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 La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg

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MessageSujet: Re: La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg   La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg - Page 2 EmptyLun 1 Aoû - 17:23

FraiseDesBois a écrit:
très interessant le lien suivant sur les agents littéraires :

http://portaildulivre.com/agentlitt.htm

ça a l'air très intéressant, ça. Je trouve plus... comment dire, moins... frustrant, de se faire refuser un manuscrit par un agent littéraire que par un éditeur. S'ils ne sont pas avares de petits conseils pour scribouillards débutants, ce doit être cool. rolleyes
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Fulmi
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MessageSujet: Re: La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg   La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg - Page 2 EmptyLun 1 Aoû - 17:32

Capitaine Flam a écrit:
Je trouve plus... comment dire, moins... frustrant, de se faire refuser un manuscrit par un agent littéraire que par un éditeur. S'ils ne sont pas avares de petits conseils pour scribouillards débutants, ce doit être cool. rolleyes

Remarque… si tu veux éviter d'être frustré, le mieux est que je te démolisse ton manuscrit moi-même, en toute amitié. Je peux faire ça pour toi, si tu me le demandes gentiment ! :grr:
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MessageSujet: Re: La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg   La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg - Page 2 EmptyLun 1 Aoû - 17:37

Fulmi a écrit:
Capitaine Flam a écrit:
Je trouve plus... comment dire, moins... frustrant, de se faire refuser un manuscrit par un agent littéraire que par un éditeur. S'ils ne sont pas avares de petits conseils pour scribouillards débutants, ce doit être cool. rolleyes

Remarque… si tu veux éviter d'être frustré, le mieux est que je te démolisse ton manuscrit moi-même, en toute amitié. Je peux faire ça pour toi, si tu me le demandes gentiment ! :grr:

J'aimerais beaucoup, oui. Donc, auriez vous l'extrême amabilité, Fulmi, de me démolir mon manuscrit ?

Sérieux, j'attends que ça wink
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Fulmi
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MessageSujet: Re: La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg   La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg - Page 2 EmptyLun 1 Aoû - 17:38

Capitaine Flam a écrit:
Sérieux, j'attends que ça wink

Dès que tu le décideras terminé yeah
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MessageSujet: Re: La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg   La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg - Page 2 EmptyLun 1 Aoû - 17:42

Fulmi a écrit:
Capitaine Flam a écrit:
Sérieux, j'attends que ça wink

Dès que tu le décideras terminé yeah

OK, il est presque fini. Je le fais relier par une imprimerie à Nation qui réalise de beaux collges pour pas trop cher, et je vous l'envoie. En ce qui me concerne, il ne me satisfait toujours pas pleinement. J'attendrai sa descente en flèche avec impatience.
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Fulmi
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MessageSujet: Re: La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg   La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg - Page 2 EmptyLun 1 Aoû - 17:51

Capitaine Flam a écrit:
OK, il est presque fini. Je le fais relier par une imprimerie à Nation qui réalise de beaux collges pour pas trop cher, et je vous l'envoie. En ce qui me concerne, il ne me satisfait toujours pas pleinement. J'attendrai sa descente en flèche avec impatience.

Disons que sa réécriture est terminée. Il faut encore le laisser reposer, le faire lire et critiquer à nouveau, et le reprendre au moins une fois, après un temps de latence. Disons, vers Noël.
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MessageSujet: Re: La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg   La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg - Page 2 EmptyLun 1 Aoû - 17:57

Fulmi a écrit:
Capitaine Flam a écrit:
OK, il est presque fini. Je le fais relier par une imprimerie à Nation qui réalise de beaux collges pour pas trop cher, et je vous l'envoie. En ce qui me concerne, il ne me satisfait toujours pas pleinement. J'attendrai sa descente en flèche avec impatience.

Disons que sa réécriture est terminée. Il faut encore le laisser reposer, le faire lire et critiquer à nouveau, et le reprendre au moins une fois, après un temps de latence. Disons, vers Noël.

J'ai supprimé une vingtaine de pages, mais il reste un "ventre mou" assez chiant à lire. Il démarre mieux, mais maintenant il reste l'inamoramento entre Fatou et Alfred qui ressemble à du Arlequin. Le style n'est pas terrible non plus, à bien y réfléchir. Le ton est beaucoup trop classique à mon goût. En relisant le tour du monde en 80 jours, Jules Verne m'a filé des complèxes, en fait, c'est lui qui me frustre le plus jusqu'à maintenant.
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MessageSujet: Re: La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg   La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg - Page 2 EmptyLun 1 Aoû - 18:17

Capitaine Flam a écrit:
Il démarre mieux, mais maintenant il reste l'inamoramento entre Fatou et Alfred qui ressemble à du Arlequin.

Bon, eh ! bien, il faudra dramatiser un peu. Faut les mettre dans le malheur, tes personnages. Vois Roméo et Juliette. Ils en bavent. Émilienne et Léopold (La plage d'Ostende) aussi.


Citation :
Le style n'est pas terrible non plus, à bien y réfléchir. Le ton est beaucoup trop classique à mon goût. En relisant le tour du monde en 80 jours, Jules Verne m'a filé des complexes, en fait, c'est lui qui me frustre le plus jusqu'à maintenant.

Oui, Verne, il avait un style parfait, comme Stendhal. C'est dégueulasse pour nous, ces gens-là. Donc, application de la méthode Boileau, la seule qui vaille :

Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :
Polissez-le sans cesse et le repolissez ;
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
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MessageSujet: Re: La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg   La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg - Page 2 EmptyLun 1 Aoû - 18:50

Fulmi a écrit:
Capitaine Flam a écrit:
Il démarre mieux, mais maintenant il reste l'inamoramento entre Fatou et Alfred qui ressemble à du Arlequin.
Bon, eh ! bien, il faudra dramatiser un peu. Faut les mettre dans le malheur, tes personnages. Vois Roméo et Juliette. Ils en bavent. Émilienne et Léopold (La plage d'Ostende) aussi.

Ah, oui, c'est vrai, j'avais oublié ce conseil. Merci. Je vais le laisser reposer un peu avant, le temps de réfléchir à cette dramatisation à effectuer.
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MessageSujet: Re: La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg   La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg - Page 2 EmptyLun 1 Aoû - 19:14

De toutes façons, je pense à le reprendre à zéro, à le réécrire depuis la première page, dans quelques années. Je vais m'exercer entretemps, développer mon aptitude à raconter une histoire et mon style.
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MessageSujet: Re: La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg   La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg - Page 2 EmptyJeu 15 Déc - 17:20

antillaise a écrit:
alejandro a écrit:
On compare ce qui est comparable. Si tu parles de Marc Levy...

Je parle de Spielberg

De quoi vous réconcilier :

http://www.gamerz.be/forum/viewtopic.php/p-2731041.html

Anti

Un Marc Lévy peut en cacher un autre !

Marc Lévy-Davila : Nos tirelires sont remplies de névroses
Propos recueillis Sophie Carquain.
Madame Figaro. Photo : Paul Garnier/Madame Figaro

Cigale ou fourmi ? Pique-assiette ou dépendant pathologique ? Si vos relations avec l'argent sont compliquées, c'est normal, dixit le psychanalyste. Elles révèlent tout, le meilleur et le pire.

Madame Figaro. – L’argent, pour vous, reste l’ultime tabou !

Marc Lévy-Davila*.

– On parle de sexualité à son psy, sur les plateaux de télévision… Pas d’argent ! Même quand on l’évoque, on se cantonne aux

généralités, on pratique l’humour défensif... C’est le règne du refoulement et de la langue de bois. L’argent fait appel au plus rchaïque en nous, à notre part d’infantile que nous essayons désespérément de masquer devant les autres ! Il est beaucoup

plus facile de se mettre à nu, physiquement, que de dévoiler ce grand enfant en nous, qui pleure de n’avoir pas été assez aimé, qui a peur de manquer, qui veut s’acheter de l’amour... Et qui révèle finalement nos angoisses les plus secrètes.

Essayez donc de faire dire à un Picsou qu’il est radin ! C’est impossible. Pourquoi ? Parce qu’il révélerait par là même que, tout

bébé, il a souffert d’une mère qui ne lui a pas donné tout à fait ce dont il avait besoin. Et puis, quand on est pingre, on l’est sur d’autres plans – sexuellement, affectivement – et ça n’est pas très glorieux. Toutes nos névroses financières, nos relations tordues avec l’argent – que ce soit pour en amasser sans rien en faire ou, au contraire, le dilapider sans aucune mesure – sont peu ou prou le reflet de nos peurs d’enfant, de nos pulsions et de nos demandes affectives... De tout ce que nous avons si soigneusement refoulé à l’âge adulte.

– Comme, par exemple, quand on vit à crédit ou à découvert de façon chronique ?

– Vivre à découvert, même quand on gagne beaucoup d’argent, est signe que l’on se place toujours en position de celui qui reçoit, incapable de gérer un budget. C’est aussi un signe de manque d’estime de soi, car on se sent trop nul et incapable pour posséder un trésor, quel qu’il soit. Une de mes patientes, Marie, me disait : « Comme je pense que je ne vaux pas grand-chose, dès que j’ai de l’argent, il faut que je le dépense. » L’argent est au fond une fabuleuse clé d’accès au réel : il traduit notre manière d’être au monde, nos liens intimes avec les autres et avec nous-mêmes. Il révèle tout ! Dans le même esprit, vivre à crédit de façon permanente procède aussi du désir de se faire dorloter comme un bébé, comme si l’on dépendait toujours d’une maman bienveillante qui, en plus de notre salaire, continuerait à nous verser de l’argent de poche... Et ce même si les intérêts courent !C’est donc un désir de se faire prendre en charge – qui vient là aussi de l’enfance. Notre lien à l’argent est toujours symptomatique. Et même quand, a contrario, on prétend que l’argent nous indiffère, en réalité, on ne s’en moque pas tant que ça.

En disant cela, on n’ose même pas dire qu’on l’aime ! On affirme là une attitude de défense et de refoulement extrêmes...

– Décidément, nous serions donc tous névrosés face à nos tirelires ?

– Oui. Regardez les acheteurs compulsifs : en entrant dans un magasin, ils ne cherchent pas à assouvir un besoin réel,

mais ils sont déjà projetés dans l’imaginaire, sur une autre planète. Les femmes qui flambent pour cinq ou six paires de chaussures d’affilée sont dans une sorte de « crise de folie », un état de transe comparable à la boulimie. Elles ne peuvent

plus s’arrêter, car elles cherchent bien autre chose que la simple paire de chaussures !

Ce comportement est sous-tendu par une terrible angoisse du manque, d’un manque affectif, que la « chéquo-thérapie » vient

calmer progressivement, comme un anxiolytique... L’espace d’un moment, ils s’achètent la reconnaissance des autres – fût-ce celle de la personne qui va encaisser leurs achats – et se donnent l’impression que la vie les aime ! De retour chez eux, l’angoisse est totale : ils donnent ou jettent ce dont ils n’avaient absolument pas besoin.

– Pour 49 % des Français, il est préférable que l’homme gagne plus que la femme...Et nous sommes en 2005 !

– Cela s’explique par le fait que l’argent est

du côté du pouvoir, donc du côté masculin. L’homme a toujours eu une position dominante historiquement. Du coup, si le salaire de la femme est supérieur, l’homme se sent menacé dans son identité. Je pense qu’un couple est beaucoup plus fragile, son devenir est beaucoup plus incertain, s’il n’y a pas ce petit décalage symbolique en faveur du salaire masculin. Transgresser le

modèle dominant est toujours risqué ! Les tensions au sein du couple peuvent être larvées, et c’est alors que l’on peut entendre ces petites phrases insidieuses des maris : « Tu ne t’occupes pas bien des enfants », « Je n’ai pas droit à un bon petit plat ? »... Quant à parler des relations intimes... Face à une femme qui gagne beaucoup d’argent, l’homme peut bien évidemment se sentir dépossédé, voire castré – ce qui peut provoquer des dégâts dans la chambre à coucher.

– En revanche, être dépendant de son conjoint n’est pas non plus la solution ?

– Je milite farouchement pour l’indépendance financière ! L’argent est source de liberté réelle et symbolique. Il permet de prendre une distance, donc, de préserver le désir entre les deux protagonistes. Si elle est dépendante de son conjoint, non seulement la femme peut perdre de son attrait aux yeux de son mari, mais – ce que l’on sait moins – elle peut y laisser son désir sexuel, parce qu’elle se voit cantonnée symboliquement du côté de la femme au foyer et de la ménagère. Au tout début de la passion, quand tout

est toujours rose, on se promet monts et merveilles : « Toi, tu garderas les enfants, et je ferai vivre la famille. » Mais plus le couple s’installe... et plus l’argent – donc le réel – prend de l’importance. On se met à compter les petites choses, les sorties, à se faire des reproches sur les postes de dépense... Le dicton affirme : « Quand on aime, on ne compte pas. » J’ajouterais : « Quand on aime moins – ou plus du tout –, on compte beaucoup ! » Voyez ce qui se passe avec les pensions alimentaires impayées. Quand on n’est plus amoureux, il devient insupportable de payer pour l’autre, même si les enfants sont là...

– Est-ce la raison pour laquelle vous incitez les conjoints à avoir un compte joint... et deux comptes séparés ?

– Le compte joint permet une participation aux dépenses du ménage proportionnelle aux revenus (chacun l’alimente au prorata

de son salaire). Mais à cette tirelire commune, il faut ajouter deux comptes séparés, qui sont la garantie de cet espace de liberté indispensable à chacun. C’est de cette manière que l’on évite de sombrer dans la fusion. Et c’est très symbolique de ces nouvelles relations conjugales, qui veulent concilier vie commune... et projets personnels. On n’oblige pas l’autre à partager son hobby, sa passion ! Pour le reste, il importe de faire régulièrement ses comptes à deux.

– Pourtant, s’installer sur la table de la cuisine, calculette à la main, ça n’est pas très glamour !

– Ne pensez pas ça. Si l’argent aujourd’hui est source de conflit pour un couple sur deux, c’est bel et bien parce qu’il est

refoulé par les deux tourtereaux. Et que l’on n’en parle jamais assez clairement. En étant aux prises avec le réel, en décidant

clairement « Qui paie quoi? », « À quoi sert le compte commun? », on refuse l’imaginaire dévastateur lié à l’argent et au

bonheur (« Vivre d’amour et d’eau fraîche », « Quand on aime, on ne compte pas ! ») et tutti quanti. Pour moi, le couple souffre

aujourd’hui d’un excès de ces représentations à l’eau de rose, véhiculées par les sitcoms et certains médias ! Contrairement à ce que l’on pense, ce qui tue le couple n’est pas le réel... mais cet imaginaire rose bonbon et fallacieux qui vient polluer le quotidien. Le réel sera le médicament du couple du XXIe siècle, et tout ceci passe aussi et surtout par la gestion de l’argent. J’irai même plus loin : faire ses comptes peut améliorer sensiblement les relations conjugales. Car on réduit considérablement une part

d’angoisse latente liée au patrimoine, et on s’aperçoit alors que l’on peut dégager un budget pour partir en week-end en amoureux, organiser une activité à deux sur l’année, faire garder davantage les enfants... Bref, s’offrir des cadeaux de couple.

– De la même manière, devrait-on en parler plus en famille ?

– Bien sûr ! Nos attitudes de cigale ou fourmi se transmettent, comme tout autre trait de comportement, par répétition ou

opposition au modèle parental, ce qui amène les enfants à économiser parce que leurs parents ont tout flambé ou, au contraire, à être cigales autant qu’ils l’ont été. C’est pourquoi il importe tant d’en parler tranquillement, surtout si on a eu des relations difficiles et conflictuelles avec son portefeuille ! Et pourtant, aujourd’hui le silence prévaut et, avec les enfants, on nage encore en plein puritanisme... Regardez l’argent de poche : on leur en donne de manière totalement arbitraire, en prenant modèle sur leurs copains – histoire de ne pas faire d’éclat, de ne pas être différent... Ce faisant, on reste dans le modèle imaginaire, alors qu’il faudrait calculer une somme d’après le salaire réel du couple ! De la même manière, quand les parents continuent à entretenir leurs grands enfants – ce qui se pratique de plus en plus –, ils doivent comprendre qu’ils les maintiennent dans une dépendance névrotique. Ni plus ni moins.

– Peut-on guérir de ses névroses d’argent ?

– Bien sûr. Mieux vaut en ce cas avoir recours à une thérapie de groupe, afin de sortir l’argent du secret médical, car une analyse en face à face risque bien de restaurer le tabou ! Chaque participant livre une anecdote, on l’analyse collectivement, on sort les

calculettes. L’objectif est de sortir de l’imaginaire pour entrer dans la réalité. En ce sens, cette thérapie est à l’opposé total d’une psychanalyse traditionnelle. Il s’agit de sortir des fantasmes de l’enfance pour entrer dans la réalité. Et cela a des vertus insoupçonnées, même sur la génération suivante ! Une de mes patientes, constamment à découvert, est parvenue à rétablir de bonnes relations avec son banquier. Dans le même temps, son fils a enfin réussi à obtenir son permis de conduire, auquel il ne cessait d’échouer... Tous les deux sont entrés simultanément et de plain-pied dans le monde adulte.

*Coauteur avec Emmanuelle Daviet de "L'Argent à tout prix, comprendre et améliorer sa relation à l'argent" (Editions Flammarion)

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MessageSujet: Re: La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg   La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg - Page 2 EmptyJeu 15 Déc - 20:13

ben nom de dieu, y a des coups d'pied au cul qui s'perdent
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alejandro
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MessageSujet: Re: La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg   La Guerre des Mondes, de Steven Spielberg - Page 2 EmptyJeu 15 Déc - 22:49

Il y en a qui feraient mieux de consulter que de recevoir des patients.


antillaise a écrit:


– Décidément, nous serions donc tous névrosés face à nos tirelires ?

– Oui.

Y a-t-il de meilleure défense contre sa propre folie que de déclarer le monde entier fou ?



antillaise a écrit:


– L’argent, pour vous, reste l’ultime tabou !

– On parle de sexualité à son psy, sur les plateaux de télévision… Pas d’argent ! Même quand on l’évoque, on se cantonne aux généralités, on pratique l’humour défensif... C’est le règne du refoulement et de la langue de bois.


Les américains n’ont pas de tabou vis-à-vis de l’argent, ce qui veut surtout dire qu’il n’ont pas de pudeur. Ce qui ne veut pas pour autant dire qu’ils soient dépourvus d’hypocrisie.

Résultat : la mesure d’une vie réussie se mesure à l’argent que l’on gagne ; tandis que certains exhibent le leur sans aucune retenue, d’autres, toujours plus nombreux, s’enfoncent dans une misère toujours plus noire (c’est le cas de le dire). Ils n’hésitent plus à user de leur argent pour faire élire l’un des leurs pour opérer des transferts de richesse de plus en plus spectaculaires des pauvres en directions des millionnaires. Tant pis pour les premiers, ils n’avaient qu’à ne pas être pauvres.

Il y a des tabous qui gagnent à le rester.
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