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 Orage

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MessageSujet: ORAGE - 1-ère partie   Orage - Page 3 EmptyMer 23 Fév - 17:39

Information à l’attention des lecteurs. Ce récit est totalement imaginaire. Des similitudes avec des évènements et des personnes existant ou ayant existé, des faits récents ou passés, ne seraient que pure coïncidence.
---
J'ai rangé mon bureau, tout est en ordre, ça y est ! Je quitte cette foutue capitale, son métro et tout le stress, demain le départ, je vais enfin profiter de ces vacances tant attendues.
Après un voyage interminable d’impatience, j’arrive en vue du ranch, je réveille mon ami endormi à mes côtés, Ed, diminutif d’Edmond, prénom un peu désuet que j’ai du mal à prononcer. La chaleur de cet été caniculaire est lourde et même la nuit n’arrive pas à rafraîchir l’atmosphère.

Sur le flanc de la montagne en pays catalan, à l’orée d'une petite clairière, au milieu des chênes verts et des pins j’ai retapé, aidée de mon ami, la vieille bergerie de mon grand-père, je l’ai appelée « le ranch ». J’aime ce pays, cette terre est magique, peuplée de souvenirs d’enfance, de rires, de rêves et de chevaux. Je vis à Paris aujourd’hui, mais je viens aussi souvent que possible me ressourcer dans cette région si verte et douce à mon cœur. Dès que je le pourrai je m’installerai définitivement ici, et j’y finirai ma vie pour y réaliser mon rêve le plus cher, vivre avec les chevaux en liberté totale. J’ai connu mon compagnon à Paris, et lors de sa première visite, il a craqué, « Je suis tombé amoureux de la femme, du pays et des canassons » comme il le dit souvent. Nous n’avons pas songé à nous marier, l’amour sait quels sont les liens les plus solides, sans besoin de les parapher « au bas d’un parchemin », comme le chantait si bien Brassens. Nous nous aimons passionnément, et souvent cette passion fuse en éclat sur un sujet de discorde. La discussion s’envenime mais nos deux tempéraments fougueux se plaisent aux retrouvailles.

Ces deux premiers jours de vacances nous les passons à nettoyer les alentours et la maison et remercier le gardien qui s’occupe de tout en notre absence, quelques jours de congés accordés puisque nous sommes là pour une mois. Demain nous prévoyons une ballade au rocher magique. Nous avons baptisé ainsi ce rocher, émergeant au dessus de la bergerie, quand nous étions enfants, un anglais avait « dévissé » et malgré une chute de plus de 15 m en avait été quitte pour quelques égratignures.

Le dîner est prêt j’appelle mon ami, il est sous la tonnelle un livre ouvert, tellement absorbé que le son de ma voix n’arrive pas à le sortir de sa lecture. Cela lui arrive souvent, et ça me met en boule, il fait abstraction de tout ce qui gravite autour de lui dès qu’un sujet le passionne.

Par deux fois fermement je lance :

- Ed ! Tu viens dîner ? Enfin il daigne lever un œil, et m’assure qu’il arrive.
- Tu avais l’air de porter un intérêt particulier à ce livre ?
-
- Oui, c’est vraiment prenant, une histoire de réincarnation.
- Quelle foutaise ! tu lis encore ce genre d’ineptie ?
- Oui tu sais bien que j’en raffole et je finis par réellement y croire, il y a des études très sérieuses, tu devrais t’y intéresser, tu changerais peut-être d’avis.
-Ah ! Non il n’en est pas question !

C’est un sujet qui souvent nous oppose et qui finit irrémédiablement par un accrochage.

La discussion est aussi relevée que le plat du souper, détail sur lequel Ed ne manque pas de me rabrouer, me rappelant sans cesse la fragilité de son estomac.

Je me lève pour faire la vaisselle et m’apprête à lui proposer de m’aider, quand il file sans demander son reste sous la véranda reprendre sa lecture. La moutarde me monte au nez, et je lance exaspérée

- Tu iras faire ta promenade tout seul demain, je descends au village voir mon amie !

Il me répond un « moué » aussi distrait que distant.

Je sors de la maison la rage au cœur, il m’énerve tant parfois, que je me demande si je ne vais pas le renvoyer à Paris et ses nuisances, quand un coup de tonnerre retentit au loin derrière la chaîne montagneuse, l'orage menace depuis la fin de la journée, mais il est encore loin . Je connais cette région comme ma poche, mais il me faut arriver avant la pluie et j’emprunte le raccourci du bois. Je l’ai fait des centaines de fois et chaque coin de roche, chaque détour du chemin me rappelle des éclats de joie et de rires, et j’ai envie de marcher pour chasser ma mauvaise humeur. La forêt est silencieuse, entre chien et loup, les oiseaux du jour se sont calmés et ceux de la nuit ouvrent à peine un œil, seule une brise légère annonçant la tourmente proche, fait bruire les branches des grands arbres.
- Que j’aime ce pays !
L'air est lourd, et je descends lentement, dégustant ce retour aux sources, je m’arrête pour cueillir une baie, ou humer l'air autour de moi, j’ai un peu perdu le sens de la réalité, et oublié la tourmente qui menace. Une chauve-souris intrépide et goguenarde, fait claquer ses ailes juste au dessus de moi comme pour me narguer, une chouette hulule au loin, la lune passe juste le sommet de la montagne, je suis heureuse et ma colère est oubliée.

Tandis que j’avance, la nuit se fait plus noire, et l'astre si luisant il y a quelques instants, se cache derrière de lourds nuages chargés de pluie. Je pense à Ed et regrette une fois de plus, ma réaction impulsive, nous sommes idiots tous les deux de nous chamailler ainsi, mais en fait notre couple fonctionne comme ça, il faut se rendre à l'évidence. Tous les hommes qui ont croisé ma vie, je m'en suis vite lassée, et à l’idée de le retrouver après nos échanges quelque peu musclés me met les sens à vif. Mais tant pis, il est tard et j’ai dit descendre au village, il marinera jusqu’à demain.

Le vent commence à souffler entre les rochers, son sifflement féroce devient presque assourdissant. Je presse le pas consciente qu’il me faut arriver avant la pluie, les orages peuvent être violents dans cette région.

Alors que je traverse le pont qui enjambe la rivière, les premières gouttes frappent violemment les planches mal jointoyées. Je souris, j’en ai vu d’autres ! les lumières du hameau un peu plus loin en contrebas se détachent dans la pénombre.

La pluie est tiède et bienvenue, cela rafraîchira l'atmosphère étouffante de ces jours derniers. Le tonnerre gronde, les éclairs zèbre la nuit noire, j’avance encore, l'orage est juste au dessus, il va me falloir m’abriter quelques instants. J’arrive à proximité d’une anfractuosité que je connais bien, sous une roche surplombant le précipice et m’y réfugie attendant une accalmie.

Mais ce soir c’est différent, le ciel est devenu fou, les rais de lumières embrasent la montagne, le ciel déverse un déluge d'eau, les rapides de la rivière vrombissent, l'eau déferle à toute allure, un temps d’apocalypse. Soudain, au dessus de ma tête un fracas de roches se fait entendre, la paroi ravinée pas les eaux, laisse échapper une grêle de pierres. Protégée par l’aplomb, j’attends avec anxiété l'arrêt de l'avalanche. Le temps me semble interminable la montagne rongée par les eaux, battue par les vents semble exploser de toute part. Enfin la grêle cesse et j’ose une sortie, malgré la pluie qui continue de déverser des trombes d’eau, le refuge est précaire et il me faut trouver un abri moins fragile… un éclair retenti …


****

Fin

- Il était super ce bouquin …
- Espé ? tu es là ? Zut quel idiot je fais ! Elle est descendue au village, tant pis, quel caractère de cochon elle a ! Je l’appelle Espé, diminutif d’Espéranza, ses parents d’origine espagnole n’avaient eu que ce seul enfant après des années d’attente, encore heureux qu’ils ne l’aient pas prénommée Désirée !

Parfois je me demande pourquoi je la supporte encore ! L’amour sûrement … et je souris à cette idée saugrenue, moi Ed, l’endurci anti-amour, j’étais tombé fou amoureux d’elle, de cette nana sentant bon la montagne, passionnée et fragile à la fois. Je peste contre le caractère impétueux de mon amie mais surtout contre mon habitude de l'asticoter jusqu'à ce qu'elle finisse par exploser de rage.

Je me prépare à me coucher quelque peu « électrique », c’est chaque fois la même chose l’orage me rend nerveux. L’orage ? Pétard ! l’orage ! Mais elle est folle ! Partir à travers les bois par ce temps. Je prends, fébrile, mon mobile et compose son numéro, mais la sonnerie de son portable me perce le tympan : cette idiote elle l’a encore oublié.

- « Allo ? Pat ? Tu peux me passer Espé s’il te plaît ? Pas là ? Comment ça ? Elle est descendue chez toi il y a au moins une heure ! Merci, tiens moi au courant si elle arrive.. »


L’inquiétude fait vite des ravages dans les esprits, je me sens mal, il y a trop longtemps qu’elle est partie, il lui est sûrement arrivé quelque chose. J’enfile ma veste, je me munis de mon portable et d’une lampe de poche, et je pars à sa recherche. Je prendrai le chemin du bois, par expérience je sais qu’elle passe toujours par là. J’avance à pas rapides criant son nom dans l'orage et sous la pluie, appelant sans cesse, mais seul le bruit du torrent et les éclairs me répondent comme un écho.
Ma recherche est vaine, le temps passe, arpentant sentiers et corniches, m'arrêtant chaque fois qu'un endroit semble à l’abri, je cherche et appelle l’angoisse à son paroxysme. L'orage se calme un peu, j’essaie à nouveau de téléphoner à Pat. La même réponse négative ne fait qu'augmenter mon anxiété, mais où donc est-elle ? Pat me rassure, ventant l’expérience de la région de ma compagne, et le nombre de refuges qu’il y a sur le sentier,
- nous aurons des nouvelles demain matin... ne t’inquiète pas ! me dit-elle.

Sans relâche j’ai cherché une grande partie de la nuit, appelant à m’en casser la voix, les heures passent, j’ai parcouru, en long, en large et en travers chaque recoin du versant descendant au village. La pluie a cessé, je suis épuisé, seul l'espoir de la retrouver me pousse encore à avancer. Je traverse le pont qui enjambe la rivière et remarque des rochers encombrant le chemin. Fébrilement j’inspecte un a un les décombres, elle est peut être là, blessée ou pire encore.
Je ne trouve rien, quelque peu rassuré, je continue ma route, quand dans le faisceau de ma lampe brille un objet au bord du torrent : la montre, sa montre ! Elle est passée par là. L’espoir renaît et je crie à nouveau son prénom …


***

Je me réveille la tête en vrac, mais où suis-je ? Je porte la ma main vers mon front et pousse un hurlement de douleur, j’ai une bosse énorme, la tête me fait mal, j’ai du mal à retrouver mes esprits… Tout me revient d’un coup : la pluie, la tempête, la chute des pierres…

Je suis couverte de boue, j’ai mal partout, j’ai du glisser, recevoir une pierre sur la tête et je me suis évanouie. Combien de temps suis-je restée ainsi, je ne le sais pas, il fait encore très sombre, la bourrasque a cessé, la terre regorge d'eau, mais je m’en sors bien juste quelques égratignures. Je m’ébroue et décide de reprendre ma route. Je me relève péniblement et cherche des yeux les lumières en direction du village, rien, il s’agit sûrement d’une panne due à l'orage. Je me sens mal à l’aise. Tout est étrange autour de moi, la végétation a changé, tout me paraît hors du temps. Les arbres sont immenses, l'herbe est touffue et haute, je ne reconnais rien ! Plus j’avance et plus je doute de ma raison, aurais-je été emportée par la rivière ? Je me retrouve ainsi dans un lieu inconnu ? Chaque pierre, chaque rocher de la montagne je les connais normalement, et là! Plus rien n'est familier. Je marche au hasard cherchant un point de repère, rien ! Vraiment rien ! Mais où suis-je ?

Essayant de me raisonner, je décide d’aller vers le village, en direction du Sud, j’y arriverai bien ! Mais la nuit est toujours aussi noire et je n’arrive pas à me situer.

- Tu es bel et bien perdue, il faut te rendre à l’évidence ma vieille ! Toi qui ventais ta connaissance parfaite de ta montagne, tu as belle mine maintenant !

Je réfléchis un instant, découragée… Mais ! Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ! Je cherche mon téléphone portable! J’ai beau fouiller toutes mes poches je ne trouve rien, soit je l’ai perdu, soit je ne l’ai pas pris, ce qui m’arrive souvent. Désespérée, regrettant amèrement ce coup de colère qui me coûte cette aventure, je ne sais plus que faire, quand j’aperçois une rivière en contrebas. En suivant son cours cela me conduira inévitablement vers un endroit habité. Je retrouve mon courage longeant la rive, mais le temps me semble interminable, j’ai perdu aussi ma montre dans l’histoire, la fatigue m’envahie de plus en plus, mon mal de tête ne passe pas, il me faut trouver refuge ! Mais plus j’avance et plus le paysage me paraît étranger, gigantesque. Je suis découragée, affaiblie par mes contusions la douleur , il me semble distinguer, une falaise, abrupte, un mur tout droit supportant sur un côté une colline en pente douce.


***

A une centaines de mètres je distingue alors la cabane servant de refuge aux bergers lors des orages et je me souviens des mots de réconfort de Pat, elle est peut-être là, je cours dans un dernier sursaut d’espoir, et criant son nom de toutes mes forces, j’essaie de pousser la porte du bâtiment. Elle résiste fermée à clef ! A quoi sert donc un refuge s’il est clos ? Je suis harassé de fatigue et d’angoisse, une couverture est étalée sur un banc, sous l’avant-toit je m’y assoie pour reprendre mon souffle et la force de continuer, mais la nuit rude a raison de mes dernières réserves d’énergie, je sombre d’épuisement dans un sommeil agité.

***

Je m’approche avec précaution, il fait plus doux et je ressens une sensation étrange sous mes pieds, un tapis de mousse pareil à de la moquette. Je suis éreintée, incapable de réfléchir et trouvant un recoin douillet contre la falaise, je m’effondre d’épuisement sur le tapis de mousse, en éclair bref une pensée pour Ed qui doit dormir comme un loir à l’abri dans la bergerie. Je m’endors serrant dans ma main la médaille qu’il m’a offerte.

***

à Suivre ... (longueur oblige)
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MessageSujet: ORAGE (fin)   Orage - Page 3 EmptyMer 23 Fév - 17:41

***

Une brise fraîche de lendemain d’orage souffle sur la montagne, la pluie a réveillé les odeurs des conifères, la terre fume sa rosée matinale et le ciel est d’un bleu pur et intense. Le torrent a calmé sa fureur de vivre et les aigles blancs dansent leur ronde à l’affût du repas de leur progéniture.
Les écureuils sautent de branches en branches, les garennes bravent l’œil perçant des rapaces et grignotent les baies que la pluie a détachées des arbrisseaux. Les palombes roucoulent dans la chênaie. La journée sera belle.

***

Je me réveille un goût amer dans la bouche … le ciel au dessus de ma couche me ramène à la réalité, Espé ! Je hurle son prénom, plus par désespoir que par certitude, où es-tu ma belle, où es-tu ? La montagne ne peut avoir raison de toi ! Tu l’aimes trop ! Elle ne peut pas te détruire… …

J’allais me lever, quand je sens un présence ! Au creux de son bras, bien lovée au chaud, une petite souris blanche dort calmement. Intrigué, je la prends dans une main, « Que fais-tu là petite ? tu es perdue toi aussi ? »

La souris se réveille, et contrairement à toute attente n’essaie pas de s’enfuir, elle me regarde et dans ses yeux je lis un appel à l’aide. Je me redresse et la pose sur mes genoux, elle a une grosse bosse sur le dessus du crâne. Elle tient entre ses pattes un genre de collier avec une toute petite médaille, confusément j’ai l’impression de connaître ce bijou, je le prends dans ma main ..

Une petite inscription est gravée au dos : E+E=E


Je ne sais combien de temps je suis resté assis sur ce banc, les yeux dans les yeux de cette souris blanche… Je ne sais combien de temps j’ai mis à réaliser qu’elle était ELLE, je ne sais combien de temps elle m’a regardé de ses grands yeux humides chargés d’incrédulité, je ne sais …


Je ne sais combien de temps je suis restée sur ses genoux, mes yeux dans ses yeux..
Je ne sais combien de temps j’ai mis à réaliser que j’étais réincarnée en souris blanche, je ne sais combien de temps il m’a regardé de ses grands yeux humides chargés d’incompréhension, je ne sais ….


***

- Ed ? réveille toi !!! le petit déj’ est prêt, l’orage est passé, il fait super beau : on part en ballade ? Mais avant il faut que je te dise j’ai fait un drôle de rêve cette nuit …


- Moi aussi …
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MessageSujet: Re: Orage   Orage - Page 3 EmptyMer 23 Fév - 17:43

Eh bien voilà ! impec !

Youpi ! cheers
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MessageSujet: Re: Orage   Orage - Page 3 EmptyMer 23 Fév - 18:23

Coldfingers a écrit:
Eh bien voilà ! impec !

Youpi ! cheers


C'est tout ? ah ben mince alors, moi qui m'attendais à un commentaire éclairé !!

bon tant pis ! je me contente de cet éclat sincère !

merci monsieur Cold ! chinese chinese chinese
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MessageSujet: Re: Orage   Orage - Page 3 Empty

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