Je suis tombée sur un commentaire de blog qui me paralyse tant il est criant de vérité-qui-blesse.
Il paraît que le génie d'Anti vient du fait qu'elle se dé-grouille et dé-Bordas. Mais qui pourra l'arrêter ? :batman:
"Comique...
Vous vous branlez dans le même bidet, chacun choisissant la direction de ses maigres goutelettes, ce qui vous donne le sentiment, bien évidemment faux, de vous comprendre, lorsqu'un jet, par miracle on dirait, percute la trajectoire d'un autre. Branlage mutuel, foutrage parolier, chacun enfoncé dans sa petite coquille auto-référentielle et tentant de déchiffrer poussivement le rébus que son voisin lui propose, qui lui-même, il le clame, n'a rien compris à ce qui était écrit... Dès que la moindre petite goutelette s'est mélangée à sa voisine, chacun gémit fendre les cloches de Notre-Dame, chacun hurlotte à l'orgasme, alors que je ne vois, comme dans la toile d'Ensor, que plusieurs squelettes virtuels pinaillant sur des n+1 mâtinés de néol-ogismes, des lacanoamphigouris qui auraient fait perdre au Maître son latin de cuisine, berf, un petit jeu pour universitaires, et encore, de sous-première année.
Où est la présence, la réelle présence que vous vous crevez tous à poursuivre, quel que soit le masque dont vous affublez pitoyablement votre manque dévorant ? Vous crevez de verbiage et manquez de décodeurs, plus que comique...
Ce serait drôle s'il n'y avait, derrière cette entreprise de déchiffrements pseudo-champolloniens, autre chose que de maigrelettes voix qui s'échinent à hurler dans un bocal, bien sûr vide, bien sûr déjà phormolisé.
Arrêtez de vous égosiller, la gueule entravée par vos vieux caleçons, gueulez une bonne fois pour toutes... ou bien fermez-la, cela aura au moins l'avantage de ne pas me faire croire que je suis tombé dans un raout de carabins andropausés bachotant leurs petits cours lyophilisés...
Pas la peine de me répondre autrement qu'en privé MC, je conchie les partouzes publiques et les pseudo-indices égrenés par un Petit Poucet rêveur, partouzes où l'on a bien du mal à distinguer les cons des serpillières et les vits des andouilles qui pendent au plafond, mollement gonflées.
Je suis reparti d'un grand rire en relisant vos interventions et vos pantouillades verbales.
Un mot : du baratin.
Et l'on me bassine avec la violence ensuite ? Lequel d'entre vous, ici, peut-il me donner la moindre leçon quant à la réelle violence ? Je ne vois personne pour me donner le "la"... Personne.
Belle blague que ce Babel d'amateurs, ni fosse ni tour mais crèche pour adultes en mal de tétines."
http://longboardtrain.hautetfort.com/archive/2005/05/18/queue_de_poison.html#c190781