Baricco : Soie

Je viens de le finir, étrange histoire.

J'ai toujours du mal à parler de ce que j'ai lu, mais je vais essayer.

Le style est sec, voir abrupt parfois, presque impersonnel et pourtant les mots touchent.

L'histoire est "monotone", voyage, argent amour, rien de bien transcendant si ce n'est dans la manière d'écrire de l'auteur et pourtant on ne lâche pas la lecture jusqu'au dernier mot.

Chaque paragraphe est un aller/retour au Japon... , l'histoire se répète de manière identique, sauf le mot qui fait la différence, l'expression de l'instant qui rompt la monotonie.

Facile à lire, vite lu, surprenant.

J'ai trouvé que le choix de l'écriture, par Baricco, correspondait parfaitement à l'atmosphère de "là-bas"...
C'est la raison pour laquelle j'ai aimé.

Fonce sur "Châteaux de la Colère", "Océan Mer", "Novecento Pianiste" et "City"
Quatre écritures différentes, surprenantes et "émerveillantes" comme je dis...

Incontestablement mon auteur préféré, pour un tas de raisons.

Clair Obscur a écrit:

J'ai trouvé que le choix de l'écriture, par Baricco, correspondait parfaitement à l'atmosphère de "là-bas"...
C'est la raison pour laquelle j'ai aimé.

Fonce sur "Châteaux de la Colère", "Océan Mer", "Novecento Pianiste" et "City"
Quatre écritures différentes, surprenantes et "émerveillantes" comme je dis...

Incontestablement mon auteur préféré, pour un tas de raisons.

j'ai commandé novecento : pianiste les autres je lirai plus tard j'en ai trois en cours ...

Tu ne seras pas déçue, je pense...

Je viens de le finir Soie et je n'ai pas beaucoup aimé. La concision du livre rejoint l'ellipse permanente dans la narration. Mais à force de blancs et de silences suspensifs, on a l'impression qu'il s'agit d'artifices sans grand intérêt.
L'intrigue? L'élevage de vers à soie entraîne les déplacements du protagoniste au Japon. Après quelques regards de braise échangés avec une jeune fille bien fliquée, à une période extrêmement traditionnaliste, viennent en quelques années, deux lettres couvertes d'une écriture japonaise indéchiffrable et dont la nécessaire traduction amène le héros à contacter une prostituée maîtrisant la langue do'rigine.
Finalement, les lettres ne sont pas de qui l'on pense. Dans le fond, rien ne change rien, le destin est immuable et les femmes, toujours amoureuses. Puis tout le monde meurt.
Je n'y ai trouvé ni grandeur ni enthousiasme ni beauté, seulement un ennui de 140 pages.