Deux fois en moins de 15 jours, je suis allée à la maison des Arts de Malakoff (Il faut dire aussi que j’habite à 200 mètres). La première fois lors de la journée du patrimoine (je passais devant) et la seconde en qualité d’accompagnante de sortie scolaire de la classe de CE2 dans laquelle se trouve ma fillotte.
Sur le site de la ville, on trouve une photo ainsi que les informations suivantes :
http://www.ville-malakoff.fr/web/1740.htmDans les années 60, André Malraux remarque cette maison du XVIIIe siècle, devant laquelle il s'arrête par hasard alors qu'il se rend chez Louise de Vilmorin dans la Vallée de Chevreuse. À sa demande, les services du Ministère de la Culture approfondissent leurs recherches, et le 28 octobre 1980, les façades et la toiture sont inscrites à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Acquise par la ville en 1993, cette propriété est alors transformée en lieu d’exposition en novembre 1997. Avec cinq expositions par an, elle décline la création contemporaine dans ses différentes écritures.
Depuis son ouverture ont été exposés :
Jan Voss, Gilles Aillaud, Marinette Cueco, Pablo Reinoso, Gérard Titus Carmel, Roger Eskenazi, Louis de Grandmaison, Jean le Gac, Melik Ouzani, Marcella Gomez, Louis Pons, James Brown, Marie-Claude Bugeaud, Malaki Farell, Richard Dussaulx, Catherine Beaugrand, Pierre Buraglio, Jean-Paul Philippe, Shigeko Hirakawa, Pierre Antonuicci, Henri Cueco, Beatrice Casadesus, Richard Di Rosa.
La Maison des Arts propose pour chaque exposition
• La réception des enseignants autour d’une visite guidée
• L’accueil des groupes scolaires et des centres de loisirs par des animateurs spécialisés.
• Pour les enfants, deux livrets jeu, permettant de manière ludique de faire un parcours de l’exposition
• Un texte expliquant et commentant l’exposition, mis à disposition de chaque visiteur.
L’exposition qui a lieu en ce moment est : “D'adhérence”, de Jérôme Touron un artiste qui aime “élever les couleurs” et “entrer en résonance avec les matériaux”.
Né à Chartes en 1967, Jérôme Touron a étudié les Arts plastiques à l’université de Paris (centre Saint-Charles). Il fait ses débuts avec l’association “Usine éphémère” qui utilise des friches industrielles comme cadre de créations et d’expositions. À partir de 1991, il expose en France et à l’étranger (Belgique, Pays-Bas, Suisse, Finlande, Hongrie…). Il vit et travaille à Malakoff. La galerie La Ferronnerie accueille régulièrement ses installations à Paris.
« L’exposition commence dès le jardin avec une surprenante éclosion orange : mille fleurs de zinc, peintes au minium, ont envahi la pelouse ».
Alors ça, c’est assez sympa, il faut dire, l’utilisation du matériau et de la couleur pour fabriquer des fleurs. Qui plus est, les dames ont la chance de pouvoir repartir avec l’une de ces créations. Il fut difficile de choisir.
« À l’intérieur, l’artiste décline un répertoire de couleurs sous toutes les formes possibles. Avec Airlines, de bas en haut des murs, s’étagent de longues lames de verre, où des bandes roses et blanches alternent avec des parties transparentes ».
C’est assez curieux à voir. La disposition des lames et des adhésifs fait un étrange mélange d’ombres et de lumières.
« Les Elevages de couleurs sont composés de modules interchangeables s’alignant sur des glissières juxtaposées. Ici, les murs sont recouverts de duos bicolores (Séries bi) ; là, des piles de carreaux de plâtre se dressent, couronnées par une incrustation de verre coloré ».
Bon ben là, je décroche quand même ; des morceaux de verre colorés à la peinture, au pétrole, à l’aide d’adhésifs de toutes les couleurs, assemblés par paires. Les carreaux sont rectangulaires et mesurent à vue de nez 5 x 15 cm. Ils sont reliés par une barre métallique grise, en haut.
Inventaire de la couleur… L’étude du monochrome me laisse de marbre… Les commentaires de la dame du musée m’agacent un peu, surtout quand j’entends que les plaques de plâtre servent à construire des murs… Les sculptures de carreaux de plâtre quand on vient de visiter le musée Rodin, c’est pas ça.
Bref, Jérôme Touron fait dans le carré et force est de constater que l’art moderne et moi, ça fait deux.
Je n’ai pas trouvé de photos de cette exposition mais d’anciennes :
Joséphine