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 Les livres fondateurs des Français

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MessageSujet: Les livres fondateurs des Français   Les livres fondateurs des Français EmptyMar 23 Nov - 13:24

Un vieil article du 6 octobre 2004 que je remets à chauffer...

Ca me fait un peu rire parce que le sondage a, d'une part été effectué par la SNCF wink , d'autre part parce que l'étude a été réalisée du 16 juin au 26 juillet 2004, sur un panel de 10 000 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus, 3 800 personnes qui ont acheté au moins un livre au cours des 12 derniers mois ont reçu un questionnaire sur leurs goûts littéraires. Au final, les résultats portent sur un échantillon de 2 121 personnes qui ont rempli le questionnaire.

Donc, nous avons sous les yeux et par là, les livres pompeusement nommés "fondateurs" pour les lecteurs français - se résumant à 2121 français-lecteurs, sachant que, dans le Top 10 des livres cités...il n'y en a que 9 Mr green ...Ah la SNCF!...
http://www.tns-sofres.com/etudes/pol/061004_livrespreferes_n.htm


Pour la suite, eh bien voici:« La Bible »
- « Les misérables » de Victor Hugo
- « Le Petit Prince » d’Antoine de St Exupery
- « Germinal » d’Émile Zola
- « Le Seigneur des anneaux » de JRR Tolkien
- « Le Rouge et le Noir » de Stendhal
- « Le Grand Meaulnes » d’Alain Fournier
- « Vingt mille lieues sous les mers » de Jules Verne
- « Jamais sans ma fille » de Betty Mahmoody
- « Les Trois Mousquetaires » d’Alexandre Dumas
- « La Gloire de mon père » de Marcel Pagnol
- « Le journal d’Anne Frank » d’Anne Frank
- « La Bicyclette bleue » de Régine Deforges
- « La nuit des temps » de René Barjavel
- « Les oiseaux se cachent pour mourir » de Collen Mc Cullough
- « Dix petits nègres » d’Agatha Christie
- « Sans famille » de Hector Malot
- « Les Albums de Tintin » de Hergé
- « Autant en emporte le vent » de Margaret Mitchell
- « L’Assommoir » d’Émile Zola
- « Jane Eyre » de Charlotte Brontë
- « Dictionnaires » (Petit Robert, Larousse, etc)
- « Au nom de tous les miens » de Martin Gray
- « Le Comte de Monte Cristo » d’Alexandre Dumas
- « La Cité de la Joie » de Dominique Lapierre
- « Le meilleur des mondes » d’Aldous Huxley
- « La peste » d’Albert Camus
- « Dune » de Frank Herbert
- « L‘herbe Bleue » Anonyme
- « L‘étranger » d’Albert Camus
- « L’écume des jours » de Boris Vian
- « Paroles » de Jacques Prévert
- « L’alchimiste » de Paolo Coehlo
- « Les Fables » de Jean de la Fontaine
- « Le Parfum » de Patrick Süskind
- « Les Fleurs du mal » de Charles Baudelaire
- « Vipère au poing » d’Hervé Bazin
- « Belle du Seigneur » d’Albert Cohen
- « Le Lion » de Joseph Kessel
- « Huis-Clos » de Jean-Paul Sartre
- « Candide » de Voltaire
- « Antigone » de Jean Anouilh
- « Les Lettres de mon Moulin » d’Alphonse Daudet
- « Premier de cordée » de Frison Roche
- « Si c'est un homme » de Primo Levi
- « Les malheurs de Sophie » de la Comtesse de Ségur
- « Le Tour du Monde en 80 jours » de Jules Verne
- « Les Fourmis » de Bernard Werber
- « Les Rougon-Macquart » d’Émile Zola
- « Les Rois Maudits » de Maurice Druon
- « Cyrano de Bergerac » d’Edmond Rostand
- « Les Hauts de Hurlevent » d'Emily Brontë
- « Madame Bovary » de Flaubert
- « Les raisins de la colère » de John Steinbeck
- « Le Château de ma mère » de Marcel Pagnol
- « Voyage au Centre de la Terre » de Jules Verne
- « La Mère » de Buck Pearl
- « Le Pull Over Rouge » de Gilles Perrault
- « Mémoires de Guerre » de Charles de Gaulle
- « Des Grives aux loups » de Claude Michelet
- « Le Fléau » de Stephen King
- « Nana » d’Émile Zola
- « Les petites filles modèles » de la Comtesse de Ségur
- « Pour qui sonne le glas » d'Ernest Hemingway
- « Cent ans de solitude » de Gabriel Garcia Marquez
- « Oscar et la Dame Rose » d’Eric-Emmanuel Schmitt
- « Robinson Crusoé » de Daniel Defoe
- « L’île Mystérieuse » de Jules Verne
- « La Chartreuse de Parme » de Stendhal
- « 1984 » de George Orwell.
- « Croc Blanc » de Jack London
- « Regain » de Jean Giono
- « Notre Dame de Paris » de Victor Hugo
- « Et si s'était vrai » de Marc Levy
- « Voyage au bout de la nuit » de Louis-Ferdinand Céline
- « Racines » d'Alex Haley.
- « Le Père Goriot » de Honoré de Balzac.
- « Au bonheur des Dames » d'Emile Zola
- « La Terre » d'Emile Zola
- « La nausée » de Jean-Paul Sartre
- « Fondation » d'Isaac Asimov
- « Le vieil homme et la mer» d'Ernest Hemingway
- « Louisiane » de Maurice Denuzière
- « Bonjour tristesse » de Françoise Sagan
- « Le Club des Cinq » d'Enid Blyton
- « Vent d'Est, vent d'Ouest » de Buck Pearl
- « Le deuxième sexe » de Simone de Beauvoir
- « Les cavaliers» de Joseph Kessel
- « Jalna » de Mazo de la Roche.
- « J'irai cracher sur vos tombes » de Boris Vian
- « Bel Ami » de Guy de Maupassant
- « Un sac de billes » de Joseph Joffo
- « Le pavillon des cancéreux » d'Alexandre Soljenitsine
- « Le désert des tartares » de Dino Buzatti.
- « Les enfants de la terre » de Jean M. Auel
- « De la 25ème heure à l'heure éternelle » de Virgil Gheorghiu
- « La case de l'Oncle Tom » de Beecher Stowe
- « Les Thibault » de Roger Martin du Gard
- « Le silence de la Mer » de Vercors



Et vos livres fondateurs à vous? Quels sont-ils?


Tout ou presque sur le sondage:[url]
http://www.tns-sofres.com/etudes/pol/061004_livrespreferes_r.htm[/url]
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MessageSujet: Re: Les livres fondateurs des Français   Les livres fondateurs des Français EmptyMar 23 Nov - 18:43

- « Les Lettres de Mon Moulin. » Alphonse DAUDET. (J’ai toujours très apprécié « Les Trois Messes Basses – La Mule du Pape ange – L’Elixir du Révérend-Père GAUCHER et Le Curé de CUCUGNAN. »
- La série des « Club des Cinq » (les vieux) d’Enid BLYTON.
- « Les Exploits de Fantômette – Fantômette et le Hibou – Fantômette et le Géant – Fantômette et l’Ile de la Sorcière » Georges CHAULET
- L'oeuvre de la comtesse de SEGUR ... Mr green
- Je ne sais plus combien d’ « Alice » par Caroline QUINE (notamment « Alice et le Fantôme – Alice au Manoir Hanté – Alice et le Carnet Vert – Alice et le Clavecin. »)
- « L’Epée dans le Roc » T. H. WHITE.
- « Rémi et le Fantôme. » Colette VIVIER.
- « Rocambole : L’Héritage Mystérieux – Le Club des Valets de Cœur » de PONSON du TERRAIL.
- « Alice au Pays des Merveilles » et « De l’Autre Côté du Miroir » Lewis CARROLL.
- « Les Précieuses ridicules – Les Fourberies de Scapin - L’Avare – Les Femmes Savantes – Le Malade Imaginaire – Le Tartufe » MOLIERE
- « Contes et Nouvelles » VOLTAIRE - ce fut mon frère qui me les fit découvrir, j'avais 10 ans à peu près.
- « La Guerre de Troie N’Aura Pas Lieu » GIRAUDOUX.
- « Le Chapelier et son Château » A.J. CRONIN.
- Les ROUGON-MACQUART (notamment « L’Assommoir – Nana – La Joie de Vivre – Pot-Bouille – Au Bonheur des Dames", qui étaient mes préférés à cette époque.)
- « Claudine à l’Ecole » COLETTE
- « Jane EYRE » - Charlotte BRONTE
- « Les Hauts de Hurlevent » Emily BRONTE
- « Le Comte de MONTE-CRISTO » - Alexandre DUMAS
- « Le Bossu » Paul FEVAL
- « La Guerre et la Paix » TOLSTOÏ
- « Notre-Dame de Paris » Victor HUGO
- « Le Propriétaire », premier tome de la « Forsyte Saga » de GALSWORTHY
- Les Nouvelles de MAUPASSANT
- « Autant en Emporte le Vent » - Margaret MITCHELL
- « Rebecca » - Daphné du MAURIER (et quelques unes de ses nouvelles)
- « Dix Petits Nègres » Agatha CHRISTIE, qui fut mon premier « policier ».
- « Le Mannequin Assassiné – La Maison des Veilles – Impasse des Boîteux – Que Personne ne sorte » Stanislas André STEEMAN
- Les enquêtes du juge TI, que j’ai lues aux Editions OPTA, Club du Livre Policier, je devais avoir 13 ans.
- « Dracula » Bram STOKER et beaucoup d’auteurs dits « de fantastique » comme JAMES, BRIDGE, LE FANU, MERIMEE, etc …
- « Le Moine » - LEWIS.
- LOVECRAFT, HODGSON, MACHEN – une « triade » sacrée pour mon imaginaire.
- "L'Homme dans le Labyrinthe" et "Dans les Profondeurs de la Terre" de Robert SILVERBERG.
- « Qui a peur de Virginia WOOLF ? » Edward ALBEE et beaucoup de pièces de Tennessee WILLIAMS.
- Les Nouvelles de Somerset MAUGHAM et son roman « Servitude Humaine » - qui n’est pas un chef-d’œuvre mais passons.
- « Last exit to Brooklyn » Hubert SELBY Jr – un choc, j’avais 15 ans.
- Les Nouvelles de O. HENRY – elles se passent toutes dans l’Ouest américain.
- Le Journal et les Nouvelles de Katherine MANSFIELD.

- En BD : Astérix (je me revois, regardant et déchiffrant aux côtés de ma grand-mère « Astérix Gladiateur » et je me rappelle le ravissement que m’inspiraient les couleurs du « Tour de Gaule » et d’ « Astérix et Cléopâtre »), Lucky LUKE (depuis « La Mine d’Or de Dick DIGGER » que mon frère eut beaucoup de mal à se procurer …), Achille TALON dans le « Pilote » de l’époque, Tintin (faible prononcé pour « L’Etoile Mystérieuse », « Les 7 Boules de Cristal » et « Le Trésor de Rackham-le-Rouge), « La Marque Jaune » de Edgar P. JACOBS que je lus à l’époque même où Belphégor faisait son apparition sur les écrans télévisés (quelle avalanche de peur ! C’était génial !), Gaston LAGAFFE, Spirou et Fantasio (mon frère et moi adorions « Z comme Zorglub » et « L’Ombre du Z »), quelques aventures de Chick BILL dont j’appris sans surprise bien plus tard que les scenarii étaient dus à GREG … et quelques gros albums de SPIROU (les N° 92, 94 …) avec Max l’Explorateur, les Histoires de l’Oncle Paul (je me rappelle celle qui parlait d’ANDERSEN et cette autre sur PAGANINI, le « violon du Diable »), Gilles JOURDAN de TILLIEUX (quelle classe !), Tif, Tondu et surtout M. Choc, « Chaminou et le Khrompire » de Raymond MACHEROT, les Aventures de Marco Polo, Bobo, la Patrouille des Castors de MITACQ & CHARLIER …

J’ai cité les livres dans l’ordre chronologique, entre mes 5 et mes 15 ans. Pour les BD, elles sont en vrac. Tous sont, sans jeu de mots, des "piliers" de ma bibliothèque. Dans les deux cas, j’ai certainement dû faire quelques oublis. cool
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Dona
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MessageSujet: Re: Les livres fondateurs des Français   Les livres fondateurs des Français EmptyMer 15 Déc - 20:30

J'ai essayé, un peu à la Bradbury, d'exprimer en quelques mots ce qui me restait de ces livres que j'ai lus parmi les fondateurs:


- « Le Petit Prince » d’Antoine de St Exupery: à force...ça s'use...

- « Germinal » d’Émile Zola: le cycle infernal, l'ironie tragique, la condition ouvrière

- « Le Rouge et le Noir » de Stendhal: l'anti-héros, enfin!

- « Le Grand Meaulnes » d’Alain Fournier: je n'ai qu'une sorte d'image de forêt...

- « Vingt mille lieues sous les mers » de Jules Verne: souvenir pieux...d'école...chiant...

- « Jamais sans ma fille » de Betty Mahmoody: premier choc musulman...

- « La Gloire de mon père » de Marcel Pagnol: souvenir d'école...et mon maître de nous faire étudier le lexique employé pour les bruits de la garrigue...

- « Le journal d’Anne Frank » d’Anne Frank: tragédie écrite qui n'a toujours pas pris une ride. C'est un écrit tellement pur...

- « Les oiseaux se cachent pour mourir » de Collen Mc Cullough: où j'ai appris qu'une femme femme pouvait être frigide quand elle n'aimait pas, très larmoyant, une horreur...

- « Dix petits nègres » d’Agatha Christie: ou le suspense délectable en huis-clos quand on est soumis à la fatalité meurtrière

- « Sans famille » de Hector Malot: un seul souvenir: avoir pleuré, pleuré, pleuré...

- « Les Albums de Tintin » de Hergé: je n'ai jamais vraiment aimé ça...

- « Autant en emporte le vent » de Margaret Mitchell: où j'ai appris que les sudistes étaient les méchants, que l'héroïne était inconséquente et que sa belle-soeur irait forcément au paradis. L'autre, on ne sait pas...

- « L’Assommoir » d’Émile Zola: Coupeau couvreur alcoolique de pair avec l'amant, ça c'est de l'ironie tragique!

- « Jane Eyre » de Charlotte Brontë: le top, magnifique dans le désespoir et cette brume parfaitement britannique qui plane sur tous les mystères de l'existence, l'union morganatique etc...

- « Dictionnaires » (Petit Robert, Larousse, etc): lu et approuvé

- « Au nom de tous les miens » de Martin Gray: pas de mots pour cela...ou un seul: l'enfer...

- « La Cité de la Joie » de Dominique Lapierre: et l'humanitaire, la solidarité, l'amitié chez les intouchables- grand moment.

- « Le meilleur des mondes » d’Aldous Huxley: les petits robots? Aucun souvenir fiable

- « La peste » d’Albert Camus: terrible, à cause aussi de l'agonie de l'enfant; je ne sais si j'ai lu plus éprouvant.

- « L‘herbe Bleue » Anonyme: le spectre de la drogue qui détruit les adolescents; surtout cette graduation terrible dans l'enfermement de la drogue, de la dépendance, du point de non-retour. A 17 ans, ça fait mal.

- « L‘étranger » d’Albert Camus: mon préféré, de loin. Meursault est-il seulement défendable?

- « L’écume des jours » de Boris Vian: le nénuphar dans les poumons...L'une des plus belles histoires d'amour.

- « Paroles » de Jacques Prévert: et cette naïveté lancinante forme la litanie du monde et de la poésie. Dedans "Barbara"...

- « L’alchimiste » de Paolo Coehlo: des biques qui bêlent au passage d'un chameau; une histoire dont je ne me souviens absolument pas...

- « Les Fables » de Jean de la Fontaine: rien à dire si ce n'est: "Merci"

- « Le Parfum » de Patrick Süskind: pfffff...

- « Les Fleurs du mal » de Charles Baudelaire: mais oui, de chevet.

- « Vipère au poing » d’Hervé Bazin: Folle et cochonne, l'injustice quand on est enfant, c'est quelque chose tout de même...

- « Le Lion » de Joseph Kessel: c'était bien, je me souviens seulement l'avoir dit à ma mère

- « Huis-Clos » de Jean-Paul Sartre: L'enfer, c'est les autres bien sûr...

- « Candide » de Voltaire: Pangloss, Lisbonne, Cunégonde et le jardin, souvenir de première

- « Antigone » de Jean Anouilh: atemporel, qui plaît beaucoup aux lycéens, le dilemme de servir ou de se marginaliser en pleine dictature

- « Les Lettres de mon Moulin » d’Alphonse Daudet: ce petit ton désuet et tragique qui réside même dans les récits joyeux...L'Homme à la crevelle d'or...

- « Premier de cordée » de Frison Roche: être enfermé dans la montagne ou la tragédie du guide alpin...faut aimer...

- « Les malheurs de Sophie » de la Comtesse de Ségur: grand souvenir: Sophie se coupe les cheveux, se brûle les sourcils...il y a une histoire de chaux aussi...

- « Les Rougon-Macquart » d’Émile Zola: tous sauf trois...

- « Les Rois Maudits » de Maurice Druon: la folie, le baroque, la cruauté de l'époque médiévale

- « Cyrano de Bergerac » d’Edmond Rostand: oui à tout!

- « Les Hauts de Hurlevent » d'Emily Brontë: fureur, tourmente, brumes, violence, frustrations...Magnifique

- « Madame Bovary » de Flaubert: la plus belle scène: les comices agricoles et l'empressement de ce chaud-lapin de Rodolphe

- « Les raisins de la colère » de John Steinbeck: la guenaille, la misère, la faim et la grandeur dans tout ela, évidemment

- « Le Château de ma mère » de Marcel Pagnol: rigolo et tendre mais enfin...

- « Voyage au Centre de la Terre » de Jules Verne: je ne sais plus rien...

- « La Mère » de Buck Pearl: ah! contexte communiste en Chine je crois; une pauvre femme femme flouée en amour comme par ses enfants. Quand la révolution passe par là, on devient inhumain.

- « Le Pull Over Rouge » de Gilles Perrault: ou la l'inéluctable machine judiciaire en marche..."Réhabilitez-moi" dit Rannucci juste avant la fin.

- « Nana » d’Émile Zola: gloire et chagrin. Et vérole non?

- « Les petites filles modèles » de la Comtesse de Ségur: eh oui! c'est moi!

- « Pour qui sonne le glas » d'Ernest Hemingway: la guerre d'Espagne et ses héros résistants à l'honneur, valable pour toutes les guerres

- « Cent ans de solitude » de Gabriel Garcia Marquez: fresque baroque aussi prolifique qu'une forêt équatoriale

- « Robinson Crusoé » de Daniel Defoe: refaire, seul, le modèle de civilisation d'où l'on vient

- « L’île Mystérieuse » de Jules Verne: nan vraiment...Jules Verne...je n'imprime pas

- « 1984 » de George Orwell: jamais on n'oublie Big Brother

- « Regain » de Jean Giono: un paysan recueille une jeune femme en déroute...éternel recommencement de l'existence dès lors qu'on lui trouve un sens

- « Et si s'était vrai » de Marc Levy: grande farce à deux euros, un paquet de merdouillasse...

- « Voyage au bout de la nuit » de Louis-Ferdinand Céline: brutal

- « Racines » d'Alex Haley: le spectre de l'esclavage, la violence du déracinement, l'épouvante des plantations où l'on trime comme un animal, où l'on est moins qu'un animal....

- « Le Père Goriot » de Honoré de Balzac: et les crinolines des filles Goriot, enrichies, qui montent vers le galetas du père mourant dans la misère.

- « Au bonheur des Dames » d'Emile Zola : ou le seul qui finit bien

- « La Terre » d'Emile Zola : le plus terrible des Rougon-Maquart!! Je me demande si Zola qui croyait vraiment dans le progrès n'était pas plus complaisant avec les ouvriers que les paysans.

- « La nausée » de Jean-Paul Sartre: oui mais quand?

- « Le vieil homme et la mer» d'Ernest Hemingway: et la ville-fantôme...

- « Bonjour tristesse » de Françoise Sagan/ Je peux dire que je l'ai lu mais je ne m'en souviens plus

- « J'irai cracher sur vos tombes » de Boris Vian: je l'ai lu pourtant, je l'ai lu...

- « Bel Ami » de Guy de Maupassant: ça c'est un mec qui en a

- « Un sac de billes » de Joseph Joffo: gentil

- « Le désert des tartares » de Dino Buzatti: où l'attente comme mise en intrigue, le silence en réponse à la quête. Après tout, quand on est militaire, à quoi sert-il de ne rien faire?

- « Les Thibault » de Roger Martin du Gard: et le roman-fleuve dans lequel on se noie

- « Le silence de la Mer » de Vercors: gloire aux résistants
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