Questions simples

Question simple: pourquoi les fées ne vous exhausent-elles jamais au moment où vous le souhaitez le plus?

Parce qu'elles n'existent pas? Mais tout le monde en parle

Parce que ce que vous souhaitez le plus n'est pas réalisable? Pourtant tout le monde veut à peu près la même chose

Parce qu'on ne trouve jamais ce qu'on cherche? Mais quel succédané peut-on trouver alors?

Dona a écrit:

Question simple: pourquoi les fées ne vous exhausent-elles jamais au moment où vous le souhaitez le plus?

Elles le font lorsque nous nous trouvons en un lieu où elles vivent. Sinon, évidement, elles n'y peuvent mais.

Fulmi a écrit:

Elles le font lorsque nous nous trouvons en un lieu où elles vivent. Sinon, évidement, elles n'y peuvent mais.

C'est curieux que tu parviennes à utiliser l'indicatif présent tout de même...

Dona a écrit:

C'est curieux que tu parviennes à utiliser l'indicatif présent tout de même...

C'est que j'en ai souvent rencontrées*, des fées. Elles sont charmantes et serviables. Les trolls aussi, mais d'une manière plus rustique.

*Là, je ne suis pas sûr, pour l'accord. Maudite langue compliquée.

antithétique m'a laissé sur le cul...
je ne m'attendais pas du tout à cela...

je me retâte pour savoir si je suis digne des savantes et des érudits qui hantent ces lieux...

bonjour matinal à tous et
salutations distinguées

quant à rencontrées, la langue est simple
c'est précisément parce que tu en as vues qu'il faut cette esse.


allez hop, je file voir les Trolls ...

Ben non, y'en a pas ! ou alors j'ai bu.

Fulmi a écrit:

C'est que j'en ai souvent rencontrées*, des fées.
*Là, je ne suis pas sûr, pour l'accord. Maudite langue compliquée.

Quand en n'est pas indispensable au sens de la phrase, on fait l'accord, du genre: "J'ai lu Zola, voici les leçons que j'en ai tirées."; "Ces villes d'Italie sont très agréables; en avez-vous déjà visitées?"

Lorsque en est indispensable au sens de la phrase, on ne fait pas l'accord, le participe reste invariable en principe mais même chez les meilleurs écrivains, il arrive qu'on trouve cet accord, exemple: "Ces madeleines, j'en ai mangé hein pour parvenir à cette page fameuse de la réminiscence sensorielle gustative" aurait pu dire Proust ou "Ces confitures sont excellentes; en avez-vous goûté?"

A l'oral par contre, on évitera toujours de faire l'accord si le participe devait prendre une marque de féminin différente dans la prononciation de celle du masculin, genre: "Des erreurs, il en a commis" et non: "Des erreurs, il en a commises".

Pourquoi on met un "e" final à auteure mainnant (quand il s'agit du féminin bien sûr)? Y'a pas de référendum pour ça? J'en mets pas.

Surtout pas d'écrivaines, pas d'auteure...
on a assez massacré notre innocente langue comme cela, laissons les néologismes absurdes aux émissions pour géhesseaimes.

Oui. les paysannes, ouvrières et autres servantes suffisaient amplement à notre vocabulaire.

si le but à atteindre est de les décerveler toutes, c'est trop tard ...

Dona a écrit:

Pourquoi on met un "e" final à auteure mainnant (quand il s'agit du féminin bien sûr)? Y'a pas de référendum pour ça? J'en mets pas.

Les auteuses ? On n'est pas obligé de suivre les consignes ministérielles. On peut leur ch… à la g…, aux politiques, et dire Non. On en a encore le droit.

Fulmi a écrit:

Les auteuses ? On n'est pas obligé de suivre les consignes ministérielles. On peut leur ch… à la g…, aux politiques, et dire Non. On en a encore le droit.

Certes. Ca n'empêche pas que cela crée une dissonance entre le discours de résistant qu'on tient soi-même et la nouvelle norme fixée par le dico. C'est là le blème. Allez consigner les fautes à présent, quand elles n'en sont plus.

Dona a écrit:

C'est là le blème. Allez consigner les fautes à présent, quand elles n'en sont plus.

Eh ! oui. Le langage devient flou, ce qui rend Boileau caduc : Ce qui se conçoit bien ne s'exprime plus.

Fulmi a écrit:

On peut leur ch… à la g…, aux politiques, et dire Non. On en a encore le droit.

Et une page de pub, une! Je saute sur l'occasion pour vous rappeler que Reporter Sans Frontière sort ces temps-ci son cahier. Pour la modique somme de 8 € vous soutenez une noble cause, du genre la liberté d'informer, de s'exprimer par la même occasion et en plus, vous vous régalez d'articles plus qu'intéressants et de photos splendides ! Pour vous rappeler aussi, à l'instar de Amnesty International, que le monde peut bouger, encore faut-il le vouloir et non pas en avoir envie !!!

http://www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=19
http://www.amnesty.asso.fr/

Anti, parce que nous le valons bien ;-)

je pensais vous faire un long discours sur la langue française qui est une langue vivante, n'en déplaise aux prêtres anglicans, je laisse cela à Henri et à lundi matin que je féérie moi-même, y passerez-vous ( http://jemappellehenri.skynetblogs.be) ...

mais ce n'est pas parce que l'on est vivant et remuant que l'on doit devenir imbuvable, toute modification de l'orthographe et de la syntaxe qui ne découle pas de l'usage réel populaire est vouée à l'échec, aucun ukase "ministériel" n'a réussi quoi que ce soit en ce domaine-là


je me demande d'ailleurs si les "ordres" "venus d'en haut" ont changé quelques choses à la face du monde ?

xian a écrit:

je me demande d'ailleurs si les "ordres" "venus d'en haut" ont changé quelques choses à la face du monde ?

Quand même. Lorsque Malherbe a réglé le français, il a fait œuvre pour des siècles, nous permettant à tous de parler et d'écrire la même langue. Mais c'est fini.

On ne doit guère trouver que les Islandais pour savoir lire leurs textes médiévaux sans traduction. Même nous n'y parvenons pas.

N'est-ca pas la vocation d'une langue vivante ?

D'ailleurs le féminin d'un 'Entier' n'est-il pas une 'Antillaise' ?
Une Antillaise qui donne envie de lire ce fameux cahier , reste le "vouloir " mais la moitié du chemin est fait . En bref il faut déja avoir envie pour vouloir , parce que vouloir peut aussi etre motivé par des obligations , morales sociales.... et pas seulement par l'envie seule alors qu'envie est issue de sa propre personalité sans co-notation d'obligation.

Voila la raison de mon affirmation.... ne vous en deplaise... Hein Dona ?

C'est bref mais vous astiquerez votre neurone handicapé et sans le dire vous conviendrez que vous éviterez de vous mettre le doigt dans l'oeil la prochaine fois ce n'est pas agréable.

bah.... ca va !!! ralez pas !

Un drôle de pays, doté d'une curieuse loi: les soldats à la frontière demandent à chaque visiteur:
" Pourquoi venez-vous ici?"

Si le voyageur dit la vérité, tout va bien; s'il ment, il est pendu.

Un jour, un voyageur arrive et dit:
"Bonjour, je viens pour être pendu." (Don Quichotte)

Questions simples: que font les soldats? Ont-ils raison, ont-ils tort? Qui a raison? Qui n'a pas raison? Y-a-t-il une vérité? Si oui, laquelle? Cet énoncé est-il faux? Dis-je vrai en l'écrivant? Ou bien mon appréciation de ma propre écriture et de mon propre jugement est-elle faussée par le fait que, par un procédé retors non encore identifiable dans la minute où je produis cet énoncé, je suis déjà conditionnée par le fait que tout n'est que farce et/ou illogisme, illusion, illogisme farcesque, illusion illogique et que je suis peut-être sur le point de même plus comprendre les questions que je me/vous pose...?

Purée...Y'a des jours comme ça...où plus rien ne tient...

Croustine a écrit:

Une précision : le mensonge est-il le seul crime puni de pendaison ?

Réponse : ce pays, c'est les États-Unis.

Croustine a écrit:

Une précision : le mensonge est-il le seul crime puni de pendaison ?

Je ne sais.

Cervantes élude tout à fait aussi, le principe qu'ils puissent posséder quelquonque détecteur de mensonges sophistiqué sorti tout droit de la high-tech américaine. Respectons siècles et énoncés s'il vous plaît.

Que font les soldats?

Bof, paradoxe du crétois, classique.