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| | On croit rêver des fois... | |
| | Auteur | Message |
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vilain Logorrhéique talonnesque
Nombre de messages : 924 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: On croit rêver des fois... Sam 22 Oct - 10:57 | |
| - Citation :
- La course folle du capitalisme, sujet d'inquiétude pour les économistes
22-10 08:59:38 L'emballement du système capitaliste, caractérisé par les bulles spéculatives, la surenchère dans la rentabilité à court terme, les délocalisations, inquiète les économistes, qui se penchent sur le phénomène dans plusieurs ouvrages parus récemment en France.
Le capitalisme moderne est "organisé comme une gigantesque société anonyme", résume Jean Peyrelevade, ancien dirigeant de Suez, de l'UAP ou encore du Crédit lyonnais, dans un essai aussi concis qu'implacable intitulé "Le capitalisme total".
Et de rappeler que "trois cents millions d'actionnaires, concentrés à 90% en Amérique du Nord, en Europe occidentale et au Japon, contrôlent la quasi-totalité de la capitalisation boursière mondiale".
Ce déséquilibre n'est pas la seule dérive pointée par l'auteur, qui souligne qu'"animés par un jeu de plus en plus spéculatif, les marchés financiers connaissent une volatilité accrue".
"Des normes de rentabilité excessives conduisent les chefs d'entreprise à être les premiers agents d'une mondialisation sans frontière", poursuit l'auteur.
Cette exigence de rentabilité à court terme est nocive, estiment également Patrick Artus et Marie-Paule Virard, qui cosignent un livre au titre explicite : "Le capitalisme est en train de s'autodétruire".
Les deux auteurs, l'un directeur des études économiques du groupe Caisse d'épargne et professeur d'économie à Paris I, l'autre, rédactrice en chef du magazine Enjeux-Les Echos, s'en prennent au "mythe" des 15% de rentabilité des fonds propres, "devenu l'horizon (in)dépassable de toute stratégie d'entreprise", car exigé par des actionnaires devenus tout puissants.
Cette exigence a un prix : "L'apparition de risques considérables à long terme, l'abandon de projets d'investissement ou de recherche" ainsi que "des biais économiques multiples", comme la déformation du partage du revenu au détriment du travail et les délocalisations d'activités, ou encore la recherche de rentes, écrivent-ils.
Sur les soubresauts du capitalisme et ses crises, l'économiste Elie Cohen, chercheur au CNRS, partage l'analyse de ces auteurs. Mais pas leur alarmisme : pour lui, le capitalisme est entré dans une nouvelle phase, marquée par des crises (bulle Internet, scandales financiers retentissants), qui se sont succédé un rythme de plus en plus rapide.
Pourtant, souligne-t-il dans son dernier livre, "Le nouvel âge du capitalisme", le système a fait preuve de "résilience" en montrant sa capacité à surmonter ces crises. L'affaire Enron et celle de Vivendi Universal, sur lesquelles il revient longuement, ont en effet conduit à la mise en place de nouvelles normes de régulation des deux côtés de l'Atlantique.
Et si l'autorégulation des marchés ne suffit pas, alors "il reste la peur du juge", pour "achever de contraindre ceux qui ne s'encombreraient pas d'éthique et méconnaîtraient leur intérêt bien compris", selon Elie Cohen.
Jean Peyrelevade n'y croit pas : "Espérer qu'un tel système soit capable d'autorégulation est illusoire". Pour lui, "l'objectif n'est pas de supprimer le marché, mais de le réinclure dans le champ du politique, de l'intégrer dans un espace de citoyenneté".
(- Jean Peyrelevade, "Le capitalisme total" - Editions du Seuil, coll "la république des idées", 95 pages, 10,50 euros
- Elie Cohen, "Le nouvel âge du capitalisme" - Editions Fayard, 403 pages, 22 euros
- Patrick Artus et Maire-Paule Virard, "Le capitalisme est en train de s'autodétruire", éditions La découverte, 142 pages 12 euros)
J'suis mort de rire....Z'auraient dû lire Marx....Z'auraient gagné du temps | |
| | | alejandro Vocabulivore émerite
Nombre de messages : 2095 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: On croit rêver des fois... Sam 22 Oct - 13:12 | |
| Tu devrais mettre cet article aussi sur artélio, où sévissent deux ultra-libéraux fiers de l'être, plf et aurel. | |
| | | vilain Logorrhéique talonnesque
Nombre de messages : 924 Date d'inscription : 16/10/2004
| | | | Bidouille Logorrhéique talonnesque
Nombre de messages : 989 Localisation : Beauce Date d'inscription : 15/10/2004
| | | | Fulmi Prolixe infatigable
Nombre de messages : 5214 Age : 69 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: On croit rêver des fois... Sam 22 Oct - 19:56 | |
| - Bidouille a écrit:
- Grâce à Artélio, j'ai même une nouvelle signature avec citation et tout et tout
Quand on lit ça : «"J'ai désigné de connard celui qui s'estime faire grève alors qu'il abuse de ce droit avec un nombrilisme et un manque de recul presque indécents" UT », on se sent connard avec ivresse. Fulmi, connard. | |
| | | Bidouille Logorrhéique talonnesque
Nombre de messages : 989 Localisation : Beauce Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: On croit rêver des fois... Sam 22 Oct - 20:51 | |
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| | | alejandro Vocabulivore émerite
Nombre de messages : 2095 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: On croit rêver des fois... Lun 24 Oct - 3:18 | |
| Bon voilà, je l'ai mis sur artélio. Mais au fait, tu l'as trouvé où, ce texte ? | |
| | | vilain Logorrhéique talonnesque
Nombre de messages : 924 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: On croit rêver des fois... Lun 24 Oct - 9:47 | |
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Dernière édition par le Lun 24 Oct - 10:22, édité 1 fois | |
| | | vilain Logorrhéique talonnesque
Nombre de messages : 924 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: On croit rêver des fois... Lun 24 Oct - 10:13 | |
| Ils sont fabuleux ces "économistes"...ils découvrent qu'un gouvernement "libéral" favorise les riches.....Quand je vous dis qu'ils auraient dû lire Marx.... - Citation :
- France: l'exonération des plus-values boursières critiquée par les économistes
2005-10-23 10:58:23 PARIS (AFP)
L'exonération fiscale des plus-values boursières au bout de huit ans de détention promise par Bercy paraît une arme mal adaptée pour aider les entreprises françaises à se défendre face aux OPA, et bénéficiera surtout aux ménages les plus riches, estiment des économistes.
Le ministre de l'Economie Thierry Breton a annoncé jeudi qu'il souhaitait mettre en place à partir du 1er janvier l'exonération progressive des plus-values d'action, à l'image des plus-values immobilières. Elle deviendrait "totale à l'issue d'une durée de détention de huit ans".
Il s'agit de "donner un actionnariat stable à nos entreprises", a défendu le ministre, qui a annoncé la mesure lors de la présentation au Sénat du projet de loi sur les offres publiques d'achat.
Cette mesure s'inscrit donc pour Bercy dans la ligne du "patriotisme économique", puisqu'elle permettrait de renforcer l'actionnariat français au sein des groupes et de défendre ces derniers face à d'éventuelles tentatives de rachat hostiles par des sociétés étrangères.
Cette volonté est née après les rumeurs sur une tentative de rachat du français Danone par l'américain Pepsico, qui avait suscité cet été une mobilisation politique jusqu'au plus haut niveau de l'Etat.
"Le patriotisme économique ne me paraît pas un bon argument" pour justifier cette mesure, déclare Emmanuel Ferry, économiste d'Exane BNP Paribas, en pointant l'absence de conditions concernant l'origine géographique des actions.
En effet, contrairement au PEA (Plan d'épargne en actions), une forme d'épargne également exonérée au bout de plusieurs années mais réservée aux placements dans les groupes français et européens, la mesure s'appliquera selon Bercy à toutes les actions, même étrangères.
Un investisseur pourra donc en bénéficier même si son portefeuille est entièrement investi dans des groupes cotés à Dubaï ou à Singapour.
"Cette mesure ne répond pas à la vraie question, qui est de faire en sorte d'augmenter la détention d'actions chez tous les Français, pour les aider à faire face au problème des retraites", estime M. Ferry, qui souhaiterait plutôt une remise à plat des différents dispositifs d'épargne (PERP, assurance-vie, PEA, Livrets) pour répondre à ce problème plutôt que pour contrer d'éventuelles OPA.
"On exonère ceux qui investissent à Wall Street en leur donnant les moyens d'échapper à l'impôt de façon extraordinaire", et ce sans limitation alors que le PEA est, lui, plafonné à 132.000 euros, renchérit Philippe Waechter, directeur des études économiques chez Natexis Asset management.
Cet économiste juge que la mesure intéressera surtout "des ménages qui ont les moyens d'investir en Bourse à 5 ou 8 ans", et pas "le Français moyen, qui semble plus préoccupé par l'évolution de son salaire".
Quand au patriotisme économique, "on peut justifier les exonérations dont bénéficient les placements à l'intérieur des PEA, puisqu'il s'agit d'investir dans des entreprises européennes et donc de participer au développement local, mais que l'on exonère les plus-values boursières quelle que soit l'origine des actions me paraît, dans le contexte actuel, hallucinant", conclut-il.
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