Mardi, c'est ravioli

Le mardi, c'est ravioli et aujourd'hui je réfléchis... Ben, c'est pas simple !
La question ne semble pourtant pas très compliquée, mais je ne trouve pas la réponse. La dite question étant : "Qu'est-ce qui est important à mes yeux ? Et quelle hiérarchie dans tout cela ?".

Ca me travaille la re-lecture de Dickens !

anti, tournicoti ! Au fait ? Vous vous posez aussi ce genre de question ? Et qu'en concluez-vous ?

Une parabole :

Bien choisir ses cailloux prioritaires

Un jour, un homme devait assurer une formation sur "la planification efficace de son temps". L'homme ne disposait que d’une heure pour faire passer son message, le planning étant lui-même très bien rempli. Devant le groupe prêt à noter tout ce qu’il allait dire, l'homme, après les avoir regardé un à un, lentement leur proposa une expérience.

Il sortit de dessous son bureau, un immense pot de verre pouvant contenir quatre litres, qu’il posa délicatement devant lui. Ensuite il sortit une douzaine de cailloux gros comme des balles de tennis qu’il plaça un à un dans le pot et quand il ne fût plus possible d’y mettre un cailloux de plus, il demanda :
« Est-ce que le pot est plein ? »
Tous répondirent : « Oui »
« Vraiment ? »
Alors il sortit de dessous la table un récipient rempli de graviers qu’il versa doucement sur les cailloux puis il secoua légèrement le tout, les graviers s’infiltrèrent dans les espaces disponibles.
« Et maintenant, est-ce que le pot est plein » ?

Cette fois son brillant auditoire se méfiant répondit : « Probablement pas… »
L'homme confirma et sortit maintenant un vase rempli de sable et le versa dans le pot. Le sable fin s’infiltra entre les cailloux et les graviers et il demanda :
« Est-ce que le pot est plein ? »
Tous répondirent en chœur : « Non ! »
Car comme tous s’y attendaient, car ils savaient anticiper, il sortit un pichet d’eau et remplit le pot à ras bord.

L'homme demanda alors : « Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? »

Un des auditeurs perspicaces et se souvenant du thème du cours répondit : « Cela veut dire que même si notre agenda est complètement rempli, on peut toujours y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire, qu’on peut toujours trouver un espace de notre temps pour régler un problème ou l’autre ! »

« Non, répondit l'homme, la grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra plus en faire entrer un seul par la suite. »

Un profond silence suivit ces propos et le vieux prof poursuivit : « Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? » Votre santé ? Votre famille ? Vos amis ? Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause ? Vous relaxer ? Prendre le temps ? Ou toute autre chose ?

Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses gros cailloux en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir… sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable,…) on en remplira sa vie et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie. Alors, n’oubliez pas de vous poser à vous-même la question : « Quels sont les gros cailloux dans ma vie ? » Ensuite mettez-les en premier dans votre pot (de vie)

Anti, petite poucette...

antillaise a écrit:

La question ne semble pourtant pas très compliquée, mais je ne trouve pas la réponse. La dite question étant : "Qu'est-ce qui est important à mes yeux ? Et quelle hiérarchie dans tout cela ?".
(...) Vous vous posez aussi ce genre de question ? Et qu'en concluez-vous ?

vi, tous les jours

j'en conclue :

a) les jours pairs, que chus vach'ment lucide sur moi-même
b) les jours impairs, que j'ai l'art et la manière de me pourrir l'existence

antillaise a écrit:

Le mardi, c'est ravioli et aujourd'hui je réfléchis...
"Qu'est-ce qui est important à mes yeux ? Et quelle hiérarchie dans tout cela ?".

Jolie parabole que ce qui suit plus bas dans le fil.
Ce qui est important c'est que mes gros cailloux sont si lourds qu'ils sont parfois des boulets. Ce qui est donc essentiel chez moi, c'est de trouver des solutions, toujours des tas de solutions si possible pas compliquées en restant de bonne humeur.
Ce qui paraît simple en tant que dynamique mais très difficile en termes de résitance nerveuse.

Dona a écrit:

Ce qui est donc essentiel chez moi, c'est de trouver des solutions, toujours des tas de solutions si possible pas compliquées en restant de bonne humeur.
Ce qui paraît simple en tant que dynamique mais très difficile en termes de résitance nerveuse.

En effet. La méthode est mauvaise. « Trouver des solutions », c'est un concept managérial ( c'est le mot juste ?) Ça ne mène à rien, sinon à passer le temps d'une réunion de service.

Il faut attaquer les problèmes par « le bon bout de la raison » (Gaston Leroux, c'est le principe de Rouletabille) et la solution vient à son heure.

ours impatient a écrit:

j'en conclue :

a) les jours pairs, que chus vach'ment lucide sur moi-même
b) les jours impairs, que j'ai l'art et la manière de me pourrir l'existence

Moi aussi, pareil, mais :
a) tout le temps, sauf :
b) quand Anti me fait la tronche.

je serais tentée de te répondre vive le célibat, mais compte tenu de la chute de reins d'anti, je ne peux que compatir ... pauv fulmi

Fulmi a écrit:

Il faut attaquer les problèmes par « le bon bout de la raison » (Gaston Leroux, c'est le principe de Rouletabille) et la solution vient à son heure.

Mais certains problèmes ne sont ni raisonnés ni raisonnables ni même et surtout, rationnels. Ce sont donc les plus complexes à contourner, éluder, contrer, régler...(au choix).

Dona a écrit:

Fulmi a écrit:

Il faut attaquer les problèmes par « le bon bout de la raison » (Gaston Leroux, c'est le principe de Rouletabille) et la solution vient à son heure.

Mais certains problèmes ne sont ni raisonnés ni raisonnables ni même et surtout, rationnels. Ce sont donc les plus complexes à contourner, éluder, contrer, régler...(au choix).

c'est marrant, j'trouverais plutôt que tous les problèmes tiennent de la raison

Dona a écrit:

Mais certains problèmes ne sont ni raisonnés ni raisonnables ni même et surtout, rationnels. Ce sont donc les plus complexes à contourner, éluder, contrer, régler...(au choix).

Les problèmes ne sont rien de tout ceci en particulier : c'est la manière dont on les aborde qui est rationnelle ou pas.

On peut résoudre un problème, ou le contourner : Méthode Descartes, ou méthode du Grand Courbe (Ibsen, Peer Gynt). Dans les deux cas, la bonne solution est la solution rationnelle.

Fulmi a écrit:

Les problèmes ne sont rien de tout ceci en particulier : c'est la manière dont on les aborde qui est rationnelle ou pas.

Oui, c'est tout à fait juste en fait. Pour autant, l'attitude avec laquelle on peut les aborder amène parfois à en créer d'autres qu'on aborde à nouveau de la manière dont il ne faudrait pas. Du moins faudrait-il avoir besoin ou les moyens de raisonner en toute intelligence pour s'en rendre compte. Ceci dit, entre vécu, personnalité, entourage et environnement, les limites sont quelquefois vite atteintes.