Allô ? Y'a quelqu'un ??

Allô ! Y'a quelqu'un ?
Z'êtes où ???


pfffff y'a personne !
Sont où ??

Z'ont intérêt à avoir des mots d'excuse potables, sinon c'est trois de colle et une rédaction "racontez votre palpitant weeko"

Là...

Aaaaaaaaaaaah ! Claude, Mawie !

Clair Obscur a écrit:

Aaaaaaaaaaaah ! Claude, Mawie !

Je suis venu plusieurs fois, j'ai rien vu, tant pis. C'était un bon week-end, tout de même.

Mawie a écrit:

Je l'ai déjà constaté quand l'émissionn Comix représentait des extraits de bédé, mais c'est étonnant à quel point je suis habitué à avoir besoin que les cases soient juxtaposées cote à cote, que le défilement soit spatial, pour appprécier une bande dessinée.

M'enfin bon.

Ha, et vive calvin et Hobbes.

Coucou Fulmi ! Coucou br !
Ouais c'était pas mal.... pas bouger...

Dimanche.



DOM JUAN
OU
LE FESTIN DE PIERRE



ACTE I*, SCÈNE PREMIÈRE

SGANARELLE, GUSMAN.

SGANARELLE, tenant une tabatière.- Quoi que puisse dire Aristote, et toute la philosophie, il n'est rien d'égal au tabac, c'est la passion des honnêtes gens; et qui vit sans tabac, n'est pas digne de vivre; non seulement il réjouit, et purge les cerveaux humains, mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à devenir honnête homme. Ne voyez-vous pas bien dès qu'on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d'en donner, à droit, et à gauche, partout où l'on se trouve? On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens: tant il est vrai, que le tabac inspire des sentiments d'honneur, et de vertu, à tous ceux qui en prennent. Mais c'est assez de cette matière, reprenons un peu notre discours. Si bien donc, cher Gusman, que Done Elvire ta maîtresse, surprise de notre départ, s'est mise en campagne après nous; et son cœur, que mon maître a su toucher trop fortement, n'a pu vivre, dis-tu, sans le venir chercher ici? Veux-tu qu'entre nous je te dise ma pensée; J'ai peur qu'elle ne soit mal payée de son amour, que son voyage en cette ville produise peu de fruit, et que vous eussiez autant gagné à ne bouger de là.


http://www.toutmoliere.net/oeuvres/domjuan/acte1.html#sc1(suite)

'tain! chiant. Vivement le boxon avec Dona Elvire.


@ br: tu as un tic de langage mon gars. Tu commences la plupart de tes phrases par "'tain".
Si bien qu'on t'imite à la fin.

Tain, Dona, c'que t'es studieuse ! :lol:

'Tain, Dona, tu peux me renseigner ? J'ai vu il y a longtemps une représentation de Don Juan où dans les derniers vers Sgana répétaitdesespéré par la mort de son patron, "mes gages, mes gages..."
Hors le texte que tu files comporte juste la petite tirade du valet sur le gachis général. A ton avis, ya-t-il deux versions du texte ? Ou le metteur en scène que j'avais vu avait modifié le texte ?

Bonjour Claire Ob. :)

Bonjour br :lol:

En apparté : (tain, où j'peux caser "tain" là... )

M'enfin un juron s'infiltre n'importe où : 'Tain, bonsoir C.O. !

br a écrit:

M'enfin un juron s'infiltre n'importe où : 'Tain, bonsoir C.O. !

Mes gages, mes gages, c'est à la fin de la pièce :

Acte V, Scène VI
LA STATUE, DON JUAN, SGANARELLE.

LA STATUE - Arrêtez, Don Juan : vous m'avez hier donné parole de venir manger avec moi.
DON JUAN - Oui. Où faut-il aller ?
LA STATUE - Donnez-moi la main.
DON JUAN - La voilà.
LA STATUE - Don Juan, l'endurcissement au péché traîne une mort funeste, et les grâces du Ciel que l'on renvoie ouvrent un chemin à sa foudre.
DON JUAN - O Ciel ! que sens-je ? Un feu invisible me brûle, je n'en puis plus, et tout mon corps devient un brasier ardent. Ah !
Le tonnerre tombe avec un grand bruit et de grands éclairs sur Don Juan ; la terre s'ouvre et l'abîme ; et il sort de grands feux de l'endroit où il est tombé.
SGANARELLE - Ah ! mes gages ! mes gages ! Voilà par sa mort un chacun satisfait : Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content. Il n'y a que moi seul de malheureux. Mes gages ! Mes gages ! Mes gages !

Tain... ses gages quoi ! br... tain... faut faire quelque chose, là ! :lol:

Fulmi, ben justement, le texte donné par Dona dit :

"DOM JUAN.- Ô Ciel, que sens-je? Un feu invisible me brûle, je n'en puis plus, et tout mon corps devient un brasier ardent, ah!


Le tonnerre tombe avec un grand bruit et de grands éclairs
sur Dom Juan, la terre s'ouvre et l'abîme, et il sort
de grands feux de l'endroit où il est tombé.

SGANARELLE.- Voilà par sa mort un chacun satisfait, Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content; il n'y a que moi seul de malheureux, qui après tant d'années de service, n'ai point d'autre récompense que de voir à mes yeux l'impiété de mon maître, punie par le plus épouvantable châtiment du monde*."

Pas de gages ici, à moins que je sois aveugle. :/

a pu les gens ?

:sleep:

br a écrit:

Pas de gages ici, à moins que je sois aveugle. :/

Ça doit être une version Éducation nationale, on y a expurgé les questions d'argent.

C'est pour le moins curieux en effet, qu'on ait supprimé cette dernière réplique du valet.

Mais enfin, il faut voir qu'à notre époque, pour certains troupeaux de lycéens lol, "mes gages! mes gages" ça ne veut plus dire grand-chose. Parfois même, par un phénomène acoustique pur, produit peut-être par l'abus intensif et tout à fait déloyal du baladeur MP3, certains entendent "dégage! dégage!" remplaçant de fait la labiale par une dentale.

Alors à force...ben ça dégage la réplique.

Oui mais dégage! c'est nettement plus drôle et contemporain. D'autant que ce pleutre de Sganarelle se trouve enfin libéré du joug de son dépravé de maître libertin. Ca fait sens aussi diraient certains pédagogols actuels.

Dona a écrit:

Oui mais dégage! c'est nettement plus drôle et contemporain. D'autant que ce pleutre de Sganarelle se trouve enfin libéré du joug de son dépravé de maître libertin. Ca fait sens aussi diraient certains pédagogols actuels.

En fait, comme Sganarelle est seul en scène face qu public et que le rideau va tomber, c'est au public qu'il dit « dégage, dégage ! ». Or, par un phénomène encore inexpliqué aujourd'hui, le public lycéen ignore la différence entre théâtre et vie réelle. On aura craint pour le mobilier. l'Éduc-nat ne s'est toujours pas remise du concert de Johnny à la Nation, en 1962.

Comme dit Momo, au troisième rang : J'lui zbeule sa race, à c'leuva.

Apu personne

Générique de fin ? Cà y est, j'ai la chanson de "La dernière séance" dans la tête...

Remarque c'est marrant de parler toute seule.
Dans le genre "je-m'en-tamponne-le-coquillage", je reviens du cimetière Montparnasse, et je n'ai trouvé ni Beckett ni Duras (par contre on peut pas échapper à Gainsbourg...) La tombe de Henri Langlois est sublime, avec collages genre Antoine Doinel et Jean Seberg (tiens je ne l'ai pas vu non plus)

Bwef, les tombes de "stars" sont les plus insignifiantes (vive celle de Joris Ivens )

Par contre, j'en ai trouvée une magnifique, il n'y avait pas de médaillon funéraire genre photomaton "je tire la gueule car je suis un être-pour-la-mort", mais un cliché format A4 du monsieur, chirurgien je pense, avec un large sourire et le signe "peace/victoire" avec son index et son majeur.

En surimpression était écrit :

Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour perséverer. Tu le disais, et tu l'as fait.

Bises à toutes et tous...

Bonjour, Personne !

T'es jamais là quand y faut ! J'aurais pu claquer, t'aurais rien vu ! Pi là, j'arrive, t'es là mais j'ai plus besoin de toi !

Bon ben voilà, je respire à peu près, ce soir. J'ai même fini par dormir dans la journée, même que le gamin était tout content d'avoir le pc...
N'empêche, j'ai une sale gueule, ce soir. Des cernes qui traînent par terre. On m'a dit qu'il m'aurait fallu de l'oxygène. J'en avais pas sous la main, hein... ni dans l'placard, ni dans l'frigo, nulle part... j'ai fais sans.

Mais y'a qu'les bons qui s'en vont. Forcément, j'm'en suis sortie ! pfffffffff!
J'suis là, j'te dis.

J'ai lutté ferme. Pendant des heures. Pas fastoche, hein quand on panique. Toi, l'Personne, tu t'en fous, t'as rien vu, tu f'sais la fête ailleurs.
Pas grave.

J'suis là. Bonne nuit Personne.
A demain... si t'es là !



On aurait du appeler ce fil "Personne". C'est régulier le we, z'avez vu ? Remarquez, c'est un interlocuteur de rêve ! Il est pas contrariant. :lol:

Bonjour Personne,

Ah, t'es plus tout seul hein ? mmm ? C'est couillon c'qui t'arrive !
Perso, j'vais te dire ; tu ne me dérange pas à partir du moment où t'es accompagné. Ça fait moins solitaire. C'est vrai, quoi, t'as l'air d'un con avec tes silences machin et tes yeux dans l'vague !
Remarque, t'es pas dérangeant ! Tu contredis pas, tu réponds jamais. Si ça s'trouve, tu piges même pas c'qu'on te dit...
C'est vrai, ça ? T'as rien dans la caboche ?
Recycle toi mon vieux !
Toutl'monde est vachement plus attrayant que toi !
pfffffffffff
Tu vas vieillir seul mon pôv Personne !

Clair Obs.