Il y a quelque temps circulait une blague sur le net. Elle demandait pour qui on voterait s’il fallait élire un président pour le monde, et proposait trois candidats.
Le premier est opiomane, s’envoie des martinis par dizaines, tient ses réunions avec ses collaborateurs sur les grandes affaires du monde en présence de sa maîtresse, qui traîne à moitié nue sur le divan. Le deuxième ne se lève jamais avant midi et se couche toujours à moitié soul à coups de whisky et, en outre, fume comme une locomotive et risque une crise cardiaque à tout moment. Le troisième ne boit jamais, sauf une petite bière de temps en temps, ne fume pas et n’a jamais trompé sa compagne.
Un peu plus bas on apprenait que le premier c’était Franklin Roosevelt, le deuxième Churchill et le troisième Hitler.
Je n’ai jamais pu piffer Chirac, ce voleur notoire, qui change d’opinion comme d’autres changent de trottoir, opportuniste à mort, qui a triché même lors de la fondation de son parti, le RPR, à l’aide d’un maffiosi nommé Pasqua, capable des coups bas les plus invraisemblables lors de sa première élection présidentielle … bref, vous connaissez tous le topo, inutile de faire un dessin.
Néanmoins, lors du déclenchement des hostilités en Irak, je m’étais déjà surpris à me dire qu’heureusement qu’il était là. A mon avis, Jospin n’aurait pas osé s’opposer aux Américains, et ce d’autant plus que la droite se serait déchaînée, alors que là, à l’exception de quelques intégristes genre Madelin, elle l’a sagement fermé.
Puis je regarde ce qui s’annonce : un Sarkozy en plein ascension et une gauche en cours de mutation blairiste. Et je me dis que, si ça se trouve, on va le regretter, le vieux voyou.