T'es qu'un sale con. T'es pas d'accord avec ce jugement ? tu penses que t'es quelqu'un de bien et estimable ? qu'est-ce qui tu permets de penser cela ? t'es surement un peu prétencieux oui. Moi je pense seulement que t'es un con. Mais te vexe pas. Je n'ai rien contre toi. D'abord, je le suis aussi. Et puis, c'est parfaitement humain, normal, naturel, d'être con et méprisable. Regarde un peu autour de toi. Parmis les personnes que tu fréquences, tu ne t'es jamais dit "ah celui-là alors, qu'est-ce qu'il me saoule, j'ai envie de me barrer, pourtant faut encore le supporter un peu, quelle barbe !". Eh oui, hein, quelle barbe de devoir écouter tes conneries ! quelle barbe de devoir supporter ta présence ! Mais il faut bien se supporter un peu, on peut pas faire autrement. T'es saoulant, chiant, emmerdant, et pourtant il faut bien se rencontrer, se parler, communiquer, sinon on s'emmerde, on s'fait chier. Mais ta sale gueule de con, j'veux bien la voir pour tchater un peu, mais pas trop longtemps quand même. 5 minutes, 10 minutes maximum, le temps de déblater quelques conneries, parce que j'ai besoin de parler et que ça me fait du bien, mais pas plus, parce qu'après, elle m'insupporte ta sale gueule. Ce serait vraiment pénible que devoir supporter un peu plus longtemps ta présence. Vivement que tu te barres. J'ai bien discuté, j'ai bien craché dans le bavoir les petites saloperies que j'avais envie de dire, maintenant je commence à me faire chier, tu m'insupportes, tu peux te barrer, merci. Et toi aussi d'ailleurs tu as envie. C'est merveilleux ! De voir cette harmonie, cet accord soudain, cette envie mutuelle de se casser, de ne plus voir enfin nos sales gueules. Il est temps de faire un joli sourire de soulagement "Enfin ! je vais te dire au revoir !". Je souris, car je suis heureux de pouvoir me barrer et ne plus devoir supporter ta gueule de con. Elle est belle l'humanité. D'ailleurs, je suis tellement heureux de te quitter, que si tu crèves demain, ça ne me dérangera pas tant que ça. J'ai bien tchaté avec toi aujourd'hui, mais pour le reste basta, ta petite vie merdique, je m'en tape pas mal. Si t'es plus là, je trouverai juste quelqu'un d'autre pour pouvoir déblaterer un peu mes salades, et heureusement, sur terre, il y a toujours des crétins pour ça.