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 La page des deuils

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Fulmi
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MessageSujet: La page des deuils   La page des deuils EmptyMer 17 Nov - 18:54

Lire dit :

L'écrivain Yves Berger, 73 ans, est décédé, mardi 16 novembre à son domicile parisien, des suites d'une longue maladie. Après une carrière d'enseignant d'anglais, ce fin connaisseur des États-Unis entre en 1960 chez Grasset, dont il sera le directeur littéraire jusqu'en 2000. En 1962, il reçoit le prix Femina pour son premier roman, Le Sud, sur la Virginie d'avant la guerre de Sécession, et, en 1994, le prix Médicis, pour Immobile dans le courant du fleuve. L'année dernière, son Dictionnaire amoureux de l'Amérique (Ed. Plon) remportait le prix Renaudot. Yves Berger était, depuis novembre 2003, vice-président du Conseil supérieur de la langue française. N.S.
http://www.lire.fr/breve.asp?idC=47680&idR=198&idG=#47680


Yves Berger fait partie de ces Français subjugués par la propagande américaine : tout jeune, il en rêvait déjà et, avant même d'y avoir posé un pied, il publiait le Sud (c'est le sud des États-unis, et non le midi où il a grandi). globalement, on peut considérer l'œuvre d'Yves Berger comme un vaste corpus de baratin ultra-libéral ; personne sans doute en France ne symbolisait mieux qu'Yves Berger la fascination irraisonnée qu'exercèrent les États-Unis sur la génération qui me précède. Dans son Dictionnaire amoureux de l'Amérique, il trouve même comment épargner aux colons américains le massacre des Indiens.

Yves Berger fut des années durant l'âne damné de Grasset, éditeur parisien bien connu pour son implication dans le prix Goncourt. Depuis qu'il avait passé la main, d'ailleurs, Grasset n'avait plus accès au Goncourt, Albin-Michel ayant pris la place encore chaude. Berger fut donc l'un des industriels qui travaillèrent des années durant à la déchéance de la littérature française contemporaine.

Marie-Odile Beauvais, dont je recommande les livres sans réserve, narre ainsi sa rencontre avec Berger, à l'occasion de la désastreuse commercialisation de son chef d'œuvre Les forêts les plus sombres :

« Berger m'écoute sans m'interrompre, demandant quelques précisions çà et là. Bonhomme, il reconnaît le scandale du procédé [le roman de Marie-Odile Beauvais est sacrifié par Grasset au profit de ceux d'Yann Moix et de Gaston-Paul Effa], l'iniquité, la violence humaine et professionnelle :
— Vous allez voir, demain ça va barder avec Jean-Claude [Fasquelle].
— Ça ne servira à rien, Sabine Kerl [attachée de presse] fera tout pour que ça ne marche pas, d'autre part elle n'a cessé de m'humilier, elle s'en souvient forcément, et vous savez très bien qu'on ne pardonne pas à l'autre le mal qu'on lui a fait.
— La petite a raison, on va lui donner Joëlle Faure.
Lorraine [Bassant, éditrice pour Grasset de Marie-Odile Beauvais, qui participe à l'entrevue], très petite fille, bredouille :
— Je croyais que ce n'était pas possible de changer d'attachée de presse ?
Berger confirme :
— C'est la première fois, mais je ne vois pas comment faire autrement. Elle ne change pas d'attachée de presse, puisqu'elle n'a pas eu d'attachée de presse. on renverra une cinquantaine d'exemplaires. Il faut recommencer à zéro.
Je n'ai pas ménagé mes déclarations de reconnaissance, je lui ai dit qu'il était un amour ou presque et nous nous sommes séparés les meilleurs amis du monde en nous étreignant.

(...)

Le lendemain, j'appelle Lorraine. Elle m'annonce :
— Vous avez eu affaire à un homme qui promet ce qu'il ne peut tenir. Berger s'est arrêté de grandir à huit ans, il joue encore aux cow-boys et aux indiens, c'est un enfant, mais les enfants qui vieillissent et restent des enfants deviennent des pervers.

Quelques jours plus tard, j'essaie de joindre Berger au téléphone. Échec. Lorraine avait raison, elle ne dit pas que des bêtises. »
Marie-Odile Beauvais. Discrétion assurée. Éd. Melville 2003. Pp. 118-120.

Voilà pour Yves Berger éditeur. Et Yves Berger écrivain, alors ?

Extraits :
La Pierre et le Sagaro (trouvé sur le net) :
« ...où l'on arrive à travers un univers minéralisé qui est le coeur du silence, à ceci près que la voix porte à distances et qu'elle engendre un écho qui, se heurtant au cercle incorruptible des falaises, ne cesse de se répercuter, de rebondir, de sorte que j'ai cru, une fois en chair et en os dans la Vallée de la Mort, sans que sa légende eût cessé de m'occuper, que ma voix, là-bas au loin repoussée par la montagne, se brisait en une plainte... »

Santa Fe (extrait du premier chapitre, proposé sur le site de Grasset) :

« Elle se dressait, se dépliait, lente et, de nouveau, il éprouva un vertige : cent fois le matin à New York dans la brume qui s'effilochait à ras de terre, il avait vu monter dans le ciel les tours jumelles du World Trade Center.
Il ne leva les yeux, qu'il avait fermés à la seconde de son départ, que lorsqu'il sentit, avant même que d'entendre sa voix, son souffle : " La grève est indéfinie. Ils ne savent pas s'ils pourront nous offrir des places. Pas aujourd'hui en tout cas. Les sales cons. "
Roque n'avait rien contre les jurons, sauf ceux qui font laide l'image qu'ils évoquent. Il en usait de trois, peut-être de quatre, toujours les mêmes, banals et, justement, faibles en images. Celui qu'il venait d'entendre ne l'aurait pas choqué, mais que la voix à la chanterelle l'eût proféré, le médusait. Il y avait là une dissonance, une déchirure dans l'harmonie qui émanait de la jeune fille et rayonnait autour d'eux.
Le juron n'étouffa pas l'idée qui avait germé en lui dès qu'elle lui eut annoncé qu'elle ne pouvait partir. Une idée folle. Elle occupait son esprit et en même temps elle était devant sur la table à sautiller, danser, s'exclamer. À faire la folle. Une idée excitée. Il dit : " Reste la ressource de Bruxelles, avec un vol peut-être sur la Sabena et, à défaut, sur une autre compagnie. Sans parler d'Amsterdam, de Rome… "
Lassitude dans les yeux et la voix qui répète : " Les sales cons. "
Il se dépêche de ne pas entendre, puis : " Je vous y emmène. "
Elle, qui n'y est plus du tout : " Où ? " et lui : " Mais en Amérique ! "
Elle le regarde : " Mais vous ne savez même pas où je dois aller " et, avant qu'il ait demandé, elle précise : " À Philadelphie. "
" Un rendez-vous important ? " Elle hausse les épaules : " Adeline, une bonne copine. " Alors, Roque : " Je n'ai rien contre Philadelphie, mais j'ai tellement mieux à vous proposer. "
Elle est sortie de son espèce d'abattement et de résignation maussade. Elle le regarde, intense. Le jauge, d'évidence. S'il est sérieux, ce type ?
A la fin d'un long silence, qu'il a ressenti comme une épreuve : " Quand ? "
Et lui : " Demain ? "
Elle hoche la tête, pour dire oui, sans plus s'étonner. Sans doute a-t-elle épuisé son champ bien mince de réserves. »

Yves Berger a obtenu :
Le Renaudot de l'essai, en 2003, pour Dictionnaire amoureux de l'Amérique.
Le Médicis, en 1994, pour Immobile dans le courant du fleuve
Le Fémina, en 1962, pour Le Sud.

On voit par là qu'Yves Berger fut l'un des tout meilleurs écrivains français de la fin du XXe siècle. La perte est irréparable.


Dernière édition par le Dim 16 Sep - 15:46, édité 7 fois
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Fulmi
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MessageSujet: Re: La page des deuils   La page des deuils EmptyMer 24 Nov - 17:18

Lire indique :
23/11/2004
Lire.fr

« Malgré un catalogue de quelque 700 titres, les Editions Balland ont déposé leur bilan mardi 23 novembre. Créée en 1967, dans le quartier latin, par André Balland (mort en 2001), la maison a notamment publié Patrick Grainville, Frédéric Tristan (prix Goncourt 83 avec les Egarés), Philippe Claudel et Eve Enser (Monologues du vagin). Depuis septembre 2001, date de sa reprise par Denis Bourgeois, Balland a publié quelque 120 titres, parmi lesquels: Au plaisir des mots de Claude Duneton, L'Etoile d'Alger d'Aziz Chouaki et Mon vrai journal de Jean-Marie Messier. «La qualité n'aura pas suffi. L'intendance se sera trop fait attendre», déplore Denis Bourgeois. Il ajoute avoir «encore l'espoir d'une reprise dans le cadre de la procédure collective qui sera ouverte par le Tribunal de commerce de Paris». P.L. »


Balland fut la première maison d'édition française à ouvrir une collection « gay », Le Rayon, fondée et dirigée par Guillaume Dustan, énarque reconverti dans le séropositivisme outrancier. On ne peut que regretter la disparition d'un éditeur aussi à la pointe de la mode invendable. Mais on n'a que ce qu'on mérite : à jeter l'argent par la fenêtre, on se ruine.

Si vous avez l'impression que je trouve normal qu'une maison d'édition qui confie ses collections à des énarques dépose son bilan, eh ! bien, c'est vrai.
« Les énarques, c'est des mecs, tu leur donnes le Sahara ; cinq ans plus tard, il faut chercher su sable ailleurs. » Coluche.

Article du Monde (payant, donc) qui relate la prise de pouvoir du fossoyeur de Balland, Denis Bourgeois, ancien journaliste a beaucoup sévi dans l'édition. L'article laisse entrevoir quel genre de parasite il peut être.

Les éditions Balland rachetées par Denis Bourgeois

ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 06.09.01

L'UN VOULAIT revenir dans l'édition qu'il avait provisoirement quittée bien malgré lui. L'autre voulait se consacrer à d'autres passions. Quand Denis Bourgeois, ancien PDG de Calmann-Lévy, a appris que Jean-Jacques Augier souhaitait vendre les éditions Balland ( Le Monde des livres du 29 juin), il lui a annoncé que le projet l'intéressait.

Denis Bourgeois a passé des vacances studieuses, se préoccupant plus de chiffres que de lettres, pour mettre en place son projet et trouver des capitaux. Il a monté un tour de table pour constituer la Société nouvelle des éditions Balland. Jean-Jacques Augier - qui ne souhaitait pas couper les ponts avec la maison - conserve 20 % du capital et un poste de conseiller. La librairie Mollat de Bordeaux devrait également faire partie des actionnaires. Le montant de la transaction n'est pas dévoilé.

Membre du Parti radical de gauche, Jean-Jacques Augier souhaite se consacrer principalement à la politique. Son bilan à la tête de la maison créée par André Balland en 1967 est en demi-teinte. Il a poussé André Rousselet, lorsqu'il était son numéro deux, à reprendre la maison, alors en redressement judiciaire, en 1991. Après en avoir redressé les comptes, Jean-Jacques Augier a peiné à imposer une nouvelle image pour Balland, marquée récemment par le lancement de la collection de Guillaume Dustan, « Le Rayon ». Les comptes se sont dégradés en 2000, avec des pertes de 2,5 millions de francs (381 000 euros) pour un chiffre d'affaires de 8,5 millions de francs (1,3 million d'euros). Après avoir quelque peu délaissé sa maison pendant la campagne municipale à Paris, où il était candidat dans le 5e arrondissement, il a décidé d'arrêter les frais. Il conserve cependant sa participation chez POL et ses deux librairies à Nice et Paris.

Pour Denis Bourgeois, ce retour éditorial a des allures de revanche. Après avoir travaillé pendant vingt ans chez Grasset, où il était numéro deux de Jean-Claude Fasquelle, cet ancien journaliste avait été nommé, fin 1999, PDG de Calmann-Lévy, autre filiale du groupe Hachette. Après six mois difficiles, se heurtant à de vives oppositions, il a été brutalement limogé de son poste et a quitté le groupe Hachette.

Depuis il envisageait de créer sa propre structure éditoriale. Des discussions étaient en cours avec un éditeur, mais il a préféré se lancer dans l'aventure de Balland. « Si j'avais lancé ma propre maison, il aurait fallu des années pour l'imposer, explique-t-il. Balland est connue par les auteurs, la presse et les libraires. Elle doit être rééquilibrée et développée. Il est bon qu'elle soit dirigée par un éditeur, avec un double souci éditorial et commercial. Je pense avoir les moyens de lui donner ce nouveau souffle. »

Il compte développer la littérature française et étrangère, mais aussi les essais et documents, sans négliger le secteur des guides et notamment La Cote des prénoms qui assure des revenus réguliers à la maison. Il prévoit de publier une quarantaine de livres par an. Il est prêt à travailler avec l'équipe existante et annonce déjà la parution pour janvier d'un récit sur l'Afghanistan du journaliste Philippe Flandrin et le prochain livre du cinéaste Richard Dembo, l'auteur de La Diagonale du fou.

ALAIN SALLES
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MessageSujet: Re: La page des deuils   La page des deuils EmptyMer 15 Déc - 23:40

Troisème deuil : celui de Françoise Verny, ancienne papesse de la littérature à la mode.

Lire l'annonce ainsi :

L'éditrice Françoise Verny est décédée, lundi 13 décembre, à l'âge de 77 ans, des suites d'une longue maladie. Agrégée de philosophie, elle conjugue, dans sa jeunesse, militantisme communiste et ferveur catholique, avant de se lancer dans le journalisme, puis dans l'édition. En 1964, elle entre chez Grasset. Elle y restera 18 ans. En 1986, elle devient directrice éditoriale de Flammarion, après quatre années chez Gallimard, au poste d'adjointe du PDG. Elle est l'auteur du Plus beau métier du monde (1990), ses mémoires, et de plusieurs livres sur la foi catholique, dont Pourquoi m'as-tu abandonnée? (1994). N.S.

Son plus beau métier du monde ç'aura été de promouvoir des écrivains qu'on aura oubliés dès le lendemain de fête, des fils de..., des baudruches médiatiques, etc. car si elle a commencé classiquement, elle s'est vite réorientée vers la littérature à succès, à l'esbrouffe et à la belle gueule d'auteur. Sa plus remarquable trouvaille fut le désormais incontournable Alexandre Jardin. Nous ne remercierons jamais assez Françoise Verny pour son excellente œuvre de promotion de la littérature française.
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MessageSujet: Re: La page des deuils   La page des deuils EmptyMer 5 Jan - 2:03

Une grande nouvelle, et l'année 2005 commence bien : Josyane Savigneau, la tyrannette du Monde des livres est placardée !

Champagne !

Lire :

Médias
Le Monde des Livres bouge

4/1/2005
Lire.fr

 Jean-Marie Colombani, patron du Monde, et Gérard Courtois, nouveau directeur de la rédaction, ont décidé le transfert de Josyane Savigneau dans un autre service. Responsable et rédactrice en chef du supplément Le Monde des Livres depuis 16 ans, elle rejoint l'étage de la «rédaction en chef éditoriale», surnommé «le cimetière des éléphants». Laurent Greilsamer, actuellement chargé des suppléments et cahiers spéciaux, est pressenti pour lui succéder. Josyane Savigneau s'est illustrée par ses talents de portraitiste. Elle a notamment écrit différentes biographies, comme Marguerite Yourcenar (Gallimard), Carson mac Cullers, un coeur de jeune fille (Stock)et Juliette Greco (Actes Sud). F.M.

Josyane Savigneau était connue pour son incapacité à l'objectivité. Elle aura transformé le monde des Livres en un torche-cul infâme.
On se reportera aux articles de PLPL et à Petit-déjeuner chez Tyrannie, d'Éric Naulleau et Pierre Jourde pour en savoir plus. Espérons que le sort de Philippe Sollers, compère de « Josyâne », est scellé du coup.

PLPL : http://www.homme-moderne.org/plpl/
Acrimed : http://www.acrimed.org/recherche.php3?recherche=Josyane
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MessageSujet: Re: La page des deuils   La page des deuils EmptyMer 5 Jan - 17:27

J'apprends sur le site du CEMAPI que Josyâne considérait Mazarine comme une future Yourcenar. Je tenais à vous en avertir. Dont acte.
http://cemapi.free.fr/index.php
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MessageSujet: Re: Deuils : Josyane au placard   La page des deuils EmptyMer 5 Jan - 20:04

Fulmi a écrit:


[...]

Yves Berger fut des années durant l'âne damné de Grasset, éditeur parisien bien connu pour son implication dans le prix Goncourt. Depuis qu'il avait passé la main, d'ailleurs, Grasset n'avait plus accès au Goncourt, Albin-Michel ayant pris la place encore chaude. Berger fut donc l'un des industriels qui travaillèrent des années durant à la déchéance de la littérature française contemporaine.

[...]


je signale également qu'Yves Berger a eu le manuscrit de Le Saut de Sandra entre les mains. Il avait estimé que ce n'était pas assez écrit.
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MessageSujet: Re: Deuils : Josyane au placard   La page des deuils EmptyMer 5 Jan - 23:26

Alejandro a écrit:
je signale également qu'Yves Berger a eu le manuscrit de Le Saut de Sandra entre les mains. Il avait estimé que ce n'était pas assez écrit.

Franchement, je trouve la présentation des livres de chez Grasset détestable, tant pour le jaune pisseux des couvertures que pour la police de caractères mastoque ou le papier trop transparent.

Je ne dis pas que je ne t'aurais pas souhaité d'y être publié, pour tes ventes, cela aurait été mieux, mais, bon...

À propos, on parle du Saut de Sandra dans le forum Le Monde, section littérature, fil "découvertes".
Forum le Monde
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MessageSujet: Re: La page des deuils   La page des deuils EmptyJeu 17 Fév - 17:07

Revenons sur la déchéance de Josyane Savigneau.

Dans un article sur les difficultés financières du Monde (marronier perpétuel), quelques indications sur les réseaux consaguins entre le Monde et l'édition.

«Le Monde» sens dessus dessous en attendant les sous »

Chaises musicales à la rédaction, alors que la recapitalisation prend du retard.

Par Olivier COSTEMALLE et Catherine MALLAVAL

Libération, mercredi 16 février 2005 (Liberation - 06:00)


mais que se passe-t-il au Monde ? Le nouvel organigramme de la rédaction continue de provoquer des psychodrames internes, la recapitalisation prend du retard et les salariés de plusieurs filiales se rebiffent. Bref, l'ambiance n'est pas au beau fixe au 80, boulevard Auguste-Blanqui, nouvelle adresse du quotidien.

D'abord, le cas Josyane Savigneau. Rédactrice en chef, depuis 1991, du Monde des livres, elle vit très mal d'en avoir été écartée par Gérard Courtois, le nouveau directeur de la rédaction. Elle s'est bagarrée pour conserver son fauteuil. Son lobbying a provoqué des remous jusqu'à Saint-Germain-des-Prés, puisque quatorze auteurs et éditeurs ont cru bon d'envoyer à la direction du quotidien une lettre pétition s'inquiétant d'éventuels changements au sein du supplément littéraire. Une missive très mal reçue par Jean-Marie Colombani qui leur a répondu en substance que de telles pressions étaient inadmissibles (lire ci-contre).

Affrontements. Résultat de cette agit-prop : six semaines après l'annonce du nouvel organigramme, le remplaçant de Josyane Savigneau n'est toujours pas officiellement nommé. Un moment pressenti, Laurent Greilsamer a fini par jeter l'éponge. Et c'est finalement Franck Nouchi qui va diriger le supplément littéraire jusqu'à la nouvelle formule, prévue pour l'automne.

Seulement voilà : Nouchi, directeur adjoint de la rédaction rescapé de l'équipe Plenel, copilote le journal avec Sylvie Kauffmann. Il faut donc le remplacer. C'est Patrick Jarreau, autre directeur adjoint de la rédaction, qui s'est vu confier cette mission. Ce jeu de chaises musicales ne contribue pas, c'est le moins qu'on puisse dire, à apaiser l'ambiance encore tendue au sein du quotidien après les affrontements brutaux qui ont accompagné le départ d'Edwy Plenel fin novembre 2004.

Vaguelettes ? Peut-être, mais elles pèsent sur les esprits, au moment où le calendrier de la recapitalisation prend du retard. Le Monde, qui a perdu 53 millions d'euros en 2004, après de lourdes pertes en 2001, 2002 et 2003, a un besoin urgent de 50 à 65 millions d'argent frais. Tous les actionnaires actuels ont été invités à remettre au pot. Des négociations sont en cours, en particulier avec Lagardère, qui doit apporter 25 millions en cash (et 10 millions en actions des journaux du Midi). Mais elles se heurtent à un bras de fer autour de la régie publicitaire du Monde, que Lagardère veut récupérer, tandis que Publicis, qui détient 49 % du Monde Publicité, entend monnayer chèrement ses parts. Outre Lagardère, le groupe de presse espagnol Prisa (El País) devrait apporter une coquette somme, et devenir ainsi un actionnaire de référence du groupe le Monde. La décision de Prisa doit être annoncée jeudi soir, à l'issue d'un conseil d'administration.

Vote. «La recapitalisation se passe bien», assure la direction. Sauf qu'il reste une étape importante à franchir : obtenir l'aval de la rédaction, qui doit se prononcer par un vote sur l'opération. Le scrutin, une première fois repoussé du 8 au 17 février, vient à nouveau d'être reporté, au 8 mars cette fois. Motif : le calendrier était trop serré, à l'approche des vacances scolaires. Et, surtout, le bureau de la société des rédacteurs exige, de même que certains journalistes qui font circuler une pétition, d'en savoir davantage sur l'identité, les intentions et les pouvoirs des futurs actionnaires de référence.

Comme si tout cela ne suffisait pas, Jean-Marie Colombani, fragilisé par les difficultés financières de son groupe, est confronté à de vives tensions sociales dans certaines filiales. Par mesure d'économie, Aden et le Monde Initiatives (qui ont lancé un préavis de grève) vont mettre la clé sous la porte. Leurs salariés réclament de bénéficier du même plan de départs volontaires que le personnel du Monde. Ils ont manifesté à plusieurs reprises, soutenus par les salariés de la librairie la Procure et des éditions Desclée de Brouwer (autres filiales du groupe), qui se sentent aussi menacés.
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MessageSujet: Re: La page des deuils   La page des deuils EmptyMer 4 Mai - 18:43

Je lis sur le blog de Pierre Assouline (Le Monde), que le Cherche-Midi est racheté. Un éditeur de moins, il n'y en avait déjà plus beaucoup.

29 avril.
Cherche Midi a trouvé

On peut appeler cela comme on veut, parer la mariée de ses plus beaux atours, habiller la cérémonie avec la langue de bois habituelle en insistant bien sur l'acquis de "l'indépendance éditoriale" et la chance de se voir offrir en dot de "solides assises au développement de la maison", il n'en demeure pas moins que l'annonce du rachat du Cherche-Midi par le groupe Editis (Wendel investissements, autrement dit Robert Laffont, Plon-Perrin etc) signifie très concrètement qu'il y a désormais une maison d'édition indépendante en moins dans le paysage littéraire français.
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MessageSujet: Re: La page des deuils   La page des deuils EmptyMer 4 Mai - 18:55

Fulmi a écrit:
Je lis sur le blog de Pierre Assouline (Le Monde), que le Cherche-Midi est racheté. Un éditeur de moins, il n'y en avait déjà plus beaucoup.

29 avril.
Cherche Midi a trouvé

On peut appeler cela comme on veut, parer la mariée de ses plus beaux atours, habiller la cérémonie avec la langue de bois habituelle en insistant bien sur l'acquis de "l'indépendance éditoriale" et la chance de se voir offrir en dot de "solides assises au développement de la maison", il n'en demeure pas moins que l'annonce du rachat du Cherche-Midi par le groupe Editis (Wendel investissements, autrement dit Robert Laffont, Plon-Perrin etc) signifie très concrètement qu'il y a désormais une maison d'édition indépendante en moins dans le paysage littéraire français.
ça s'arrange
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MessageSujet: Re: La page des deuils   La page des deuils EmptyLun 9 Mai - 22:54

Pour une fois, c'est un vrai deuil vraiment triste. Jean Carrière est mort. À 76 ans, c'est trop jeune pour un écrivain. Jean Carrière avait l'une des plus jolies plumes de France.

Il avait malencontreusement obtenu le prix Goncourt en 1972, pour un roman régional : L'Épervier de Maheux. Il ne s'en est jamais remis. Pourtant son œuvre est extrêmement attachante. Le Prix d'un Goncourt raconte sa descente aux enfers, celle d'un homme timide dans le cirque médiatique parisien. On pourra lire n'importe lequel de ses romans. S'il y a une expression bien galvaudée qui leur convient à tous, c'est bien celle de"petits bijoux".
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MessageSujet: Re: La page des deuils   La page des deuils EmptyJeu 5 Jan - 23:35

Mort annoncée d'une librairie historique
Mohammed Aïssaoui
[05 janvier 2006]

La célèbre librairie de la place de la Sorbonne, créée en 1920, fermera définitivement ses portes en février.

Un pantalon bon marché au lieu d'un livre intelligent. Il faudra s'y faire : dès le mois prochain, une boutique de vêtements prendra la place d'une librairie mythique, place de la Sorbonne, à Paris. L'ancienne librairie des PUF (Presses universitaires de France), qui a marqué des générations d'étudiants et de curieux depuis 1920, fermera définitivement ses portes. L'enseigne Delaveine s'y installera.


En décembre 1999, la librairie PUF avait déjà changé de dénomination pour adopter celle de L'Univers du livre, suite au rachat par Gibert Joseph. L'an passé, nouveau rebondissement, un fonds d'investissement en devient le propriétaire, et vend à son tour ce bel emplacement. Les dirigeants de Delaveine se frottent les mains, pendant que les éditeurs et les hommes politiques se chamaillent pour savoir comment il aurait fallu faire adin d'éviter la fermeture de cette librairie.


Victime d'une délocalisation
Quelles sont les raisons de cette mort annoncée ? Michel Prigent, président du directoire des PUF, qui n'assure plus la responsabilité de la librairie depuis le 1er janvier 2000, voit une explication majeure. «Avec la délocalisation des premières années de l'enseignement supérieur, ce sont les étudiants du quartier latin qui ont disparu», affirme-t-il. Donc une grande partie de la clientèle historique, férue de lettres et de sciences humaines, celle qui assurait une bonne part des revenus.


L'autre raison est plus structurelle : la montée régulière des librairies sur Internet. Et il se trouve que les lecteurs de ce type d'ouvrages utilisent à plein les nouvelles technologies, dans leurs recherches comme dans leur achat.


Sophie Barluet, secrétaire générale éditoriale du Seuil, à qui le Centre national du livre avait commandé un rapport sur la crise de l'édition en sciences humaines et sociales (1), avance un troisième argument. Elle estime que le développement de la démographie étudiante n'ait pas été suivie corrélativement d'une augmentation des ventes d'ouvrages universitaires. «Et les pratiques de lecture ont changé. Le «braconnage» s'est intensifié: les étudiants préfèrent photocopier ou emprunter les livres plutôt que de les acheter», souligne-t-elle.


La librairie historique a ainsi, d'année en année, perdu près de la moitié de son chiffre d'affaires. Pourtant, tout le monde s'était mobilisé pour la sauver : de Serge Eyrolles, président du Syndicat national de l'édition, au ministre de la Culture, en passant par les dirigeants de Gibert Jeune ou de Jean Tiberi, maire du Ve arrondissement. La Mairie de Paris aurait pu préempter l'emplacement, mais le décret d'application d'une loi pourtant votée en juillet 2005 n'est jamais paru. Les lecteurs curieux pourront toujours aller se rhabiller chez Delaveine.


(1) Rapport édité sous le titre Édition de sciences humaines et sociales : le coeur en danger (PUF).

http://www.lefigaro.fr/litteraire/20060105.LIT0005.html
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Baptiste
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MessageSujet: Re: La page des deuils   La page des deuils EmptyVen 6 Jan - 0:07

Citation :
«Avec la délocalisation des premières années de l'enseignement supérieur, ce sont les étudiants du quartier latin qui ont disparu», affirme-t-il. Donc une grande partie de la clientèle historique, férue de lettres et de sciences humaines, celle qui assurait une bonne part des revenus.
Sans doute, mais à relativiser. Les deux premièrse années des humanités de Paris IV sont surtout à Clignancourt, et c'est pas aux puces qu'on achètera La critique de la raison pure. Y a zéro bonnes librairies dans le coin, donc le quartier latin, coin réputé pour ses librairies aura autant de chance que les autres quartiers de capter les clients qui ne rendront pas dans des points de vue à proximité de leurs domiciles.

Citation :

«Et les pratiques de lecture ont changé. Le «braconnage» s'est intensifié: les étudiants préfèrent photocopier ou emprunter les livres plutôt que de les acheter», souligne-t-elle.
Quand tu vois le prix des bouquins aux PUF... cercle vicieux classique : baisse des ventes, donc augmentation des prix pour compenser, donc baisse des ventes...
C'est sur qu'un bouquin qui se vendra trois cent exemplaires tu peux pas le vendre à bas prix.
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MessageSujet: Re: La page des deuils   La page des deuils EmptyVen 6 Jan - 0:21

Baptiste a écrit:
...Y a zéro bonnes librairies dans le coin, donc le quartier latin, coin réputé pour ses librairies aura autant de chance que les autres quartiers de capter les clients qui ne rendront pas dans des points de vue à proximité de leurs domiciles.

La FNAC draîne ceux qui ne vont pas acheter d'occase chez Gibert. Il n'y a aucune raison pour que les librairies survivent.

Aujourd'hui on commence à trouver tout le corpus des œuvres du domaine public sur le net. Les publications scientifiques sont déjà sinistrées, c'est au tour d'autres domaines de passer à la trappe.



Citation :
Quand tu vois le prix des bouquins aux PUF... cercle vicieux classique : baisse des ventes, donc augmentation des prix pour compenser, donc baisse des ventes...
C'est sur qu'un bouquin qui se vendra trois cent exemplaires tu peux pas le vendre à bas prix.

En effet, et l'université française n'achète pas systématiquement, ce qui fait que l'édition reste impossible à prix abordable. L'édition universitaire américaine ne vit pour ainsi dire que sur les achats des bibliothèques, du monde entier, ce qui assure la pérennité et la suprématie des éditions américaines. Nous ne le faisons pas pour le corpus français, sous prétexte de manque d'argent.
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MessageSujet: Re: La page des deuils   La page des deuils EmptySam 7 Jan - 14:05

Baptiste a écrit:

Sans doute, mais à relativiser. Les deux premièrse années des humanités de Paris IV sont surtout à Clignancourt,
ah bon ? y a vingt ans j'y avais que l'anglais eek

Citation :
Quand tu vois le prix des bouquins aux PUF... cercle vicieux classique : baisse des ventes, donc augmentation des prix pour compenser, donc baisse des ventes...
C'est sur qu'un bouquin qui se vendra trois cent exemplaires tu peux pas le vendre à bas prix.
!?
ouais mais ça c'était valable avant les 80 pour cent de bacheliers socialistes Mr green
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MessageSujet: Re: La page des deuils   La page des deuils EmptySam 11 Mar - 20:38

Un vrai deuil, cette semaine, on ne rigole pas.

— Philippe Muray est mort.

— Qui ça ?

— Philippe Muray, le mec qui détestait la société positiviste réclame-bobo, qu'il appelait "festive". Dans plusieurs recueils d'articles, il faisait feu de tout bois : chaque événement de l'actualité était prétexte à railleries et reformuation critique.

Muray détestait l'Occident dans sa forme actuelle, consumérique et positiviste ; et le disait. Auteur d'un essai sur Céline qui fait autorité, il en était peut-être, par son seul roman On ferme (Belles Lettres), le vrai héritier.

— Ouais, ben c'est triste, quoi.

— Ouais.
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