Sondage | | Êtes-vous d'accord ? | Oui | | 75% | [ 3 ] | Oui | | 25% | [ 1 ] |
| Total des votes : 4 |
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| Vitrine | |
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+5le Veilleur Fulmi Dona Usurpateur Anti 9 participants | |
Auteur | Message |
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Dona Incontinent verbal
Nombre de messages : 419 Date d'inscription : 09/02/2006
| Sujet: Re: Vitrine Jeu 30 Mar - 17:57 | |
| - alejandro a écrit:
C'est un effet secondaire du travail. Oui, Fulmi a dû tomber sur un prospect malheureusement perspicace. Ca permet de souffler un peu.:) | |
| | | Fulmi Prolixe infatigable
Nombre de messages : 5214 Age : 70 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: Vitrine Jeu 30 Mar - 19:07 | |
| - Dona a écrit:
- qu'il y avait une connotation péjorative dans desoeuvrés au sujet de l'intitulé de la rubrique dont il est question.
Ah bon ? C'est péjoratif, "désœuvré" ? J'trouve pas. Même "glando", je trouve ça plutôt flatteur. C'est si rare de nos jours ! | |
| | | ours impatient Drôle de zèbre
Nombre de messages : 2800 Localisation : Marseille Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: Vitrine Jeu 30 Mar - 19:19 | |
| ben j'l'ai enl'vé | |
| | | le Veilleur Phrasophile averti(e)
Nombre de messages : 1024 Localisation : ici Date d'inscription : 01/05/2005
| Sujet: Re: Vitrine Jeu 30 Mar - 20:45 | |
| - Fulmi a écrit:
Que dites-vous ? Comment ? Je n’y suis pas ; vous plairait-il de recommencer ? J’y suis encore moins. Je devine enfin : vous voulez, Acis, me dire qu’il fait froid ; que ne disiez-vous : " il fait froid " ? Vous voulez m’apprendre qu’il pleut ou qu’il neige ; dites : " il pleut, il neige. " Vous me trouvez bon visage, et vous désirez de m’en féliciter : dites : " Je vous trouve bon visage. " - Mais répondez-vous, cela est bien uni et bien clair ; et d’ailleurs qui ne pourrait pas en dire autant ? – Qu’importe, Acis ? Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme tout le monde ? Une chose vous manque, Acis, à vous et à vos semblables les diseurs de phoebus, vous ne vous en défiez point et je vais vous jeter dans l’étonnement : une chose vous manque, c’est l’esprit. Ce n’est pas tout : il y a en vous un chose de trop, qui est l’opinion d’en avoir plus que les autres ; voilà la source de votre pompeux galimatias, de vos phrases embrouillées, et de vos grands mots qui ne signifient rien. Vous abordez cet homme, ou vous entrez dans cette chambre ; je vous tire par votre habit, et vous dis à l’oreille : " Ne songez point à avoir de l’esprit, n’en ayez point, c’est votre rôle ; ayez, si vous pouvez, un langage simple, et tel que l’ont ceux en qui vous ne trouvez aucun esprit : peut-être alors croira-t-on que vous en avez. Les Caractères, 1688. C'est toujours un régal de relire ça ! | |
| | | Dona Incontinent verbal
Nombre de messages : 419 Date d'inscription : 09/02/2006
| Sujet: Re: Vitrine Jeu 30 Mar - 23:02 | |
| - Fulmi a écrit:
Ah bon ? C'est péjoratif, "désœuvré" ? J'trouve pas. Même "glando", je trouve ça plutôt flatteur. C'est si rare de nos jours ! Oui, c'est à lire:"Eloge de la lenteur" "Personnellement, j'aime la lenteur, malgré la connotation négative qu'on a réussi à coller à ce mot. Pour moi, lenteur est synonyme de réflexion, de doute. Quelqu'un qui veut aller vite ne peut pas se permettre de se poser des questions. Il avance, mais pas forcément dans la bonne direction. Je me méfie des gens qui ne doutent pas, qui sont persuadés de détenir la vérité unique. Et je ne parle pas uniquement des membres de sectes et autres croyants." | |
| | | Fulmi Prolixe infatigable
Nombre de messages : 5214 Age : 70 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: Vitrine Ven 31 Mar - 13:08 | |
| Oh, il y a même un éditeur spécialisé dans la paresse, Allia, je crois (pas sûr).
En tout cas, le livre de base, c'est l'Éloge de la paresse, de Paul Lafargue, qui était le gendre de Karl Marx ; il savait donc de quoi il parlait.
Chez Allia, on trouve le non moins indispensable et très russe La paresse comme vérité effective de l'homme, de Kazimir Malevitch, le célèbre peintre du carré noir. L'Éloge de l'oisiveté, de Bertrand Russel, et d'autres moins célèbres.
Il ne faut évidemment pas manquer l'Éloge de ma paresse, de Jerome K. Jerome, l'auteur de trois hommes dans un bateau.
Et le grand roman du glandage, c'est évidemment Oblomov, d'Ivan Gontcharov, si important qu'il a, comme l'Emma de Flaubert, suscité l'oblomovisme. Etc. | |
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| Sujet: Re: Vitrine | |
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| | | | Vitrine | |
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