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| | Le compte d'auteur | |
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Auteur | Message |
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Clair Obscur Clavieriste confirmé(e)
Nombre de messages : 1737 Localisation : Nulle part ailleurs Date d'inscription : 21/10/2004
| Sujet: Re: Le compte d'auteur Ven 27 Mai - 13:36 | |
| - Fulmi a écrit:
- En attendant, retour à notre sujet, le compte d'auteur. J'ai reçu ce matin le livre d'Otranto, commandé chez Chapitre.com après que la FNAC l'ait déclaré indisponible.
Ma réponse faisait référence à ce que tu disais ci-dessus. | |
| | | Fulmi Prolixe infatigable
Nombre de messages : 5214 Age : 69 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: Le compte d'auteur Mar 31 Mai - 12:26 | |
| Retour donc au compte d'auteur, après les digressions narcissiques de l'administratrice de Liens-Inutiles. Otranto me signale sur Liens-Inutiles un site québécois d'« aide aux auteurs ». Le site est excellement bien fait et vaut d'petre consulté, mais il est au Québec. Cela fait deux grandes différences avec un site français : - Les Québécois sont, en général, des gens honnêtes et modestes, cela se devine facilement en lisant ce site. Ils ont la tête bien faite et expliquent les choses simplement. On peut le vérifier en lisant la très intéressante page "Qualité littéraire" où est exposée la contradiction fondamentale entre qualité et liberté, un débat parfaitement hermétique à un coq français ordinaire. - Les Québécois sont domiciliés de l'autre côté de la Flaque et la poste transatlantique coûte très cher. À part ça, leur proposition me parît très honnête et vaut la peine d'être considérée avec attention si l'on a au moins un pied en Amérique du nord. Très intéressant est la comparaison des tons sur lesquels sont proposés les services québécois et les services français. On n'est pas coq, là-bas, on ne proclame pas que le soleil s'est levé chaque jour. http://www.manuscritdepot.com/index.htmlDans le même genre, il faudrait lire l'article « le compte d'auteur en Suisse », dans Écrire et Éditer n° 14, cinq euros chez Cose-Calcre (mais je ne l'ai pas et ne peux pas en résumer la teneur). http://www.wmaker.net/cosecalcre/index.php?action=rubrique&id_rubrique=21357Autre document intéressant, québécois encore, un article de Michel Lavoie, sur 55net/Mode-de-Vie, http://www.55net.com/modedevie/publier/index.cfmRien que le titre donne un aperçu de l'étendue de la flaque qui nous sépare du Québec : en France, on ne peut pas titrer un article sur le compte d'auteur « les avantages et les embûches ». Ici, c'est « le danger », « le scandale » du compte d'auteur. | |
| | | Fulmi Prolixe infatigable
Nombre de messages : 5214 Age : 69 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: Le compte d'auteur Mar 31 Mai - 15:13 | |
| Je trouve dans le Webzine gratuit de Stéphane Ternoise ( www.ternoise.net) une intetview de Valéry Coquant, auteur auto-édité, qui parle du compte d'auteur auquel il a échappé de justesse : L'interview complète : http://www.lewebzinegratuit.com/n54.htm - Lors d’une conférence suivant la sortie de votre roman, expliquant votre parcours, vous vous être exclamé en parlant du compte d’auteur j’ai failli signer. Ce qui m’a sauvé, c’est que je n’avais pas la somme . Pourriez-vous décrire cet engrenage où un auteur se sent obligé de signer un chèque de 10000 euros ?- Cet engrenage est très classique. Depuis que je participe à des salons du livre, je ne cesse de croiser des auteurs qui l’ont connu. Pour certains, cela a laissé des marques assez fortes. Ils sont déçus, parfois même aigris. Au départ, il y a la fierté du travail accompli. On vient d’arriver au bout de l’écriture d’un ouvrage. Ce peut être un roman, un recueil de nouvelles, un essai... On fait lire ce texte à des proches. Ces derniers sont assez étonnés. Puis ils encouragent à continuer. On s’enhardit. On décide de s’essayer à des concours. Les résultats sont plutôt positifs. On se prend à rêver. On se sent en confiance. Pourquoi ne pas s’adresser à un éditeur ? On enchaîne les courriers destinés aux grandes maisons parisiennes. Les plus connues... Pas de réponse. Ou alors, c’est une lettre type qui précise que le bouquin ne correspond pas à la ligne éditoriale, à moins qu’il n’y a pas de place dans les collections. Déception. A ce stade, on peut ranger les manuscrits dans un tiroir dont on jette la clé. A moins... A moins de contacter cet éditeur dont on a vu la publicité discrète, dans un magazine. Il est écrit Maison d’édition recherche pour ses collections de nouveaux auteurs . Pourquoi ne pas essayer ? Et là, surprise... Très vite, on reçoit une réponse enthousiaste. On en oublie les désillusions passées. Enfin quelqu’un de réceptif. La réponse est accompagnée d’un contrat... On y parle de tirage, de publicité, de droit d’auteur... cela dure trois pages. On croit que cette fois, c’est la bonne. On va être publié ! Il y a ce paragraphe, à la fin du courrier. On est publié, mais il faut s’engager à verser de l’argent. Beaucoup d’argent. 10 000 euros en moyenne... Dans la plupart des cas, les auteurs, fatigués d’essuyer des refus, ou las de chercher des professionnels qui daignent vraiment prendre le temps de découvrir leur oeuvre, signent. Ils payent. Ils ont la satisfaction de voir leur manuscrit prendre la forme d’un livre. Ils découvrent dans la foulée que ce n’est que le début... Car ce livre, il faut qu’il vive. Il doit apparaître dans la presse, il faut qu’on en parle. Or, que fait l’éditeur ? Rien. Ces gens se rendent compte qu’ils ont été trahis. Ils ont payé fort cher un simple service d’impression. S’ils veulent de la promotion, ils doivent la faire eux même. Ils découvrent la joie du compte d’auteur. Ces quelques maisons génèrent un volume d’activité assez impressionnant. Elles vivent sur le rêve de leurs clients. Elles trahissent leurs espérances. La plupart de ces auteurs n’osent se plaindre. Ils subissent en silence, et essayent d’écouler tant bien que mal, salon après salon, leur stock... Quand ils ont pu le récupérer. J’ai failli suivre ce chemin. Mais comme je n’avais les sommes nécessaires, je n’ai pas donné suite. C’est à ce moment que mon frère, tirant le raisonnement à son terme, s’est demandé si on ne pouvait pas faire quelque chose nous même. En effet, il m’était très difficile de réussir à intéresser un éditeur... A moins avec de la chance ou à l’ancienneté. On pouvait peut-être tenter le pari de l’auto-édition... Cette solution était celle qui s’adaptait le mieux à nos faibles moyens. Au moins, en faisant tout nous même, sans intermédiaires, on pourrait s’y retrouver... A savoir, proposer le livre au public, et même, pourquoi pas, ne pas perdre de l’argent. Cela exige beaucoup de temps, d’énergie. Nous avons eu la chance de susciter la sympathie de quelques journalistes locaux. Ils ont présenté mon premier livre, La Clandestine... | |
| | | Sirène Invité
| Sujet: Re: Le compte d'auteur Jeu 2 Juin - 20:18 | |
| Amusant de votre un apôtre de l'autosatisfaction dénoncer ce qu'il perçoit comme du narcissisme chez les autres. Décidément, quel que soit leur pseudo, certains sont durs à lire et encore plus à digérer. |
| | | Croustine Vocabulivore émerite
Nombre de messages : 2275 Localisation : 45°46/4°50 Date d'inscription : 15/10/2004
| | | | Fulmi Prolixe infatigable
Nombre de messages : 5214 Age : 69 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: Le compte d'auteur Jeu 2 Juin - 22:26 | |
| - Croustine a écrit:
- Salut Sirène ! T'as des vers ?
Bah, c'est pas grave. Allez, je donne le critère du narcissisme : c'est quand on parle de soi. Comme ça, c'est réglé une fois pour toute. | |
| | | ours impatient Drôle de zèbre
Nombre de messages : 2800 Localisation : Marseille Date d'inscription : 15/10/2004
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| Sujet: Re: Le compte d'auteur | |
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| | | | Le compte d'auteur | |
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