Le théâtre en Allier

Alejandro, Vilain, Coline, Romane, Lulu, Anti, vous nous racontez votre festival de théâtre en Allier?

D'accord...Demain...Là, il est un peu tard...

Durant le festival on distinguait entre les spectacles amateurs et professionnels, de ces derniers il y en a eu trois, un par soir.

Le premier spectacle auquel j’ai assisté était un spectacle professionnel appelé « Traversée d’eau vive » que je n’ai pas du tout aimé. Je dois même avouer, tout honteux, être suis sorti avant la fin. C’est la première fois que ça m’arrive.

Le lendemain sont passés nos chers amis. Le spectacle de la troupe de Vilain s’appelait « Dialogues au sommet », une série de textes courts, les plus raisonnables d’abord, les plus surréalistes à la fin. Celui qui m’a le plus plu est un dialogue entre un personnage qui ne peut que constater qu’il pleut, et un autre qui est convaincu qu’il fait du soleil puisque c’est ce que lui indique son baromètre.

Il y a eu ensuite une lecture par Coline et une actrice professionnelle d’un court roman, les Démeurés. Un peu long, on a eu un peu de la mal d’entrer dans le texte mais ensuite l’histoire est poignante. Il s’agit de l’histoire de l’idiote du village, La Varenne, et de sa fille qui est en âge d’aller à l’école, ce qui risque de rompre la relation fusionnelle entre les deux.

Je suis désolé, le programme n’indique pas les noms des auteurs joués, et j’ai une très mauvaise mémoire des noms.

Ensuite il y a eu le spectacle de Clair Obscur et de son partenaire de scène, une série de sketches, pour la plupart écrits par Clair elle-même. Celui que j’ai préféré était le dernier, l’histoire d’un transsexuel qui a tout fait pour ressembler à une femme mais que le monde s’obstine à appeler « Monsieur ».

Le spectacle professionnel du soir était une pièce de Perrine Griselin, absolument magnifique. Je n’ai pas d’autres mots ; à mon goût, l’évènement du festival.

Troisième et dernier jour, nous avons assisté à un autre spectacle de Coline, un court monologue « L’actrice empruntée ». Une actrice se retrouve à s’exprimer devant un public avec ses propres mots, contrairement à ce qu’elle fait d’habitude, et elle en est terriblement gênée. Une spectatrice en a eu les larmes aux yeux.

Puis du théâtre de boulevard, « Le nouveau nez » et un spectacle de théâtre-théâtre, « Petits rôles » ; des spectacles amateurs honnêtes mais dont le texte était assez faible et des performances d’acteurs inégal.

Il y a eu un spectacle appelé « Alice, au delà du miroir » qui reprend le personnage d’Alice au pays des merveilles, mais que je n’ai pas pu voir en entier.

Le spectacle professionnel du soir était celui d’une conteuse auvergnate, un très grand moment aussi.

Il faut aussi remarquer la présence d’un groupe appelé le PIM, un groupe d’improvisation d’une dizaine de jeunes gens d’une vingtaine d’années, peut-être même pas, venus de Montpellier, qui on régalé les spectateurs tout au long du festival. Ils ont fait plusieurs représentations avec des exercices d’improvisation, ils ont réussi à ce que ça soit varié, frais, drôle ; et ont également fait des numéros pour présenter les autres spectacles pendant les trois jours.

Le festival a été clôturé par un dîner aux grillades au feu de bois et un feu d’artifice fort sympathique offert par la mairie de Lusigny. Le rideau est tombé sur un long et profond baiser, un pont jeté par dessus des bannissements et autres broutilles entre forums, sous un beau ciel étoilé.

Ah ? Ce n'est pas ce que vous vouliez savoir ? Vous voulez des potins ?
Oh, il y aura bien quelqu'un pour vous raconter ...

on les a pas d'jà eus les potins ?

tu as donc payé pour assister aux spectacles pros ? Ou t'as bénéficié de tes relations ? as-tu trouvé une grosse différence de qualité ? pourquoi les théâtres amateur et pro se tirent toujours ds les pattes ?

Ah ce n’était pas Avignon, bien sûr…Seulement, un premier Festival, organisé par une mini- équipe bénévole (une troupe amateur récemment constituée, « Les siffleurs d’étoiles » (parmi lesquels deux compagnes de théâtre à moi), dans un village sans intérêt touristique particulier, en pleine campagne, dans un département quelque peu oublié…
Pourtant, cette année, Lusigny eut pour moi plus d’importance qu’Avignon…Ceci pour différentes raisons. D’une part, j’avais à cœur de soutenir cette initiative autant que je le pouvais (le théâtre, c’est ma passion, et les amis , c’est sacré !)...Aussi parce que j’avais suggéré à Vilain et Clair-Obscur d’y participer et qu’ils avaient accepté…Et encore parce que d’autres « rencontres forumiennes » avaient décidé de nous y rejoindre…Enfin, parce que c’était pour moi, pour tout avouer, l’espoir d’une bulle d’oubli et de bonheur dans un quotidien qui, depuis quelques mois, m’est très difficile…
En amont, il y eut pour moi, pour la comédienne professionnelle qui lisait avec moi (Valérie Vivier du Théâtre Parenthèse), et pour le percussionniste qui nous accompagnait (Khali Chaouali), tout un travail de préparation de cette lecture du livre de Jeanne Benameur « Les demeurées » qu’Alejandro évoque…Un texte à la fois triste et plein d’espoir, pas évident à proposer dans un « FEST »ival...Spectateurs sur la scène avec nous, projecteurs tout proches, une chaleur intense…et pourtant une belle écoute du public (même des petites filles du premier rang qui n’en perdaient pas une miette), et puis des retours-public à la fin, émus, réconfortants et d’autant plus touchants lorsqu’ils sont venus souvent de gens qui n’avaient jamais assisté à une lecture…
Tout au long du week-end, un groupe de jeunes montpelllierains a fait l’unanimité : le PIM, Peuple Improvisateur Montpellierain…Des jeunes, très jeunes mêmes, avec une énergie, une sympathie, des talents, un humour et une générosité de jeu incroyables…Ils assuraient de toutes parts, y compris pour les rondes de surveillance la nuit, ou l’installation des bancs et chaises…Je leur dis BRAVO ! BRAVO ! et mille fois BRAVO !...J’ai invité Magali ( une des membres du PIM, adorable, pétillante et sautillante jeune fille au sifflet efficace pour manager le groupe) à venir nous parler ici de la façon dont elle a vécu, elle, ce week-end…J’espère qu’elle viendra notre chère MagMag…
Qu’est-ce que je retiendrai encore ?...
Le choix qui avait été fait dans la diversité des spectacles…Pour tous les goûts…A tous les niveaux aussi…Des amateurs le jour, des professionnels le soir…Et parmi les professionnels, le spectacle (que j’avais déjà vu 5 ou 6 fois) du Théâtre Parenthèse : «3m sur2 », texte de Perrine Griselin, acteurs Jean Michel Coulon et Valérie Vivier (dont j’ai déjà parlé tout à l’heure)…Du grand théâtre…Celui qui ne vous fait pas regretter d’avoir payé moins de dix euros pour le voir…Celui dont la sueur des artistes vaudrait bien plus que ce prix-là…Celui auquel les subventions ne tombent pas toutes cuites dans le bec , ça je le sais…Alejandro en parle aussi…Donc, ce n’est pas chauvinisme de ma part, ce n’est pas parce que ce sont mes amis que j’émets cette critique élogieuse. Je crois qu’elle est vraiment objective et le public présent ce soir-là ne viendrait pas me démentir…
Souvenirs encore ?
Alex…avec qui j’ai vraiment partagé tout ce week-end, tous ces spectacles que nous avons suivis ensemble…Alex que je craignais tant de rencontrer en vrai (tellement peur de le décevoir alors que nous avions passé des heures à discuter ensemble à travers l’écran)…Alex, exactement comme je l’avais imaginé…Alex à qui je donne toute mon amitié…Heureuse aussi qu’il ait puisé dans ce festival une envie d’écrire et d’écrire…
Vilain…Un physique et une voix qu’on ne doit jamais pouvoir oublier…
Anti… qui débarque juste avant mon monologue du dimanche…dans ma panique et dans mon stress avec son superbe et chaleureux sourire…Mon ventre qui se noue un peu plus alors parce que je crois que Fulmi est aussi ici …Je flippe un maximum car ce texte (trop proche de moi sans doute) m’a donné un mal de chien à l’apprendre (Alejandro en sait quelque chose !) alors que je ne peine jamais à mémoriser …« L’actrice empruntée »(moi dans ce texte de Fabrice Melquiot qui me colle à la peau) s’y jette quand même pour la seconde fois de la journée…Ouf !...C’est passé…Merci Alex, assis par terre devant, rassurant, le livre sous les yeux au cas où…
Encore des impros du PIM à se tordre de rire…
Et puis une conteuse auvergnate passionnante…
« Des siffleurs d’étoiles » dont je regrette de n’avoir pas pu suivre attentivement leur « Alice au-delà du miroir » créé pour l’occasion…
Feu d’artifice sur l’étang…La nostalgie s’est déjà emparée de moi…Je pleure…Je pleure…Rien ne peut arrêter mes larmes…
Les déceptions et les mauvais souvenirs, je les ai déjà oubliés…
Je tire mon chapeau à la poignée d'organisateurs...

J'ai payé comme le spectateur que j'étais. Ils proposaient un forfait pour tous les spectacles pros.

J'espère ne blesser personne en disant qu'il y avait une vraie différence entre les deux derniers spectacles pros et le reste. Ca me parâit logique, du reste. Les comédiens professionnels que je connais, entre deux tournages ou deux spectacles de théâtre, ne cessent de faire des stages, des cours, des ateliers. Ils travaillent leur voix et leur expression corporelle ; tous les jours de la semaine et toutes les semaines de l'année. Si à l'arrivée on ne voyait pas de différence, il y aurait comme un problème.

C'est difficile de dire quelle est la différence. Une impression de précision, c'est plus rigoureux et en même temps plus relâché, comme jeu. Les intonnations sont plus assurées, le texte prend vraiment vie dans leurs levres, le sens devient plus évident. Ce sentiment de rigueur se sent aussi dans la mise en scène. Chez les pros il y a l'impression que tous mouvement et tout déplacement a une raison d'être alors que chez les amateurs il y a beaucoup de dêchets dans la gestuelle, on sent que si l'acteur va de tel à tel endroit, c'est parce qu'il faut bien qu'il aille quelque part.

Je sais que ce n'est pas un avis partagé par tout le monde, mais mettre ensemble amateurs et professionnels, et de faire la distinction entre les uns et les autres ne me paraissait pas une mauvaise idée ; curieusement, les un mettaient en valeur les autres. On apprécie mieux la performance des professionnels, il devient clair que chez les amateurs aussi il y avait un gros travail derrière ce que l'on voit.

ours impatient a écrit:

tu as donc payé pour assister aux spectacles pros ? Ou t'as bénéficié de tes relations ?

25 euros pour trois spectacles pros...dont deux vraiment de qualité...C'est cher?
C'est ce genre de spectacle-là qu'on devrait offrir aux r-émistes...puisque le grand public, par méconnaissance, cause sous-médiatisation, mais à tort, ne se déplace pas pour aller voir...Il reste donc souvent des places...comme parfois les comédiens sont payés à la place, cela pourrait même arranger tout le monde...

alejandro a écrit:

Il faut aussi remarquer la présence d’un groupe appelé le PIM, un groupe d’improvisation d’une dizaine de jeunes gens d’une vingtaine d’années, peut-être même pas, venus de Montpellier, qui on régalé les spectateurs tout au long du festival. Ils ont fait plusieurs représentations avec des exercices d’improvisation, ils ont réussi à ce que ça soit varié, frais, drôle ; et ont également fait des numéros pour présenter les autres spectacles pendant les trois jours.

http://mastafasss.free.fr/

EXCELLENTS qu'ils sont, j'vous l'dis moi !

Hop Hop Hop !

Anti

Par la même occasion, allez voir ceci...
http://www.athena.asso.fr/agenda/age_pres_spectacle.php?index_spec=1453
ainsi que:
http://www.septcollines.com/pages/3m2.html

ours impatient a écrit:

pourquoi les théâtres amateur et pro se tirent toujours ds les pattes ?

C'est un conflit que je ne connaissais pas.

Le conflit, à Paris tout du moins, se trouve entre le théâtre privé, du théâtre de boulevard le plus souvent, et le théâtre subventionné.

alejandro a écrit:

J'ai payé comme le spectateur que j'étais. Ils proposaient un forfait pour tous les spectacles pros.

J'espère ne blesser personne en disant qu'il y avait une vraie différence entre les deux derniers spectacles pros et le reste. Ca me parâit logique, du reste. Les comédiens professionnels que je connais, entre deux tournages ou deux spectacles de théâtre, ne cessent de faire des stages, des cours, des ateliers. Ils travaillent leur voix et leur expression corporelle ; tous les jours de la semaine et toutes les semaines de l'année. Si à l'arrivée on ne voyait pas de différence, il y aurait comme un problème.

C'est difficile de dire quelle est la différence. Une impression de précision, c'est plus rigoureux et en même temps plus relâché, comme jeu. Les intonnations sont plus assurées, le texte prend vraiment vie dans leurs levres, le sens devient plus évident. Ce sentiment de rigueur se sent aussi dans la mise en scène. Chez les pros il y a l'impression que tous mouvement et tout déplacement a une raison d'être alors que chez les amateurs il y a beaucoup de dêchets dans la gestuelle, on sent que si l'acteur va de tel à tel endroit, c'est parce qu'il faut bien qu'il aille quelque part.

Je sais que ce n'est pas un avis partagé par tout le monde, mais mettre ensemble amateurs et professionnels, et de faire la distinction entre les uns et les autres ne me paraissait pas une mauvaise idée ; curieusement, les un mettaient en valeur les autres. On apprécie mieux la performance des professionnels, il devient clair que chez les amateurs aussi il y avait un gros travail derrière ce que l'on voit.

mais alors que penser de ce qu'affirme clair dans un autre fil si on considère que le travail n'est pas le même ?

Clair Obscur a écrit:

Gratuites concernant le théâtre amateur.
Payantes concernant les troupes pro.

Ce qui fait que : quand t'es amateur, tu galères pour trouver des ronds, des salles, des aides en tous genres, par contre si t'es pro, évidemment tout te tombe tout cuit dans le bec. Question boulot, si t'es amateur, tu bosses gratos pour les spectateurs, si t'es pro, tu reçois des euros. La sueur des uns n'a pas la même valeur que la sueur des autres. Evidemment, y'en a qui trouvent ça normal...

Je trouve qu'un tarif réduit, mais néanmoins tarif est plus respectueux du travail des amateurs, que pas de tarif du tout.

Je peux parler de ce que j'ai vu sur scène, de rien d'autre. Comment on s'arrange en arrière-plan, je n'en sais rien. Il y a peut-être moyen de faire en sorte que les amateurs n'aillent pas l'impression que leur travail est déconsidéré. maintenant, la distinction pro amateur me parait justifiée.

Cela étant dit, je n'ai pas trop l'impression qu'il suffise aux pros de lever le doigt pour avoir des sous.

alejandro a écrit:

Cela étant dit, je n'ai pas trop l'impression qu'il suffise aux pros de lever le doigt pour avoir des sous.

C'est bien le moins qu'on puisse dire...
Trouver l'argent fait dépenser à un professionnel une grande part de l'énergie qu'il mettrait dans sa création s'il n'avait pas à frapper sans cesse et longuement à toutes les portes, s'épuiser à solliciter...obtenir des accords qui peuvent être tout simplement remis en question par la suite...Et se contenter du minimum qui fait que parfois il faudra se résoudre à une petite forme (deux comédiens)...ou encore supprimer un rôle en accord avec l'auteur (mais je ne parle bien sûr que de théâtre contemporain)...à se passer d'un(e) scénographe...ou d'une costumière...ou d'un musicien...partager dans la solidarité les maigres cachets...
Je parle ici de ce que je connais pour fréquenter des comédiens professionnels bourrés de talents et d'amour pour leur métier...et qui ne cherchent ni fortune ni célébrité, seulement à pouvoir vivre de leur immense travail décemment. Et ils le méritent...

Les gens sont payés pour faire des boulots qui les emmerdent. Ils ne sont pas payés pour s’amuser mais pour produire, louer leur force de travail, appelez ça comme vous voulez. Et c’est bien heureux, sinon, qui ramasserait les poubelles à des heures impossibles de la nuit. En fait, les gens, plus ils font un boulot emmerdant, mieux ils devraient être payés.

Si ces acteurs font assez d’entrées pour vivre de ça, je veux bien. Mais les subventionner pour faire un boulot qui les passionne, franchement, c’est le monde à l’envers.

Saga a écrit:

Les gens sont payés pour faire des boulots qui les emmerdent. Ils ne sont pas payés pour s’amuser mais pour produire, louer leur force de travail, appelez ça comme vous voulez. Et c’est bien heureux, sinon, qui ramasserait les poubelles à des heures impossibles de la nuit. En fait, les gens, plus ils font un boulot emmerdant, mieux ils devraient être payés.

Si ces acteurs font assez d’entrées pour vivre de ça, je veux bien. Mais les subventionner pour faire un boulot qui les passionne, franchement, c’est le monde à l’envers.

Mon cousin gériatre dans une clinique privé me répète toujours : plus tu as fait d'études, et plus tu es diplômé, plus tu as de chances de trouver un boulot bien rémunéré où tu en fais le moins possible. C'est pour ça qu'il m'encourage à reprendre des études.

Si on payait les éboueurs et les techniciens de surface beaucoup plus que les médecins spécialistes et les avocats, je crois que le niveau de culture général s'en ressentirait, et que les élites seraient des beaufs, et que ce serait un beau bordel.

Citation :

Mon cousin gériatre dans une clinique privé me répète toujours : plus tu as fait d'études, et plus tu es diplômé, plus tu as de chances de trouver un boulot bien rémunéré où tu en fais le moins possible. C'est pour ça qu'il m'encourage à reprendre des études.

Ton cousin a compris que plus on prend du bon temps étant jeune moins on se fait chier à l’âge mûr, ce qui constitue une formidable arnaque sociale institutionnalisée. Parce qu’il faut que papa maman en ait les moyens. Si t’en as les moyens, en effet, je ne sais pas ce qui te retient.

Citation :

Si on payait les éboueurs et les techniciens de surface beaucoup plus que les médecins spécialistes et les avocats, je crois que le niveau de culture général s'en ressentirait, et que les élites seraient des beaufs, et que ce serait un beau bordel.

Parce que les élites actuelles ne sont pas de beaufs et que ce n’est pas un beau bordel. Je ne sais pas ce qu’il te faut, toi.

Saga a écrit:

Citation :

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1. Ton cousin a compris que plus on prend du bon temps étant jeune moins on se fait chier à l’âge mûr,

Citation :

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2. Parce que les élites actuelles ne sont pas de beaufs et que ce n’est pas un beau bordel. Je ne sais pas ce qu’il te faut, toi.

1. Non, moins on prend de bon temps étant jeune, moins on se fait chier à l'âge mûr. Sans doute une erreur dûe à l'inattention.

2. C'est fulmièsque, comme réponse, ça

Citation :

1. Non, moins on prend de bon temps étant jeune, moins on se fait chier à l'âge mûr. Sans doute une erreur dûe à l'inattention.

Il n’y a pas de faute dans mon affirmation. Etre étudiant est plus cool que de travailler à la chaîne ou coller les affiches pubeuses du métro.

Je reconnais aux médecins une certaine utilité sociale – mais il ne faut tout de même pas oublier qu’un médecin n’est jamais qu’un commercial de laboratoire pharmaceutique, et que sa mission consiste pour une grande part à délester les caisses de santé au bénéfice des intérêts privés –. Mais on parlait d’acteurs. Quelle est l’utilité sociale d’un acteur ?

Saga a écrit:

Quelle est l’utilité sociale d’un acteur ?

Tiens, un petit coup de reviendu...
A quoi ça sert ............... ? (remplir au choix avec les propositions suivantes : art - musique - théatre - et tutti quanti

Saga a écrit:

Je reconnais aux médecins une certaine utilité sociale – mais il ne faut tout de même pas oublier qu’un médecin n’est jamais qu’un commercial de laboratoire pharmaceutique, et que sa mission consiste pour une grande part à délester les caisses de santé au bénéfice des intérêts privés

Mon médecin ne reçoit pas les visiteurs médicaux, ne me fait payer la consultation que si elle m'examine, et non pour les simples renouvellement ou délivrance d'ordonnance. Dans sa salle d'attente, des notes d'informations tous azimuts. Dans sa pratique, une responsabilisation du malade. Dans sa fonction, du militantisme contre les omnipotents pouvoirs en place.

On ferme des services en cancérologie publique, financée en bonne part quand même par des donations privées, tout en ambitionnant de construire des cancéropôles... publiques, privées ? ben euh, les deux, rien qu'la dépollution du site azf est prévue sur deux ans, hé faut bien qu'quelqu'un paye :twisted: On s'inquiète pas, Sanofi est là. Entre autres.

Oui, final'ment t'as raison, le médecin est traité en commercial, mais pas qu'auprès des labos, l'état joue aussi les partenaires particuliers

Saga a écrit:

Citation :

1. Non, moins on prend de bon temps étant jeune, moins on se fait chier à l'âge mûr. Sans doute une erreur dûe à l'inattention.

Il n’y a pas de faute dans mon affirmation. Etre étudiant est plus cool que de travailler à la chaîne ou coller les affiches pubeuses du métro.

Je reconnais aux médecins une certaine utilité sociale – mais il ne faut tout de même pas oublier qu’un médecin n’est jamais qu’un commercial de laboratoire pharmaceutique, et que sa mission consiste pour une grande part à délester les caisses de santé au bénéfice des intérêts privés –. Mais on parlait d’acteurs. Quelle est l’utilité sociale d’un acteur ?

Il met cool en italique, le Saga. Et ne proteste pas quand je qualifie sa prose de fulmièsque...

coline a écrit:

25 euros pour trois spectacles pros...dont deux vraiment de qualité...C'est cher?

C'est donné. On peut dire merci aux contribuables qui ont offert le spectacle.

ours impatient a écrit:

mais alors que penser de ce qu'affirme clair dans un autre fil si on considère que le travail n'est pas le même ?

Clair Obscur a écrit:

… si t'es pro, évidemment tout te tombe tout cuit dans le bec.

C'est bien connu, y'a pas de concurrence sur le marché du travail et l'ANPE est un décor de théâtre déserté.

En fait, c'est plus simpe : il règne, là comme partout, la loi de l'offre et de la demande. Les meilleurs et les moins chers travaillent plus que les moins bons et les plus chers. D'ailleurs, Clair, elle n'a qu'à devenir pro, et tout lui tombera tout cuit dans le bec, puisque c'est aussi simple. Je me demande pourquoi elle ne le fait pas déjà.

Capitaine Flam a écrit:

Saga a écrit:

2. Parce que les élites actuelles ne sont pas de beaufs et que ce n’est pas un beau bordel. Je ne sais pas ce qu’il te faut, toi.

2. C'est fulmièsque, comme réponse, ça

En effet et la reprends volontiers à mon compte, cette réponse; et j'en rajoute :

Ce système a existé, qu XXe siècle, il s'appelait l'Union soviétique. Ce n'était pas le bordel, mais alors pas du tout : c'était un système très rigide et très organisé. Les écrivains y étaient salariés, d'ailleurs, mais moins payés que les chauffeurs de tram, plus utiles à la société. Hélas les citoyens soviétiques n'ont pas jugé utile de défendre le système lorsque Boris Eltsine a dissout l'Union.