Je reviens d’une expédition d’une quinzaine de jours dans la blogosphère, à vrai dire, je n’en suis pas encore complètement revenu. Et le moins qu’on puisse dire c’est que je suis déçu.
J’ai ouvert mon blog mi-octobre, et pris dans l’enthousiasme, je l’ai alimenté pratiquement chaque jour. Evidemment, un blog ouvert comme ça, tout seul dans son coin, personne ne peut savoir qu’il existe ; les visiteurs, ça se travaille au corps. On va voir les autres bloggeurs, on essaye d’échanger des liens mais, surtout, on commente chez les autres en laissant son lien pour que son propriétaire et ses visiteurs viennent voir. J’ai bien bossé, moi ; hier j’ai eu 100 visiteurs uniques et au total, on a visité mes pages plus de 1.300 fois, alors que je n’ai annoncé à absolument aucune connaissance préalable son existence.
Seulement, moi j’ai l’habitude forums, moi. Sur les forums, on discute, on échange, parfois on s’engueule – j’en sais quelque chose – et il arrive même qu’on s’organise des soirées et qu’on rencontre les autres. La blogosphère est elle le règne de l’ego hypertrophié, de gens qui se prennent pour le centre du monde, qui se mettent à pleurer quand on ne satisfait pas leurs petites manies. Ca a vraiment fini par me gonfler.
Dona avait fait en son temps la pub pour les blogs, en disant comment c’était extraordinaire. Il faudrait qu’elle m’explique ce qu’elle y a vu de si extraordinaire.