requiem pour un poisson... du sang neuf dans le polar

Une bataille rangée autour d'un phénomène extraordinairement mystérieux: le coelacanthe, sorte de poisson fossile venu du fond des temps. des meurtres de scientifiques en pagailles, une jeune femme qio cherche son père et commence à avoir la trouille... On s'entredéchire pour savoir qui est effectivement l'ancêtre de l'homme. Tout ça entre la France, l'Afrique du Sud, l'Indonésie et les Comores.
J'avais l'angoisse de mes quatre heures d'avion mensuelle. Cette fois, je ne les ai pas vu passer!
J'attends avec impatience que l'auteur (une certaine C Adamo) en sorte un autre. Vu que qqchose prévu sur Amazon. Ne sais pas quand ça va sortir. QQ'un le sait?

Non, je ne sais pas. Un bon polar, donc ? En tout cas il a l'air d'avoir eu du succès, amazon est en réapprovisionnement...

En ce me concerne, j'ai adoré! Et je viens de voir sur Amazon qu'il y en a un deuxième qui sort. Noir quelquechose (mince, j'ai oublié, j'y retourne!).
Je teste Jo Nesbo sous peu (norvégien, je crois). Tu connais?
Pour Noir quelque chose, je commande, lis, et verdict sous peu...

eh bien, j'ai presque préféré au précédent!
C'est dans la même logique que "requiem pour un poisson", mais cette fois, ça plonge dans l’histoire des Aborigènes d’Australie, jusqu'à l'enlèvement des enfants métis à leurs familles (pour "tuer" la culture aborigène, la "couleur" dans les esprits!). On part de la préhistoire (et ça bouge bien!), pour plonger dans le roman noir, où on mélange alors avec entrain (et fluidement, mais sur un mode haletant) l’enquête policière au mystère de l’évolution de l’humanité.
Si l'auteur pouvait m'en sortir un comme ça tous les 6 mois, ça m'arrangerait...
En attendant, je replonge dans mes classiques.
And you?

peu le temps de lire en ce moment, on prépare les examens...

Du point de vue de l'écriture, ils sont comment, tes romans noirs ? lechés, argotiques ou bien ?

en fait, ils se lisent comme s'avale un sushi, très facilement. Pourtant, je suis revenu sur certains passages à plusieurs reprises, parce que j'aimais la "musique" du texte.
Tiens, je t'en copie deux morceaux (noir austral):
Partie préhistorique: "Ils l’avaient acculée. Ils étaient déchaînés. Tjunkiya fermait les yeux, poings et visage fièrement levés vers le ciel, corps droit, jambes légèrement écartées, bien plantées sur le sol. Elle vidait son esprit des aboiements furieux qui la cernaient. Elle vidait son esprit des ricanements des deux hommes qui s’approchaient, derrière leurs molosses, crachant régulièrement leur salive immonde. Elle vidait son esprit des hurlements des moteurs, des crissements des pneus des jeeps qui tournaient autour de l’aplomb rocheux. Elle vidait son esprit de la présence de la foreuse, qui allait traverser les routes des ancêtres pour l’uranium ou le plomb.
Alors, elle le vit, l’entendit : le Ya-kurr, le lion marsupial que les esprits des ancêtres avaient ramené pour elle, afin qu’elle trouve son chemin jusqu’à eux. Loin de ce monde qui n’était plus le sien, dont elle ne voulait plus. Qu’étaient des dents en comparaison de ses canines aussi longues que des lames de machette ? Qu’étaient des griffes au regard de celles qui incurvaient l’extrémité de ses pattes ? Le cri qu’elle poussa résonna dans toute la vallée, dominant les rugissements du torrent, interrompant les hurlements des chiens. Ils reculèrent un instant, avant de comprendre qu’ils ne risquaient rien.
Puis, un ordre bref les encouragea. Ils se jetèrent sur elle."
Partie contemporaine:
"Liz, qui sortait à ce moment pour aller cueillir quelques figues dans le verger, s’arrêta pour observer la manœuvre, admirative. Le cadavre s’élevait insensiblement dans les airs, sans la moindre oscillation. Pourtant, tout à coup, quelque chose sembla se détacher du dos de la vache, de là où la bâche n’avait pas été ôtée. La jeune femme sursauta, plissa les yeux. Avec le soleil, elle ne voyait pas nettement de quoi il s’agissait. Elle avança d’un pas. Et la chose se détacha un peu plus. Liz hurla.
Ce qui était en train de glisser de la pince n’était pas un morceau de génisse. De longs cheveux blonds pendaient d’une tête sans vie. Ils se balançaient au même rythme que les bras et les jambes, recouvertes de traînées noirâtres. Et des mouches vrombissaient, là où il y aurait dû avoir un bas ventre."

Hello... je débarque, mais je viens de me balader sur le forum et de tomber sur ton texte... ça me plait, ça! Je vais aller faire un tour sur la fnac.
Et cette dame Adamo, elle écrit depuis longtemps?

deux ans a priori. J'espère, pour ma part, qu'elle va continuer!

je viens de terminer "noir austral". le moins que l'on puisse dire est que cela m'a changé les idées (et j'en avais besoin!). je vais de ce pas m'acheter "requiem pour un poisson"!

Allez, je le commande aussi !

Ben voilà, je l'ai lu (le poisson)
Le sujet de l'intrigue est très original, mais son développement reste convenu et sans surprise. Si le côté policier de ce roman pêche (hic) un peu, il est néanmoins très intéressant pour son aspect historico-scientifique.
C'est une bonne lecture de vacances...