Croustine Vocabulivore émerite
Nombre de messages : 2275 Localisation : 45°46/4°50 Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: J'ai honte mais j'aime Jeu 27 Jan - 0:04 | |
| Eh oui, l'amour rend aveugle. Si t'a besoin du bandeau, c'est pas vraiment de l'amour. C'est peut-être ça qu'il faut comprendre ? | |
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Fulmi Prolixe infatigable
Nombre de messages : 5214 Age : 69 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: J'ai honte mais j'aime Jeu 27 Jan - 0:12 | |
| - Croustine a écrit:
- Eh oui, l'amour rend aveugle. Si t'a besoin du bandeau, c'est pas vraiment de l'amour. C'est peut-être ça qu'il faut comprendre ?
Besoin ? Amour ? Qui parle de besoin et d'amour ? C'est de sexe et de désir qu'il est question, ici. Quand je dis qu'y en a des qui sont coincées ! | |
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Croustine Vocabulivore émerite
Nombre de messages : 2275 Localisation : 45°46/4°50 Date d'inscription : 15/10/2004
| Sujet: Re: J'ai honte mais j'aime Jeu 27 Jan - 0:15 | |
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sapotille Incontinent verbal
Nombre de messages : 486 Localisation : pour venir me rendre visite? mp Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: J'ai honte mais j'aime Jeu 27 Jan - 1:52 | |
| vous en êtes encore lààààààààà j'avoue, j'aime lire Vocabulis mais parfois, j'en ai honte :lol: Bon après tout ce que vous me dites, je vais tester les SAS mais je crois hélàs que je vais mieux piger les pages de cul que les pages de géostratégie, surtout que maintenant, elles datent... tiens.. de çà aussi j'ai honte...rien piger à la géostratégie d'avant hier... | |
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Linec Invité
| Sujet: Re: J'ai honte mais j'aime Dim 6 Fév - 22:50 | |
| - Hématite a écrit:
- Ah, j'oubliais: j'aime Harry Potter, je me suis enquillé les 5 premiers tomes à une vitesse de TGV, je les ai relus et pis: j'y ai "converti" une amie d'enfance et une demi-douzaine de collègues de taf. C'est grave, Marquis?
Moi aussi je lis Harry Potter mais en anglais... j'ai moins mauvaise conscience ! De toutes façons je suis restée une grande enfant ! |
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Dona Invité
| Sujet: Re: J'ai honte mais j'aime Mer 16 Fév - 14:15 | |
| Flaubert, Gustave (1821-1880) Dictionnaire des idées reçues- Erection : Ne se dit qu'en parlant des monuments. - Faites des grimaces dans mon dos tant que vous voulez, mon cul vous contemple - Censure: Utile, on a beau dire! Arghhh! Salut Flau! |
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Dona Invité
| Sujet: Re: J'ai honte mais j'aime Mer 16 Fév - 14:18 | |
| J'aime beaucoup les scènes d'amour avec les mandragores, dans "Vendredi ou les limbes du pacifique", Tournier. |
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Fulmi Prolixe infatigable
Nombre de messages : 5214 Age : 69 Date d'inscription : 16/10/2004
| Sujet: Re: J'ai honte mais j'aime Lun 11 Avr - 19:35 | |
| Dans la série J'aime mais j'ai honte, j'aime beaucpoup Beigbeder. Le voici qui, pour Lire, éreinte lui-même son dernier livre. Poilant. L'éreintement de mon dernier livre par Frédéric Beigbeder Lire, avril 2005 Frédéric Beigbeder est gâteux. Il me fait penser à une chanson entendue sur le dernier album de Julien Baer: «Je tourne en boucle et à chaque fois/ Je reprends l'histoire au même endroit.» Beigbeder raconte toujours la même aventure écervelée, celle d'un sale gosse de riches qui drague des pouffiasses au lieu d'aimer sa femme. On voit l'ambition du projet: rivaliser avec Alexandre Jardin. L'immaturité de sa prose n'a d'égale que celle de son narrateur, Oscar Dufresne, un séducteur de discothèques qui ferait passer Bernard Menez pour un dandy intellectuel. On avait abandonné Beigbeder au sommet du World Trade Center, prix Interallié en main. Avec Windows on the World, il montrait une autre ambition et des capacités de romancier. Le voici revenu à ses premières boums: alcool, drogue, vomi, blagues de potache. A bientôt 40 ans, il est inquiétant de voir un auteur encombrer autant l'espace médiatique avec ses petits problèmes conjugaux d'ex-président du Caca's Club. Baron ou Mathis Bar? Dior ou Saint Laurent? Telles sont les vastes questions existentielles abordées dans ce carnet de notes de frais. L'égoïste romantique n'a d'intéressant que son titre, et il est de Fitzgerald. Un titre plus approprié aurait été: Journal d'un pauvre con. Comment la France peut-elle tolérer qu'un dadais aussi prétentieux et irresponsable dirige une maison d'édition de l'importance de Flammarion? Pourquoi le prestigieux magazine Lire lui accorde-t-il une chronique mensuelle au lieu de faire appel à des critiques compétents et dévots? Que s'est-il passé pour qu'un éditeur avisé comme Grasset en soit réduit à miser sur un pantin aussi désarticulé pour renflouer ses caisses? Beigbeder est pire qu'un imposteur: il est un symptôme. Celui d'une époque déboussolée, où n'importe quel histrion qui montre sa tronche de cake à la télévision peut se retrouver mandarin du monde littéraire. On croit rêver. On se pince. Mais non, on ne dormait pas: Frédéric Beigbeder plastronne, et éclipse de son rire gras et sonore les véritables talents méconnus de son temps (François Tinchard, Jean-Yves Magnon, Eric Bousselier, notamment). Il se pavane dans les cocktails au lieu de remettre cent fois l'ouvrage sur l'établi. Il soigne davantage son style vestimentaire que celui de sa littérature. Sa facilité est écœurante. Il gagne des millions alors qu'il n'en a même pas besoin! Il est l'incarnation du dilettantisme vain: tour à tour animateur de talk-shows pathétiques, publicitaire communiste pour faire marrer le Tout-Neuilly, éditeur de romans racistes, disc-jockey médiocre, chroniqueur de torchons «people». Ce n'est pas un écrivain mais un Fregoli, un caméléon, une girouette. L'art doit être solide, l'écriture doit reposer sur du travail, des larmes, de la solitude, un univers, une colonne vertébrale, une Weltan-schauung! Elle est où, Beigbeder, votre Weltan-schauung? Chez Castel ou au Flore? Frédéric Beigbeder doit mourir, vite, pour laisser la place à des auteurs plus intéressants (François Tinchard, Jean-Yves Magnon, Eric Bousselier, notamment, mais aussi Olivier Rolin, Bernard Comment, Marianne Denicourt). Le seul débat recevable: comment doit-il trépasser? D'une chute de vélo, comme Jean-Edern Hallier, d'un accident de baignoire comme Claude François ou étouffé par son vomi comme Jimi Hendrix? Même pas. Il crèvera à l'hôtel Byblos de Saint-Tropez en éructant un dernier calembour pitoyable, qui fera ricaner tous ses faux amis - ploucs enrichis, écrivains de gare ou starlettes du show-biz. Salaud! Macaque! Mondain! Hétérosexuel! http://www.lire.fr/critique.asp/idC=48280/idR=218/idG=3 | |
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Capitain Invité
| Sujet: Re: J'ai honte mais j'aime Lun 11 Avr - 20:11 | |
| Moi c'est l'empire des anges de Werber.
Mais il y aussi Alex Jardin, je trouve son bille en tête bien écrit mais l'histoire est tarte au possible. |
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| Sujet: Re: J'ai honte mais j'aime | |
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