Vos lectures du mois d'octobre

Histoire de ne pas perdre la tradition

yeaaaaahhh... come on ev'rybody...twist again :bounce:

ours impatient a écrit:

yeaaaaahhh... come on ev'rybody...twist again :bounce:

Bonsoir, mme Ours, et merci Alex pour l'invite.

ça y est le loup est dans la bergerie... Alejandro m'a prise de vitesse pour l'invite, tant pis le ménage est pas fait (pour l'moment y a plus d'administrateurs que d'membres, je crains l'pire pour l'av'nir :mrgreen:) ... bjour fulmi :-)

Ce soir, je commence à lire "Les béquilles" de Patrice Pluyette. C'est un premier roman sorti en aôut de cette année.
J'ai fait la connaissance de son auteur hier soir, un jeune auteur de 27 ans très fin, chaleureux et plein d'humour. Vous pourrez l'écouter prochainement dans l'émission d'Alain Veistein sur France Culture et aussi dans l'émission "Des papous dans la tête"...
Les critiques sur ce livre ne sont pas mauvaises du tout. Par exemple, Le Monde des Livres:
"Nullement rétif ou indifférent à cette expérience (des béquilles justement), Pluyette va son bonhomme de chemin, clopin-clopant, installant dans sa narration de discrètes péripéties et des personnages secondaires plausibles. Et le lecteur ralentit volontiers sa marche pour goûter l'art et la manière subtile du jeune romancier.
Je vous en reparlerai après lecture...

Je l'ai dit ailleurs, je le redis ici, je ne lirai rien ce mois-ci.

sapotille a écrit:

Je l'ai dit ailleurs, je le redis ici, je ne lirai rien ce mois-ci.

Je lis L'homme à la colombe, de Fosco Sinibaldi... qui n'est que Romain Gary. C'est une satire qui ridiculise joyeusement les Nations-Unies, c'est ravageur, les Nation-Unies sont un organisme dont le seul objectif est de ne rien faire... et sont perturbées parce que, dans le désordre administratif dément qui y règne, un individu se promène avec une colombe à la main. C'est l'état d'alerte.

Après Sandra, c'est reponsant et distingué.

Et puis j'ai lu quelques pages de L'amour en vogue, roman de Bernard Pivot, le nouvel académicien Goncourt et fossoyeur vidéo de la littérature française. C'est joliment écrit, assez niais, charmant. Je viens de le recevoir de chapitre.com. En plus, c'est un livre de poche. Grrr...

Fulmi a écrit:

Et puis j'ai lu quelques pages de L'amour en vogue, roman de Bernard Pivot, le nouvel académicien Goncourt et fossoyeur vidéo de la littérature française. C'est joliment écrit, assez niais, charmant. Je viens de le recevoir de chapitre.com. En plus, c'est un livre de poche. Grrr...

Vous vous fourvoyez Marquis, depuis l'année dernière, à lire de la production d'élevage n'est-il pas? Livre de poche, best-sellers, roman d'amour apostrophien...C'est l'amour qui vous tintannibule dans la tête ou quoi?

Dona a écrit:

Vous vous fourvoyez Marquis, depuis l'année dernière, à lire de la production d'élevage n'est-il pas?

Oui, j'aime bien me trouver un thème de lecture, chaque année, pour lire quelques livres que je n'aurais pas lu sans cela. J'ai donc choisi de lire des best-sellers ; quelques best-sellers. En fait, cela s'est révélé si pénible que j'ai revu mes ambitions à la baisse. Un par mois, pas plus.

Le plus mauvais fut le Faïza Guène, qui fait l'objet d'une promotion insensée en direction des descendants d'immigrés. Le livre est d'une nullité crasse, rédigé en « zapping », chaque paragraphe parlant d'autre chose que le précédent, dans un français très très approximatif, même pas égayé par des idiotisme de sabir zyva. Il est constitué d'un enfilement de banalités parfaitement plates sur la vie supposée des cités, supposément vue par une adolescante (15 ans), mais parfaitement peu crédible - elle raisonne commu une adulte d'au moins vingt-cinq. Très clairement le roman a été écrit par un nègre, assez bon dans le pastiche. Voilà : c'est un pastiche de roman de banlieue. D'ailleurs tout exhale l'arnaque littéraire visant un public plus que naïf, prêt à foncer dans le premier panneau tendu à son « ethnie ». La petite Faïza est présentée comme la nouvelle wonderwoman des lettres françaises, et, évidement, son origine banlieusarde et algérienne la met à l'abri de toute critique sérieuse.
Bel exemple d'aranaque au peuple concoctée par les élites germanopratines.

Autre exemple, mais visant les fils et filles de bobos : Bénédicte Martin, qui fut mon premier best-seller - en décembre 2003, en fait. Warm Up, quelques mini-nouvelles érotiques d'une platitude extrême encore.
Elles ne dépasse jamais le stade du "j'ai fait ci, j'ai fait ça" et vogue la galère.

Les meilleurs best-sellers que j'ai lus cette année, ce furent des classiques : Le Rivage des Syrtes, et les Lettres de mon moulin. Plus les Trois mousquetaires - mais pas fini, j'ai eu du mal à m'intéresser à l'intrigue. Dans les nullités - j'ai du mal à simplement m'en souvenir - Love Story, d'Erich Segal, pourtant remarquablement construit, sur le modèle, si je me souviens bien, de Manon Lescaut, mais en très édulcoré.

L'an prochain je lirai quelques auteurs américains réputés.

Bon.
Les méchants sont morts dans mon dernier roman gothique. On a pendu le mauvais moine; la marquise démoniaque a été déshonorée en public; sa fille jeune belle bien roulée cultivée et instruite, presque morte, a miraculeusement guéri; le héros jeune beau riche noble téméraire, l'a retrouvée et ils s'épousèrent et vous connaissez la suite.
Avant de déchiqueter le carton d'alapage qui me réserve mes jouissances intellectuelles pré-halloween, j'ouvre sur le champ: "Introduction aux méthodes critiques pour l'analyse littéraire" de Bergez. Moins de rebondissements que dans le précédent.
Mais ça peut servir.

Je termine LE MANDALA DE SHERLOCK HOLMES - Jamyang Norbu, puis j'attaquerai LE SAUT DE SANDRA et LES QUATRE FEMMES DE DIEU - Guy Betchel, que j'avais commandé suite à une fiche lue sur un précédent forum, mais jee ne me rappelle plus qui l'avait rédigée

Il me reste donc sept jours, si je veux l'avoir lu en octobre, pour entamer et clore un essai de Jean Rouaud: "La Désincarnation": un essai donc sur le passage du lyrisme romantique au réalisme, notamment de Flaubert.
L'histoire est simple: deux amis tentent de guérir Flaubert de son "cancer du lyrisme" et après avoir subi la lecture particulièrement saoûlante"des éperduments de style qui ponctuent "La Tentation de St-Antoine" "lui prescrivent un traitement de cheval: écrire à la Balzac."

Ce mois-ci il y a eu La Virevolte de Nancy Huston, que j’ai lu avec beaucoup de plaisir et Le narrateur de Anne Serre. Le suis en train de terminer Novembre de Flaubert à vingt-et-un ans et ensuite il y aura sans doute Le rouge et le noir.