Vos lectures du mois de novembre

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A ce point-là ? ... Mais il me semblait que Grangé n'écrivait que des polars ?

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Il ne s'agit pas d'un livre...mais j'étais plongée cet après-midi dans un hors-série de Télérama qui est sorti il y a peu je pense: "Rimbaud trafiquant d'âmes"...
Bel objet abondamment documenté et magnifiquement illustré (photos, aquarelles...).
Les amateurs de Rimbaud ne doivent pas le manquer (7euros30)

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Troisème semaine, comme la deuxième: rien, nada, des nèfles. Mise en hibernation. Piqué l'idée de l'ascèse à Sapo. Dsl. chinese

En passant, "Les chevaliers du subjonctif" d'E.Orsenna, prêté pour un soir. Il m'a fallu tenir jusqu'à mi parcours en évitant de sombrer dans la déprime un peu prétentiarde "ouh, c'est nul et ch......." :lol: pour y trouver un petit souffle de jubilation.
En tout cas c'est lu en une heure....

OUI! wink

c'est bien l'ascèse littéraire, hein Dona? Tellement bien qu'on se demande pourquoi on lit..finalement eek

:lol: :lol: :lol:

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Un livre qui me scotche!...Son titre? " Le Premier Amour". Il est de Santiago H. Amigorena.
Je ne sais plus où j'ai lu une critique qui m'a donné l'envie de lire ce livre au titre si peu racoleur à mon âge mais je ne regrette pas mon achat!
Alternent l'évocation de ce Premier Amour et les poèmes que le narrateur écrivait sur le corps de sa belle tandis qu'ils faisaient l'amour...
C'est indescriptible et magnifique!...
Je n'en suis qu'à la page 88...j'y retourne!

Ane Sacré a écrit:: Je viens d'achever les "Mémoires" de GOLDONI. Il y a pas mal de passages intéressants, dont un sur ROUSSEAU.

et qu'est-ce qu'il en dit de Rousseau ?

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Je te dis ça quand j'aurai dressé mon petit topo et assuré une ou deux traductions que j'ai à terminer - samedi au mieux, dimanche au plus tard parce que samedi, c'est l'anniversaire de ma petite en plus. Tu verras, c'est édifiant. Ca fait sourire ... Enfin, bon, j'avoue, je n'ai jamais aimé ROUSSEAU - non à cause de ses idées mais parce qu'il était tout à fait du genre : "Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais ..."

Je suis sûre que tu ne les aimes pas non plus, ces gens-là, Ourse ? Je me trompe ? ... wink

non, bien vu, j'ai horreur de Rousseau, pour les mêmes raisons que toi, entre autres, m'a tjs gonflée c't'espèce de faux derche mollasson cool

mais j'aime Goldoni Mr green

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C'est bien la première fois que cela m'arrive. Je n'arrive plus à lire où à focaliser mon attention. Mais tout de même, je suis revenue il y a trois jours avec dans mon sac :

- L'énigme San Giovanni, Iain Pears
- Ce soir on soupe chez Pétrone, P. Combescot
- Le valet de peinture, J.D. Baltassa
- Un long dimanche de fiancailles S. Japrisot (inévitable !)

En ce moment je suis lancée dans le hors série de Science et Vie : Jésus-Christ (ce que l'on peut en savoir à travers l'archéologie et l'histoire). Seule certitude pour la pragmatique que je suis. ange

Par contre je viens de relire la vallée des roses de Lucien Bodard qui m'avait grandement impressionnée en 1977. Les temps changent... Il restera sur les rayonnages.

Invité

C'est curieux, ce que tu dis là, Pimprenelle. J'ai relu ce livre moi aussi, il y a quelques mois ... et je me suis posée beaucoup de question sur l'intérêt que j'avais pu lui porter jadis. Mais je crois que l'auteur admettait lui-même l'avoir écrit sous alcool et emphétamines - pour ne pas dire pire. wink

Mais s'il vous avait plu, à l'époque, c'est que vous étiez également sous l'emprise de substances licites et illicites ? eek

Invité

L'une des deux drogues dont j'aie jamais abusé, c'est le chocolat. C'est vrai que le cacao contient une substance - dont j'ai oublié le nom - qui se révèle une excellent "dopant" et un tout aussi bon euphorisant. Cependant, je ne crois pas qu'il y ait un rapport entre cette substance et l'intérêt que j'avais marqué pour "La Vallée des Roses."

Je trouve toujours le style aussi paroxystique mais l'expérience me fait voir trop nettement les dérapages de l'auteur, je suppose.

Et puis, j'ai lu beaucoup depuis. Pimprenelle aussi. Je pense que notre "relativisation" du roman de BODARD doit venir de là.

Dans la nombreuse littérature qui lui a été consacrée, Tseu-Hi est toujours montrée de façon trop manichéenne. Ou bien c'est une femme forte qui fut victime de traditions séculaires et parvint à s'en sortir malgré tout même si elle contribua beaucoup à la fin de la Chine impériale. Ou bien c'est une espèce de Reine de la Perversité.

Dans son film sur Pu-Yi, BERTOLUCCI la montre un court moment, monstrueuse sans doute et pourtant curieusement plus proche de nous que ne me l'ont jamais révélée les ouvrages que j'ai lus sur elle - et pas seulement les oeuvres de fiction.

Avec le temps, je me pose de plus en plus la question : qui était vraiment Yehonala, concubine parmi les concubines et qui parvint à devenir Tseu-Hi, l'Impératrice de l'Ouest (à moins que ça ne soit de l'Est ?) et à confisquer le pouvoir et à l'exercer tout en sacrifiant à la coutume qui voulait que l'Impératrice elle-même ne se montrât aux audiences publiques de l'Empereur que derrière un paravent ?

Elle a fasciné BODARD, et on le comprend. Mais sa vision est celle d'un homme - et d'un homme qui a lui-même vécu jusqu'au bout. Pearl BUCK a consacré à cette femme un roman bien trop "doux" mais, je le pense, déjà plus juste quant à certains points de la sensibilité de Tseu-Hi. Les historiens, pour leur part, sont soit carrément hostiles, soit perplexes. En un mot, cette femme demeure un mystère. Les photos qu'on a d'elle ne révèlent évidemment rien car elles furent prises alors que le "Vieux Bouddha" avait déjà un âge certain et beaucoup trop d'expérience pour laisser l'objectif capturer un seul de ses sentiments.

Oui, qui était-elle vraiment, cette femme qui a fait tuer et torturer sans scrupules mais qui, avant d'en obtenir les moyens, n'était qu'un infime grain de sable cloîtré dans le harem impérial ? Comment a-t-elle pu faire accepter la naissance de son fils alors que son époux était plus que vraisemblablement impuissant ? ...

Je reste sur ma faim. merlot

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Croustine a écrit:: Mais s'il vous avait plu, à l'époque, c'est que vous étiez également sous l'emprise de substances licites et illicites ?

Humm Croustine ma substance -licite- mon amphetamine de l'époque, était une rencontre. Il allait devenir mon mari. Et peut-être que je voyais Bodard à l'époque comme le reste du monde ... en amoureuse chamboulée ... :lol:

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