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| Vous écoutez, là maintenant... | |
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+7Croustine ours impatient Anti Sainte Canaillette Fulmi Baptiste Mawie 11 participants | |
Auteur | Message |
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Fulmi Prolixe infatigable
Nombre de messages : 5214 Age : 70 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: Vous écoutez, là maintenant... Lun 3 Avr - 13:56 | |
| Salomé, de Richard Strauss, livret d'Oscar Wilde.
SALOMÉ
[Elle se penche sur la citerne et écoute.]
ll n'y a pas de bruit. Je n'entends rien. Pourquoi ne crie-t-il pas, cet homme? Ah! si quelqu'un cherchait à me tuer, je crierais, je me débattrais, je ne vaudrais pas, souffrir...Frappe, frappe, Naaman. Frappe, je te dis...Non. Je n'entends rien...Il y a un silence affreux. Ah! quelque chose est tombé par terre. J'ai entendu quelque chose tomber. C'était l'épée du bourreau. Il a peur, cet esclave! Il a laissé tomber son épée. Il n'ose pas le tuer. C'est un lache, cet esclave! Il faut envoyer des soldats. [Elle voit le page d'Hérodias et s'adress a lui.] Viens ici. Tu as été l'ami de celui qui est mort, n'est-ce pas? Eh bien, il n'y a pas eu assez de morts. Dites aux soldats qu'ils descendent et m'apportent ce que je demande, ce que le tétrarque m'a promis, ce qui m'appartient. [Le page recule. Elle s'adresse aux soldats.] Venez ici, soldate. Descendez dans cette citerne, et apportez moi la tête de cet homme. [Les soldats reculent.] Tetrarque, tétrarque, commandez à vos soldats de m'apporter la tête d'Iokanaan. [Un grand bras noir, le bras du bourreau, sort de la citerne apportant sur bouclier d'argent la tété d'lokanaan, Salomé la saisit. Hérode se cache le visage a avec sors manteau Hérodias sourit et s'évente. Les Nazaréens s'agenouillent et commencent a prier.] Ah! tu n'as pas voulu me laisser baiser ta bouche, Iokanaan. Eh bien! je la baiserai maintenant. Je la mordrai avec mes dents comme on mord un fruit mûr. Oui, je baiserai ta bouche, Iokanaan. Je te l'ai dit, n'est-ce pas? je te l'ai dit. Eh bien! je la baierai maintenant...Mais pourquoi ne me regardes-tu pas, Iokanaan? Tes yeux qui étaient si terribles, qui, étaient si pleins de colère et de mépris, ils sont fermés? Ouvre tes yeux! Soulève tes paupières, Iokanaan. Pourquoi ne me regardes-tu pas? As-tu peur de moi, Iokanaan, que tu ne veux pas me regarder? . . . Et ta langue qui était comme un serpent rouge dardant des poisons, elle ne remue plus, elle ne dit rien maintenant, Iokanaan, cette vipère rouge qui a vomi son venin sur moi. C'est étrange, n'est-ce pas? Comment se fait-il que la vipère rouge ne remue plus?...Tu n'as pas voulu de moi, Iokanaan. Tu m'as rejetée. Tu m'as dit des choses infames. Tu m'astraitée comme une courtise, comme une prostituée, moi, Salomé, fille d'Hérodias, Princesse de Judée! Eh bien, Iokanaan, moi je vis encore, mais toi tu es mort et ta tête m'appartient. Je puis en faire ce que je veux. Je puis la jeter aux chiens et aux oiseaux de l'air. Ce que laisseront les chiens, les oiseaux, de l'air 1e mangeront ...Ah! Iokanaan, Iokanaan, tu as été le seul homme que j'ai aimé. Tous les autres hommes m'inspirent du dégout. Mais, toi, tu étais beau. Ton corps était une colonne d'ivoire sur un socle d'argent. C'etait un jardin plein de colombes et de de lis d'argent. C'était une tour d'argent ornée de boucliers d'ivoire. Il n'y avait rien au monde d'aussi blanc que ton corps. Il, n'y avait rien au monde d'aussi noir que tes cheveux. Dans le monde tout entier il n'y avait rien d'aussi rouge, que ta bouche. Ta voix était un encensoir qui répandait d'étranges parfums, et quand je te regardais j'entendais une musique étrange! Ah! pourquoi ne m'as-tu pas regardée, Iokanaan? Derrière tes mains et tes blasphèmes tu as caché ton visage. Tu as mais sur tes yeux le bandeau de celui qui veut voir son Dieu. Eh bien, tu l'as vu, ton Dieu, Iokanaan, mais mai, moi.. . tu ne m'as jamais vue. Si tu m'avais vue, tu m'aurais aimée. Moi, je t'ai vu, Iokanaan, et je t'ai aimé. Oh! comme je t'ai aimé: Je t'aime encore, Iokanaan. Je n'aime que toi ...J'ai soif de ta beauté. J'ai faim de ton corps. Et ni le vin, ni les fruits ne peuvent apaiser mon désir. Que ferai-je, Iokanaan, maintenant? Ni les fleuves ni les grandes eaux, ne pourraient éteindre ma passion. J'étais une Princesse, tu m'as dédaignée. J'étais une vierge, tu m'as déflorée. J'étais chaste, tu as rempli mes veines de feu ...Ah! Ah! pourquoi ne m'as-tu pas regardée, Iokanaan? Si tu m'avais regardée, tu m'aurais aimée. Je sais bien que tu m'aurais aimée, et le mystère de l'amour est plus grand que le mystère de la mort. Il ne faut regarder que l'amour.
HÉRODE
Elle est monstrueuse, ta fille, elle est tout à fait monstrueuse. Enfin, ce qu'elle a fait est un grand crime. Je suis sûr que c'est un crime contre un Dieu inconnu.
HÉRODIAS
J'approuve ce que ma fille a fait, et je veux rester ici maintenant.
HÉRODE
[se levant.]
Ah! l'épouse incestueuse qui parle! Viens! Je ne veux pas rester ici. Viens, je te dis. Je suis sûr qu'il va arriver un malheur. Manasse, Issachar, Ozias, éteignez les flambeaux. Je ne veux pas regarder les choses. Je ne veux pas que les choses me regardent. Éteignez les flambeaux. Cachez la lune! Cachez les étoiles! Cachons-nous dans notre palais, Hérodias. Je commence à avoir peur. [Les esclaves éteignent les flambeaux. Les étoiles disparaissent. Un grand nuage noir passe a travers la lune et la cache complètement. La scène devient tout à fait sombre. Le tétrarque commence a monter l'escalier.]
LA VOIX DE SALOMÉ
Ah! j'ai baisé ta bouche, Iokanaan, j'ai baisé ta bouche. Il y avait une âcre saveur sur tes lèvres. Était-cé la saveur du sang?...Mais, peut-étre est-ce la saveur de l'amour. On dit que l'amour a une âcre saveur...Mais, qu'importe? Qu'importe? J'ai baisé ta bouche, Iokanaan, j'ai baisé ta bouche. [Un rayon de lune tombe sur Salomé, et l'éclaire.]
HÉRODE
[se retournant et voyant Salomé.]
Tuez cette femme! [Les soldats s'élancent et écrasent sous leurs boucliers Salomé, fille de Hérodias, Princesse de Judée.] [FIN]
Dernière édition par le Lun 3 Avr - 13:59, édité 1 fois | |
| | | le Veilleur Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1024 Localisation : ici Date d'inscription : 01/05/2005
| Sujet: Re: Vous écoutez, là maintenant... Lun 3 Avr - 13:56 | |
| Ce cher Brassens! | |
| | | ours impatient Drôle de zèbre
Nombre de messages : 2800 Localisation : Marseille Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: Vous écoutez, là maintenant... Jeu 6 Avr - 12:22 | |
| ouais j'sais, ça date un peu. I paraît.
BERCEUSE POUR UN PETIT LOUPIOT (Paroles : Guy Thomas) Jean Ferrat (France)
Mon marmouset mon nouveau-né Tu mériterais qu'on te gronde Tu brailles comme un forcené T'as pas l'air content d'être au monde T'as le minois tout chiffonné Pourtant tu devrais rire aux anges Avec ton lange enfariné Pour engraisser Monsieur Morhange
Fais dodo Colas mon p'tit frère Fais dodo mon petit loupiot
Si tu savais combien qu'c'est doux De vivre et pis comment qu'c'est rose Tu boirais ton bib'ron d'un coup Pour engraisser Monsieur Guigoz Car si tu bois bien ton lolo Si tu veux la mettre en sourdine On t'paiera bientôt des p'tits pots Pour engraisser Monsieur Blédine
Fais dodo Colas mon p'tit frère Fais dodo mon petit loupiot
On fera ton éducation Ça m'étonnerait pas qu'on t'achète Les mémoires du roi des cons Pour engraisser Monsieur Hachette T'auras pas le phylloxéra Grace aux vaccins systématiques Pour engraisser des scélérats De l'industrie pharmaceutique
Fais dodo Colas mon p'tit frère Fais dodo mon petit loupiot
T'auras plus tard ta limousine Pour engraisser Monsieur Peugeot Alors t'achèt'ras d'la benzine Pour engraisser Monsieur Esso T'auras ton coin de serpolet On t'y permettra des culbutes Avec ta tente et ton duvet Pour engraisser Monsieur la Hutte
Fais dodo Colas mon p'tit frère Fais dodo mon petit loupiot
T'auras beau crier les fachos Et les canons c'est dégueulasse Un jour c'est pas du gibier d'eau Qu'on te dira de prendre en chasse Tu f'ras la guerre à ceux d'en face Vous vous offrirez des pruneaux Pour engraisser Monsieur Douglas Pour engraisser Monsieur Dassault
Fais dodo Colas mon p'tit frère Fais dodo mon petit loupiot | |
| | | Anti Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1439 Localisation : sur l'enterprise Date d'inscription : 20/10/2004
| Sujet: Re: Vous écoutez, là maintenant... Jeu 6 Avr - 14:39 | |
| Colette Magny Melocoton --------------------------------------------------------------------------------
Melocoton et Boule d'Or Deux gosses dans un jardin
Melocoton, où elle est maman ? - J'en sais rien ! Viens, donne-moi la main - Pour aller où ? - J'en sais rien ! Viens ! - Papa il a une grosse voix Tu crois qu'on saura parler comme ça ? - J'en sais rien ! Viens, donne-moi la main - Melocoton, Mémé elle rit souvent Tu crois qu'elle est toujours contente ? - J'en sais rien ! Viens, donne-moi la main - Perrine elle est grande presque comme maman Pourquoi elle joue pas avec moi ? - J'en sais rien ! Viens, donne-moi la main - Christophe il est grand mais pas comme papa Pourquoi... - J'en sais rien ! Viens, donne-moi la main - Dis Melocoton, tu crois qu'ils nous aiment ? - Ma p'tite Boule d'Or, j'en sais rien ! Viens, donne-moi la main...
Joséphine | |
| | | ours impatient Drôle de zèbre
Nombre de messages : 2800 Localisation : Marseille Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: Vous écoutez, là maintenant... Jeu 6 Avr - 19:09 | |
| désolée j'fais une crise
Giani Esposito, 68
UN NOBLE ROSSIGNOL
Un noble rossignol à l'époque Ming, à moins que ce ne fût à l'époque Tsing, apprenait sur un arbre artificiel dans une cage d'or l'hymne officiel à la liberté, à la liberté. Ils avaient faim et soif, ils étaient des milliers on a tiré en l'air pour les intimider. (bis) Simplement comme on tire au fusil dans la vie et l'un d'eux se blessa dans sa sauvagerie, à mort aussi vrai que la foule est un enfant qu'il ne faudrait jamais laisser seul un instant. Que dis-tu rossignol, oiseau de bon augure - «j'écris l'histoire.» Ah oui ! et bien bonne écriture.
Un rossignol du peuple à l'époque Ming, à moins que ce ne fût à l'époque Tsing, qui avait le désir d'égailler la terre répondit par un chant révolutionnaire à la liberté, à la liberté. Nous avions faim et soif, nous étions des milliers, ils ont tiré en l'air pour nous intimider. (bis) Calmement comme on tire au fusil dans la vie, l'un de nous fut blessé par tant de courtoisie. à mort aussi vrai que la foule est trop timide et pour tuer il faut être calme et lucide. Que dis-tu rossignol, oiseau de bon augure - «j'écris l'histoire.» Ah oui ! et bien bonne écriture.
L'un voulant comme l'autre égayer la terre, chacun à son idée et à sa manière, deux rossignols chantaient à l'époque Ming, à moins que ce ne fût à l'époque Tsing, à moins que ce ne soit au jour d'aujourd'hui. | |
| | | ours impatient Drôle de zèbre
Nombre de messages : 2800 Localisation : Marseille Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: Vous écoutez, là maintenant... Dim 21 Mai - 11:41 | |
| suis en plein art pariétal ^^
L'homme fossile Interprète S. Reggiani Paroles et Musique: Pierre Tisserand
V'là trois millions d'années que j'dormais dans la tourbe Quand un méchant coup d'pioche me trancha net le col Et me fit effectuer une gracieuse courbe A la fin de laquelle je plongeai dans l'formol D'abord on a voulu m'consolider la face On se mit à m'brosser mâchoire et temporal Suivit un shampooing au bichromat' de potasse Puis on noua un' faveur autour d'mon pariétal
Du jour au lendemain je devins un' vedette Journaux télévision y'en avait que pour moi Tant et si bien du rest' que les autres squelettes Se jugeant délaissés me battaient un peu froid Enfin les scientifiqu's suivant coutumes et us Voulant me baptiser de par un nom latin M'ont appelé Pithécanthropus Erectus Erectus ça m'va bien moi qu'étais chaud lapin
Et ces messieurs savants à bottin's et pince-nez Sur le vu d'un p'tit os ou d'une prémolaire Comprirent que j'possédais de sacrées facultés Qui me différenciaient des autres mammifères Ils ont dit que j'étais un virtuos' du gourdin Qui assommait bisons aurochs et bonn' fortune Que j'étais drôl'ment doué pour les petits dessins De Vénus callipyg' aux tétons comm' la lune
Ils ont dit que j'vivais jadis dans une grotte Ils ont dit tell'ment d'choses tell'ment de trucs curieux Qu'j'étais couvert de poils et qu'j'avais pas de culotte Alors que j'habitais un pavillon d'banlieue J'étais comm' tout le mond' pétri de bonn's manières Tous les dimanch' matins je jouais au tiercé Je portais des cols durs et des bandag's herniaires C'était avant la guerr' avant qu'tout ait sauté
C'était voilà maint'nant bien trois millions d'années Vous n'avez rien à craindre y a plus de retombées | |
| | | ours impatient Drôle de zèbre
Nombre de messages : 2800 Localisation : Marseille Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: Vous écoutez, là maintenant... Sam 17 Juin - 11:52 | |
| de Gribouille, émouvante jeune femme d'il y a 40 ans
Mathias
C'est pas la croix pas la bannière De saluer tous les amis Et de graver sur une pierre Que les copains s'en restent ici Viens-t'en Mathias il faut rentrer Cette fois-là c'est la dernière Arrête Mathias de tant pleurer Pour trois copains morts à la guerre
C'est pas la croix pas la bannière Une jolie gosse qui se marie Et même si l'année dernière C'était à toi qu'elle disait "oui" Viens-t'en Mathias il faut rentrer Cette fois-là c'est la dernière Arrête Mathias de tant pleurer Ce n'est qu'un amour qui se perd
Tu parles trop Mathias Il faut chanter Tu nous ennuies Mathias Il faut danser Nous on s'en fout Mathias De ton passé Et tes chagrins Mathias Sont démodés Mathias
C'est pas la croix pas la bannière De se sentir le cœur griffé Par trop d'épines et trop de pierres Y'a de la bière pour se chauffer Viens-t'en Mathias il faut rentrer Cette fois-là c'est la dernière Arrête Mathias de tant pleurer à quoi ça sert d'être sincère
Tu parles trop Mathias Il faut chanter Tu nous ennuies Mathias Il faut danser Nous on s'en fout Mathias De ton passé Encore un verre Mathias Et va danser danser danser... | |
| | | vilain Logorrhéique talonnesque
Nombre de messages : 924 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: Vous écoutez, là maintenant... Sam 17 Juin - 12:21 | |
| Le gros avantage de ce texte, c'est que du fait de sa construction, on peut remplacer "Mathias" par n'importe quel prénom....
A vos pleurs! | |
| | | ours impatient Drôle de zèbre
Nombre de messages : 2800 Localisation : Marseille Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: Vous écoutez, là maintenant... Dim 13 Aoû - 15:28 | |
| jamais périmé Brel La statue
J'aimerais tenir l'enfant de Marie Qui a fait graver sous ma statue " Il a vécu toute sa vie Entre l'honneur et la vertu " Moi qui ai trompé mes amis De faux serment en faux serment Moi qui ai trompé mes amis Du jour de l'An au jour de l'An Moi qui ai trompé mes maîtresses De sentiment en sentiment Moi qui ai trompé mes maîtresses Du printemps jusques au printemps Cet enfant de Marie je l'aimerais là Et j'aimerais que les enfants ne me regardent pas
J'aimerais tenir l'enfant de carême Qui a fait graver sous ma statue " Les Dieux rappellent ceux qu'ils aiment, Et c'était lui qu'ils aimaient le plus " Moi qui n'ai jamais prié Dieu Que lorsque j'avais mal aux dents Moi qui n'ai jamais prié Dieu Que quand j'ai eu peur de Satan Moi qui n'ai prié Satan Que lorsque j étais amoureux Moi qui n'ai prié Satan Que quand j'ai eu peur du Bon Dieu Cet enfant de carême je l'aimerais là Et j'aimerais que les enfants ne me regardent pas
J'aimerais tenir enfant de salaud Qui a fait graver sous ma statue " Il est mort comme un héros Il est mort comme on ne meurt plus " Moi qui suis parti faire la guerre Parce que je m'ennuyais tellement Moi qui suis parti faire la guerre Pour voir si les femmes des Allemands Moi qui suis mort à la guerre Parce que les femmes des Allemands Moi qui suis mort à la guerre De n'avoir pu faire autrement Cet enfant de salaud je l'aimerais là Et j'aimerais que mes enfants ne me regardent pas
Dernière édition par le Mar 15 Aoû - 18:09, édité 1 fois | |
| | | le Veilleur Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1024 Localisation : ici Date d'inscription : 01/05/2005
| Sujet: Re: Vous écoutez, là maintenant... Mar 15 Aoû - 17:40 | |
| C'est un texte qui ne manque pas d'une certaine profondeur. | |
| | | ours impatient Drôle de zèbre
Nombre de messages : 2800 Localisation : Marseille Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: Vous écoutez, là maintenant... Mer 23 Aoû - 12:01 | |
| Bernard Dimey, la crucifixion
Tu viens c't' après-midi à la crucifixion? T'as qu'à v'nir avec moi, ça t'chang'ra les idées ! Ta bergère est pas là, profit'de l'occasion Moi j'ai prév'nu Lévy que j 'prenais ma journée J'y ai dit "j'veux voir ça, et pis j'ai mes raisons !" Il a pas pu r'fuser vu qu'il y va, cézigue ! Ça va ram 'ner du monde et marquer la saison C' t'affair'là, tu vas voir, mais le truc qui m'intrigue C'est qu'sur les trois clients qu'ils vont foutre au séchoir Y en a deux, paraît-il, qu'on a dû bien connaître Ils nous ont fait marron sur un coup d'marché noir On ira les r'garder, ça les amus'ra p't'être
Quand on avait l'tuyau pour les surplus romains J'avais tout préparé, tout mâché la besogne, On était cinq su'l'coup, vraiment du cousu-main! Quand ils nous ont doublé, on a passé la pogne Mais j'dois dire qu'aujourd'hui, je vais bien rigoler Comm'quoi, mon vieux cochon, y a tout d'même un'justice Comm'disait mon vieux père: "Faut pas tuer ni voler à moins D'être certain que le coup réussisse !"
Le troisième, il paraît qu'il marche à la gamberge Il jacte à droite à gauche, on l'a vu v'nir de loin Il est pas vieux du tout, il n'a pas trente-cinq berges On n'sait pas bien qui c'est, c'est pas un gars du coin C'est un genr'de r'bouteux, il guérit les malades Ça fait trois ans, guèr'plus, qu'il est sur le trimard N'empêch'que le Pilate et ses p'tits camarades L'ont prié d'obéir et d'arrêter son char Comm'disait mon vieux père : "La poisse, elle vient tout'seule Mais plus tu veux jacter, plus qu'ell'vient rapid'ment C'est un'bell'qualité d'savoir fermer sa gueule" Mon père, pour un ivrogne, il n'manquait pas d'jug'ment !
D'ailleurs, en fait d'jug'ment, c'est par là qu'ça commence Si tu veux v'nir, tu viens... Moi j'veux pas m foutr'en r'tard Tu viens pas... Moi j'm'en vais... J'te dirai c'que j'en pense! J'pass'rai pour l'apéro, à sept heures, au plus tard. | |
| | | Nihilya Bavard
Nombre de messages : 18 Age : 36 Localisation : Paris Date d'inscription : 16/10/2006
| Sujet: Re: Vous écoutez, là maintenant... Lun 16 Oct - 22:49 | |
| Bright Eyes - The First Day Of My Life
This is the first day of my life Swear I was born right in the doorway I went out in the rain, suddenly everything changed They're spreading blankets on the beach Yours is the first face that I saw I think I was blind before I met you Don't know where I am, don't know where I've been But I know where I want to go
So I thought I'd let you know That these things take forever, I especially am slow But I realized that I need you And I wondered if I could come home
I remember the time you drove all night Just to meet me in the morning And I thought it was strange, you said everything changed You felt as if you'd just woke up
And you said, "This is the first day of my life I'm glad I didn't die before I met you Now I don't care, I could go anywhere with you And I'd probably be happy"
So if you want to be with me With these things there's no telling We'll just have to wait and see But I'd rather be working for a paycheck Than waiting to win the lottery
Besides, maybe this time it's different I mean I really think you like me[/i] | |
| | | ours impatient Drôle de zèbre
Nombre de messages : 2800 Localisation : Marseille Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: Vous écoutez, là maintenant... Mar 17 Oct - 10:56 | |
| Manson, The Nobodies, en boucle entre deux concertos Today I am dirty I want to be pretty Tomorrow, I know I'm just dirt Today I am dirty I want to be pretty Tomorrow, I know I'm just dirt We are the nobodies we wanna be somebodies when we're dead, they'll know just who we are We are the nobodies we wanna be somebodies when we're dead, they'll know just who we are Yesterday I was dirty wanted to be pretty I know now that I'm forever dirt Yesterday I was dirty wanted to be pretty I know now that I'm forever dirt We are the nobodies we wanna be somebodies when we're dead, they'll know just who we are We are the nobodies we wanna be somebodies when we're dead, they'll know just who we are Some children died the other day we fed machines and then we prayed puked up and down in morbid faith you should have seen the ratings that day We are the nobodies we wanna be somebodies when we're dead, they'll know just who we are We are the nobodies we wanna be somebodies when we're dead, they'll know just who we are | |
| | | ours impatient Drôle de zèbre
Nombre de messages : 2800 Localisation : Marseille Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: Vous écoutez, là maintenant... Mar 10 Avr - 11:44 | |
| les Fatals Picards
Seul Et Célibataire Depuis que t’es partie je mange ce que je veux chez moi Aujourd’hui c’est pizza hier c’était pizza J’arrose tous les jours tes cactus tu leur manques à eux aussi Vu les têtes qu’ils me tirent aujourd’hui J’ai fait une raclette notre appareil est trop beau On peut voir fondre le fromage à travers le hublot J'ai oublié d'te d'mander c’est vraiment trop bête s'il faut faire bouillir l’eau pour bien saisir un steak Le chat est mort je pensais qu’il tiendrait plus longtemps que ça Je pensais pas que pour les boites il aurait besoin de moi J’arrive pas à changer les draps je veux garder ton odeur près de moi Mais faut bien reconnaître que ça sent plus tell'ment toi
Et je me sens comme Claude François à Castorama comme un surfeur au Sri Lanka comme Tabatha Cash au Vatican Francis Huster dans un rôle de méchant comme le marchand de sable dans le désert comme un orphelin à la fête des mères comme Spiderman à l’ile de Ré un chien de chasse chez Picard surgelés
Je compte les voitures qui ressemblent à la tienne 42 Twingo vertes depuis le début de la semaine Sur ton répondeur ça dit numéro plus attribué Mais j’ai r'connu ta copine Claire ça m’a fait rigoler Sinon je vais très bien t’inquiete je vois des gens Les derniers y a trois mois c’était mes parents Même si vu mon état i sont pas restés longtemps Eux aussi ont la pèche i sont partis en courant
Et je me sens comme Devilliers à Mikonos comme une baleine dans Microcosmos Soljenitsyne à la fête de l’Huma comme Dark Vador au sauna comme un slip dont ce serait la fête Mickael Jackson dans une maison de retraite Comme un mec pressé à la Poste comme un flic muté en Haute-Corse
Je m’habitue à ne plus me servir de mes yeux Au cas où il faudrait les revendre pour payer le voyage pour aller te chercher au Groenland Je m’habitue à manger en avalant, et sans mâcher ça c’est juste... oh comme ça... pour le plaisir d’essayer
Et je me sens comme un ver de terre dans les sables comme un western sans les chevals comme les pauvres sans la misère comme un banquier à découvert comme le journal d’avant-hier comme Macumba sans Mader comme un rappeur sans le staïle comme un japonais sans Kookaï
comme George Bush à l’étranger comme Cauet sur Arte | |
| | | Fulmi Prolixe infatigable
Nombre de messages : 5214 Age : 70 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: Vous écoutez, là maintenant... Mar 10 Avr - 13:34 | |
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| | | Anti Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1439 Localisation : sur l'enterprise Date d'inscription : 20/10/2004
| Sujet: Re: Vous écoutez, là maintenant... Mar 17 Avr - 11:58 | |
| Là, maintenant, j'écoute le Requiem de Mozart, Opéra de Vienne.
Anti
Dernière édition par le Mar 17 Avr - 15:43, édité 1 fois | |
| | | Fulmi Prolixe infatigable
Nombre de messages : 5214 Age : 70 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: Vous écoutez, là maintenant... Mar 17 Avr - 12:21 | |
| Et moi, j'écoute Au pays du sourire, de Franz Lehar. | |
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