Un film de Miranda July
CAMERA D’OR et Prix de la Semaine de la Critique à CANNES 2005
« On n'est pas obligé de souscrire à la conviction de Miranda July-Christine Jesperson - il suffit de changer de regard pour changer la réalité -, mais on peut s'abandonner à cette illusion le temps de la projection de Moi, toi et tous les autres » (CinéObs)
Dans une banale banlieue pavillonnaire avec son hypermarché, sa maison de retraite et son centre d’art, Christine Jesperson, une jeune artiste touchante et spontanée crée de l’art-computer, un homme affiche des obscénités à sa fenêtre à l’adresse de deux gamines provocantes, deux petits garçons draguent sur internet tandis que leurs parents se disputent et se séparent. il n’y a pas grand-chose à faire … Christine Jesperson mélange dans son quotidien l’art et la réalité ( Christine Jesperson est interprétée par la réalisatrice Miranda July) . Elle entre tout doucement dans la vie de Richard, vendeur de chaussures,le père de deux garçons tout juste redevenu célibataire.
Autour d'eux il y a encore l’ex-femme de Richard, l’impitoyable patronne d'une galerie d'art, les voisins et les voisines .Le film est conçu comme un film choral dont les personnages et les intrigues se mêlent peu à peu car tous sont à la recherche d'un lien qui les connecte aux autres... en quête du bonheur.
Miranda July a réalisé un film cocasse, absurde, touchant, idéaliste surtout, où elle ose des réflexions crues sur la sexualité des ados. Elle y raconte la solitude des coeurs et la quête de l'amour ou d'une âme-sœur…