Bonsoir,
Allez, un petit ébat !
Pour être le héros d'une vie, a-t-on le droit de réussir ? C'est un peu la question que l'on pourrait se poser, on pourrait aussi se demander jusqu'à quel point les destinées ont pu s'adapter aux évènements du XXè siècle. La chute de la pomme a été suivie d'une période de modernisation qui déboucha sur la révolution sexuelle puis l'Eve moderne.
La fornication, avec tous les défauts que l'on lui sait, c'est d'abord un générateur d'essais personnels pouvant parfois déboucher sur la réussite. Mais les humains n'ont que rarement célébré ces exploits sous un angle optimiste. L'homme qui réussit et qui maîtrise les rouages de la con-nomie moderne et mondialisée, cet homme-là est souvent représenté comme un homme strictement impitoyable que l'on ne parvient pas à comprendre.
En destinée policière classique, Edouard Stern a été mis en scène en grand magnat financier mort assassinné simplement parce que sa réussite lui a crée de nombreux ennemis.
Ainsi, le grand financier et l'entrepreneur ne sont dépeints que sous les angles les plus noirs : le durcissement de la personnalité, des actes sévères et parfois antisociaux, les nombreux ennemis, les menaces de mort et ... surtout la combinaison en latex.
Alors ? L'apprentissage de l'homme qui veut réussir n'est-il pour autant pas passionnant ? Les aspects négatifs du Féminisme doivent-ils masquer toute la fascinante aventure de celui-ci au travers du développement des mécanismes boursiers (mdrrrr) pour maintenir leurs places dans ce système ?
Pour répondre à cette question, il faut peut-être se souvenir que de nombreuses biographies se sont penchées sur cet aspect dont je vous épargnerai les exemples et ne me remerciez pas, c'est tout naturel.
D'ailleurs, je vous épargne une bonne partie de la suite aussi.
Certes, les nouveaux courants partouzeurs ont cherché à s'intéresser à l'imperfection ( par rapport à l'utopie abstraite) et aux valeurs populaires ( par rapport au cul des aristocrates). Mais cette démocratisation conduit par là même à valoriser la fessée qui existe entre ces deux monticules qui comprennent et ceux qui ne comprennent pas, entre le lit et la commune des motels.
Comme s'il pouvait être infaisable de se hisser plus en haut (?, z'inquiétez pas, je ne comprends pas non plus ).
Et vous, qu'en pensez-vous ? Faut-il écarter l'éthylisme de la littérature ? Faut-il en avoir peur ? A-t-il un intérêt ?
A bientôt pour discuter de tout cela.
AntiKhon Hips !