'est très beau. Tout. Mais, car évidemment il y a un mais, quand même, tu ne crois pas que, justement, cette sensibilité elle ne vient pas comme çà ?! Paf ! Purée, j'ai complètement oublié le point de départ de la discussion et la flemme de chercher. J'entends par là qu'il faut un minimum d'éducation pour en arriver là où tu en es dans ta réflexion et que cette éducation et partant, la possibilité de tirer profit - car il s'agit toujours de profit quand même - n'est pas à la portée du premier quidam paumé au fin fond de sa Bretagne par exemple. Imagines-tu sérieusement ton personnage Bernard capable d'une telle réflexion et philosophie de vie sans éducation, sans ressources autre que ses allocations et plein d'expériences qui lui auront brisées son estime de soi ?
D'accord, j'ai bien noté la distinction que tu fais entre pauvreté et misère mais vraiment j'ai du mal. Enfin, j'ai au moins le mérite d'essayer d'entrevoir vos différents point de vue, mais franchement, c'est violent.

Joséphine

le Veilleur a écrit:

C'est que le pauvre ne souffre pas forcément de sa pauvreté; il peut se trouver très heureux du peu qu'il possède.

J'ai retrouvé le début de la discussion en fait, mais là quand même avoue que tu fais fort. Très heureux... Pour qu'un pauvre ne souffre pas de sa pauvreté il faut deux choses : ne pas l'éduquer et le stériliser. Sinon, il en souffre.

Joséphine

joséphine a écrit:

Imagines-tu sérieusement ton personnage Bernard capable d'une telle réflexion et philosophie de vie sans éducation, sans ressources autre que ses allocations et plein d'expériences qui lui auront brisées son estime de soi ?

Nous verrons peut-être ce qu'il advient de Bernard Mais "l'estime de soi", c'est bien là le noeud du problème : on se forge une image de soi et un idéal, puis quand on ne les honore pas on en souffre; l'aspect matériel dans cette affaire est très secondaire.

joséphine a écrit:

le Veilleur a écrit:

C'est que le pauvre ne souffre pas forcément de sa pauvreté; il peut se trouver très heureux du peu qu'il possède.

J'ai retrouvé le début de la discussion en fait, mais là quand même avoue que tu fais fort. Très heureux... Pour qu'un pauvre ne souffre pas de sa pauvreté il faut deux choses : ne pas l'éduquer et le stériliser. Sinon, il en souffre.

Joséphine

Si l'éducation conduit le pauvre à souffrir de sa pauvreté, il faut s'interroger d'urgence sur la nature d'une pareille éducation.

le Veilleur a écrit:

l'aspect matériel dans cette affaire est très secondaire.

Nan ! C'est faux. C'est co "truc", co machin chose, bref il y a, non pas une correlation, mais une relation de cause à effet entre les deux. Tu trouveras une flanquée d'expériences de psycho-sociale à ce sujet.

Jospéhine

Fulmi a écrit:

Docteur Mékouille a écrit:

Ce qui serait bien, c'est que d'autres musulmans ayant des opinions différentes des miennes s'inscrivent sur Vocabulis, pour compenser le déséquilibre entre moi-même en personne et les nombreux athées de ce forum. Je regrette que Troglodyte n'ait pas souhaité rester.

Et ça ferait quoi ? Encore plus de conneries ? Ça changerait quoi ? À part faire comme les nazis, augmenter votre espace vital au détriment des autres, vous savez faire quoi, les mahométans ?

Je me demande comment vous arrivez à mettre des accents sur les majucules sur Vocabulis. J'y arrive dans Word, mais pas ici.

le Veilleur a écrit:

Si l'éducation conduit le pauvre à souffrir de sa pauvreté, il faut s'interroger d'urgence sur la nature d'une pareille éducation.

Adam et Eve, ça te dis quelque chose? Tu sais le mec et sa copine qui se promenaient à poils sans le savoir et ne souffraient pas de leur nudité jusqu'au jour où ils eurent la mauvaise idée de croquer le fruit de l'arbre de la connaissance car à compter de ce jour ils eurent conscience d'eux-même et du reste du monde. Ben le pauvre c'est pareil, s'il est instruit, forcément il souffre de ne pas avoir les moyens d'apprendre encore et toujours, y compris en voyageant.

Joséphine

Docteur Mékouille a écrit:

Je me demande comment vous arrivez à mettre des accents sur les majucules sur Vocabulis. J'y arrive dans Word, mais pas ici.

En faisant alt puis trois chiffres ( > 128) je suppose...

û
ÿ
Ö

zut c'est un autre code...

Ah, j'y suis: ALT + 183 -> À

cqfd

ÁÂÀ©╣

bref...

joséphine a écrit:

Adam et Eve, ça te dis quelque chose? Tu sais le mec et sa copine qui se promenaient à poils sans le savoir et ne souffraient pas de leur nudité jusqu'au jour où ils eurent la mauvaise idée de croquer le fruit de l'arbre de la connaissance car à compter de ce jour ils eurent conscience d'eux-même et du reste du monde.

Euh... Non, l'histoire d'Adam et Eve ne signifie pas cela, c'est en réalité beaucoup plus complèxe. Il faut remarquer que l'arbre en question est celui de la connaissance du bien et du mal, faut-il préciser, et le bien et le mal sont des notions relatives, liées l'une à l'autre (Nietszche ne s'est pas planté sur ce point, mais la chose n'était pas si difficile). Ensuite, une fois qu'on a remarqué cela, l'interprétation du mythe en question s'avère beaucoup plus délicate. Manger du fruit de cet arbre (le péché originel) ne confère pas une connaissance réelle, mais au contraire génère une illusion, illusion du dualisme, mais aussi illusion d'être indépendant à l'égard du Principe, alors que tout ce qui existe en dépend entièrement.

Citation :

Ben le pauvre c'est pareil, s'il est instruit, forcément il souffre de ne pas avoir les moyens d'apprendre encore et toujours, y compris en voyageant.

Et il faut être plein aux as pour s'instruire et apprendre toujours plus de choses ? Les livres ne coûtent pas une fortune ! De plus, à quoi servent les bibliothèques publiques (quand je vais à celle du centre Pompidou j'y vois parfois des clodos en train de pioncer) ? J'ajoute qu'on apprend souvent davantage de choses en voyageant et en observant la nature qu'en lisant des livres et que voyager était beaucoup plus facile il y a quelques siècles et ne nécessitait pas d'être très à l'aise matériellement (c'est un fait, prouvé par des documents historiques).

charlie a écrit:

Docteur Mékouille a écrit:

Je me demande comment vous arrivez à mettre des accents sur les majucules sur Vocabulis. J'y arrive dans Word, mais pas ici.

En faisant alt puis trois chiffres ( > 128) je suppose...

û
ÿ
Ö

zut c'est un autre code...

Ah, j'y suis: ALT + 183 -> À

cqfd

ÁÂÀ©╣

bref...

Tu serais pas Baptiste, toi ? Comment j'suis trop dégouté de m'être fait cramer !!! À À À ÀÀ À Coooooooooooooooooool !!!!!!

Merci beaucoup, Charlie !!!!!!!!!!!

Bof, dans le temps je travaillais dans un boîte où il y avait un ordi avec un clavier Qwerty, donc sans accents.

Résultat, pour taper un texte en français, il fallait se taper (c'est le cas de le dire) tous les codes ALT.

par exemple "é" , c'est ALT 130.

Amusant au début, mais après...

Docteur Mékouille a écrit:

Et il faut être plein aux as pour s'instruire et apprendre toujours plus de choses ? Les livres ne coûtent pas une fortune !

Ouais en format de poche, ça coûte plus rien. Dommage pour l'auteur qui ne doit pas gagner grand chose...

Pour avoir travaillé pour une association d'aide, je dois dire que (mais ce n'est pas général) souvent les gens peuvent se payer du tabac ou de la drogue...
Certains n'ont pas eu de chance, c'est vrai...
D'autres ont mal géré, aussi, il faut le reconnaitre.

Ma mère vend sa maison. Un couple s'est proposé pour l'acheter: ils ont 5 enfants plus 3 d'un autre mariage. Elle ne travaille pas, lui est ouvrier sans qualification, il na pas d'emploi stable. On leur donne l'occasion d'acheter une maison à prix d'ami, et ça fait 3 mois qu'ils trainent, et ils n'ont même pas encore contacté une banque. Bref, il y en a qui sont dans la merde, mais on comprend pourquoi. Mais certes, ce n'est pas toujours ainsi.

Une question: faut-il mettre des accents sur les majuscules? Est-ce une faute de ne pas en mettre?

charlie a écrit:

Une question: faut-il mettre des accents sur les majuscules? Est-ce une faute de ne pas en mettre?

Ça fait deux questions. Réponses :

Oui ; oui.

Tu peux télécharger un petit guide typographique simplifié ici :

http://www.glyphe.com/savoirfaire.php

Colonne de gauche, « Télécharger les usages typographiques (pdf) ».

charlie a écrit:

Docteur Mékouille a écrit:

Et il faut être plein aux as pour s'instruire et apprendre toujours plus de choses ? Les livres ne coûtent pas une fortune !

Ouais en format de poche, ça coûte plus rien. Dommage pour l'auteur qui ne doit pas gagner grand chose...

Un auteur ne devrait rien gagner du tout de l'écriture de ses livres, c'est un sacerdoce, écrire.

Citation :

Pour avoir travaillé pour une association d'aide, je dois dire que (mais ce n'est pas général) souvent les gens peuvent se payer du tabac ou de la drogue...
Certains n'ont pas eu de chance, c'est vrai...
D'autres ont mal géré, aussi, il faut le reconnaitre.

Ma mère vend sa maison. Un couple s'est proposé pour l'acheter: ils ont 5 enfants plus 3 d'un autre mariage. Elle ne travaille pas, lui est ouvrier sans qualification, il na pas d'emploi stable. On leur donne l'occasion d'acheter une maison à prix d'ami, et ça fait 3 mois qu'ils trainent, et ils n'ont même pas encore contacté une banque. Bref, il y en a qui sont dans la merde, mais on comprend pourquoi. Mais certes, ce n'est pas toujours ainsi.

Ben ouais... J'dis pas ça en rigolant mais ouais... C'est vrai...

Docteur Mékouille a écrit:

(même si Alex emploie parfois un ton détestable dans ses posts, je ne l'aime pas beaucoup, il est vaniteux, imbu de lui-même).

C'est de moi que tu parles ???????

ÀÁÂÃÄÅÆÇ

Plus simple encore, écrire sous word et copier-coller dans le forum.

Le forum est un point focal de toutes les prétentions. Généralement, on y vient pour convaincre, rarement pour écouter.

Docteur Mékouille a écrit:

Je me demande comment vous arrivez à mettre des accents sur les majucules sur Vocabulis. J'y arrive dans Word, mais pas ici.

En tapant sur un mac.

Croustine a écrit:

En tapant sur un mac.

En tapant les bonnes touches, sur le clavier d'un mac. Tortionnaire, va !

Meuh non, je le bichonne, mon mac, kestu crois...

Croustine a écrit:

Meuh non, je le bichonne, mon mac, kestu crois...

Ah ! J'ai cru qu'il était de sexe féminin et musulman, ce qui aurait, en effet, justifié que tu tapasses dessus.

joséphine a écrit:

le Veilleur a écrit:

l'aspect matériel dans cette affaire est très secondaire.

Nan ! C'est faux. C'est co "truc", co machin chose, bref il y a, non pas une correlation, mais une relation de cause à effet entre les deux. Tu trouveras une flanquée d'expériences de psycho-sociale à ce sujet.

Jospéhine

Il y a évidemment une relation de cause à effet entre un état psychologique et la situation matérielle qui le déclanche puisqu'elle le déclanche. Mais la vraie question est : pourquoi le déclanche-t-elle? Si je dis que dans cette affaire l'aspect matériel est secondaire c'est que le noeud du problème ne réside absolument pas en lui, en dépit de l'illusion que nous en avons, mais entiérement dans le processus psychologique. Notre esprit est conditionné et c'est avec ce conditionnement qu'il aborde une situation matérielle. Il réagira donc en fonction de ce conditionnement qui peut varier d'une personne à une autre. Si le conditionnement est le culte de la réussite sociale, toute déconvenue dans cette voie, tout échec est synonyme de souffrance et d'autant plus que le culte aura été fortement développé. Celui qui n'est pas conditionné dans ce sens (ce qui est évidemment rare dans notre société) aura plus de sérénité face aux problèmes matériels et son action sera plus juste, non empreinte de lutte et par conséquent de souffrance.
Ce n'est pas la pauvreté en elle-même qui crée la souffrance psychologique, mais l'idée qu'on s'en fait par rapport à un autre état que l'on imagine plus heureux et que l'on convoite.