L'insoutenable légèreté de Kaufmann & Binoche

Tiens, je croyais que L'insoutenable légèreté de l'être était de Forman, mais non. C'est d'un certain Philip Kaufmann. Ça aurait pu.

Fulmi a écrit:

Tiens, je croyais que L'insoutenable légèreté de l'être était de Kundera, mais non. C'est d'un cetain Philip Kaufmann. Ça aurait pu.

Morte de rire !!! Tu devrais quand même te relire Minou...

Ah, ben c'est fait...

L'insoutenable légèrté de l'être est un de mes films culte (et qui devait faire découvrir notre juliette binoche), mais c'est aussi le seul que j'ai vraiment aimé de Kaufman. Il a aussi réalisé un film sur les premiers américains dans l'espace, l'étoffe des héros, je crois que ça s'appelle, et Clichy, ou quelque chose comme ça, sur Henry Miller à Paris. Pas indispensables.

Binoche ? Ce n'est pas Téchiné qui l'a découverte et fait jouer dans Rendez-vous quatre ans avant Kaufmann ? et Leos Carax dans Mauvais sang ?

En bon Américain, ce Kaufmann a cru découvrir ce que tout le monde connaissait déjà (à condition d'aller au cinéma).

Avant d'être découvert, il faut jouer dans des films. Voilà tout.

J'aurais cru que la découverte était consécutive à l'apparition à l'écran (le film étant donc de fait tourné, l'acteur ayant donc, de fait, joué).

Et puis, les bons cinéastes vont chercher leurs jeunes acteurs dans les conservatoires. C'est d'ailleurs ce que raconte Rendez-vous, de Téchiné, justement : le lancement d'une carrière de comédienne.

Fulmi a écrit:

J'aurais cru que la découverte était consécutive à l'apparition à l'écran (le film étant donc de fait tourné, l'acteur ayant donc, de fait, joué).

Tu connais tous les acteurs, jeunes ou moins jeunes, qui un jour ont joué dans un film ?

Fulmi a écrit:

Et puis, les bons cinéastes vont chercher leurs jeunes acteurs dans les conservatoires. C'est d'ailleurs ce que raconte Rendez-vous, de Téchiné, justement : le lancement d'une carrière de comédienne.

Un bon cinéaste est donc un cinéaste qui tourne avec des jeunes sortis des conservatoires ...

alejandro a écrit:

Tu connais tous les acteurs, jeunes ou moins jeunes, qui un jour ont joué dans un film ?

Non, mais un grand premier rôle chez Téchiné, ce n'est pas rien. Surtout suivi d'un rôle chez Carax (et, accessoirement, chez Godard). Bref, comme découverte, Kaufmann c'est du réchauffé. Disons qu'il a découvert une actrice française très connue ; et n'en parlons plus.

Fulmi a écrit:

Un bon cinéaste est donc un cinéaste qui tourne avec des jeunes sortis des conservatoires ...

Je me garderais bien de poser ce genre de principe en dogme. Un bon cinéaste est un cinéaste qui fait des bons films (et non un bon film, par accident, parce qu'il avait l'auteur du roman - excellent - sur le dos en permanence et que cet auteur est un abominable pinailleur et qu'il a une grande culture).

Des bons films n'est pas la même chose que des chefs d'oeuvre. En faire un, de chef d'oeuvre, ce n'est déjà pas si mal. Par ailleurs, il est assez rare que des grands romans fassent des grands films, l'insoutenable légèrté de l'être est une exception dans ce domaine. Sinon, il est à noter que le point de vue adopté par le film est très différent de celui du roman.

alejandro a écrit:

Des bons films n'est pas la même chose que des chefs d'oeuvre. En faire un, de chef d'oeuvre, ce n'est déjà pas si mal. Par ailleurs, il est assez rare que des grands romans fassent des grands films, l'insoutenable légèrté de l'être est une exception dans ce domaine. Sinon, il est à noter que le point de vue adopté par le film est très différent de celui du roman.

Oui, mais le sujet, c'était la découverte de Juliette Binoche. Quoique tu en penses, ce n'est pas Kaufmann qui l'a découverte, mais Téchiné.

Ben non. Le sujet, à l'origine, ne vous déplaise, c'est Forman.

Anti

Ben on a tout dit, sur lui : il n'est pour rien dans L'insoutenable légèreté de l'être.

Beau film :) ce qui me gêne c'est qu'ils meurt à la fin.