Et la lumière fut

Fulmi nous fait une rétrospective Charlot cet hiver. C'est un véritable bonheur. Je trouve dans le jeu de l'acteur les inspirations d'un Roberto Benigni, j'admire les facultés de caricatures, les effets humoristiques, la musique composée par Chaplin, la tendresse présente dans la quasi totalité de ce que j'ai vu jusqu'à présent. Rien n'est laissé au hasard.

Ce soir, c'était Les Lumières de la ville.

Anti, nostalgique.

Vocabulivore émerite Nombre de messages : 2095 Date d'inscription : 16/10/2004

Alors, Chaplin, du grand ou du petit art ?

Régale-toi avec les lumières de la ville.

Lumière toujours avec hier soir "Les feux de la rampe" dernier film tourné par Charles Chaplin aux Etats-Unis. Accusé d'être communiste en plein maccarthysme, il décidera d'organiser la première des Feux de la Rampe à Londres le 16 octobre 1952.
Ce film, c'est l'adieu à Charlot. Le déclin de l'artiste en fin de carrière, l'inadaptation au parlant aussi.
Le personnage principal est un dénommé Calvero, star déchue du music-hall qui se prend d'affection pour une jeune danseuse paralysée.
Il meurt aimé de sa danseuse et adulé par le public après ce qui restera son dernier numéro joué en compagnie de Buster Keaton.

Encore un film intense et particulièrement touchant.

Anti

Vocabulivore émerite Nombre de messages : 2095 Date d'inscription : 16/10/2004

antillaise a écrit:: Ce film, c'est l'adieu à Charlot. Le déclin de l'artiste en fin de carrière, l'inadaptation au parlant aussi.

Adieu à Charlot oui, mais inadaptation au parlant, je ne suis pas d'accord.

Chaplin savait parler, et il savait même chanter. ce film et plus tard, Monsieur Verdoux ont montré qu'il n'avait rien à craindre du parlant.

alejandro a écrit:: Chaplin savait parler, et il savait même chanter. ce film et plus tard, Monsieur Verdoux ont montré qu'il n'avait rien à craindre du parlant.

Monsieur Verdoux est plutôt un film raté, en ce sens que Chaplin s'y montre mièvre et pâle comparé à Denner chez Chabrol (Landru).
Pour moi, il confirme les difficultés de Chaplin à maîtriser le cinéma parlant, ce que Limelight montre aussi. Dans le spectacle final, Chaplin et Keaton font un numéro époustouflant qui, justement, use des ressorts du cinéma muet, alors que les parties dialoguées du film sont plutôt ennuyeuses et maladroites.

suis assez d'accord avec fulmi, j'avais trouvé chaplin grotesque dans monsieur verdoux