Blind test littéraire? (votre avis)

Bravo Dona!


Non non, c'est bien "1984"... Dans le ministère de l'Amour où Winston est emprisonné et torturé vers la fin. Les propos que j'ai cités sont ceux d'O'Brien, le tortionnaire de Winston, lorsqu'il explique à sa victime la logique du Parti.

Prochain blind demain en journée. (gasp! Vous trouvez tous du premier coup!)

Hématite a écrit:

Bravo Dona!


Non non, c'est bien "1984"... Dans le ministère de l'Amour où Winston est emprisonné et torturé vers la fin. Les propos que j'ai cités sont ceux d'O'Brien, le tortionnaire de Winston, lorsqu'il explique à sa victime la logique du Parti.

Prochain blind demain en journée. (gasp! Vous trouvez tous du premier coup!)

2 pts chez les nanas!

Bon, j'avais dit "en journée", finalement j'arrive un peu plus tard...

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"La houle des soldats se poussait. Ils n'avaient plus peur. Ils recommençaient à boire. Les parfums qui leur coulaient du front mouillaient de gouttes larges leurs tuniques en lambeaux, et s'appuyant des deux poings sur les tables qui leur semblaient osciller comme des navires, ils promenaient à l'entour leurs gros yeux ivres, pour dévorer par la vue ce qu'ils ne pouvaient prendre. D'autres, marchant tout au milieu des plats sur les nappes de pourpre, cassaient à coups de pied les escabeaux d'ivoire et les fioles tyriennes en verre. Les chansons se mêlaient au râle des esclaves agonisant parmi les coupes brisées. Ils demandaient du vin, des viandes, de l'or. Ils criaient pour avoir des femmes. Ils déliraient en cent langages. Quelques-uns se croyaient aux étuves, à cause de la buée qui flottait autour d'eux, ou bien, apercevant des feuillages, ils s'imaginaient être à la chasse et couraient sur leurs compagnons comme sur des bêtes sauvages. L'incendie de l'un à l'autre gagnait tous les arbres, et les hautes masses de verdure, d'où s'échappaient de longues spirales blanches semblaient des volcans qui commencent à fumer. La clameur redoublait; les lions blessés rugissaient dans l'ombre."

Salambô? Gustave?? rHA! je ne sais plus son nom!

Ca ne peut être que Le Festin, chapitre I, dans le palais royal de...Hamilcar?

Bah oui c'est lui... (le passage du 1er chapitre où les barbares se bourrent la gueule autour d'un festin pantagruélique dans la maison d'Hamilcar)

mais tu nous trouves ça à peine un quart d'heure après toi... :lol: j'hallluuuuuuucine


"Salammbô, de Flaubert!!!!" (comme disait Didier Bourdon en manchot dans la parodie de Questions pour un champion... euh je m'égare)

Oui mais là, c'est quasiment mon best! je ne pouvais pas ne pas le reconnaître!

Bon, pour le suivant, on va être un peu plus vache (au départ j'avais peur que mon idée ne marche pas pour cause de "retrouver un roman de plusieurs centaines de pages à partir d'un ou deux paragraphes, c'est trop dur" mais je vois que vous êtes tous des durs à cuire qui trouvez tout du premier coup, alors gniark hein! )

Je ne vous mets qu'une seule phrase. Elle est issue, comme tous les autres passages, d'une oeuvre extrêmement connue. Avez-vous une idée de quelle est cette dernière?

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"Au théâtre, le personnage le plus sensé est le bouffon, car quiconque veut avoir l'air d'un sot doit se garder de l'être".
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N'hésitez pas à essayer... de toute façon, si demain personne n'a trouvé, je rajoute un indice ou deux...

Merci de prendre le risque Croustine! Non ce n'est pas "l'homme qui rit"... (que je n'ai hélas pas encore lu)

les fourberies de Scapin ?

Non Isis! C'est bien tenté ceci dit, souvent les personnages de valets un peu "bouffons" de Molière sont les êtres les plus futés de la pièce...

Mais l'oeuvre en question ici, c'est un roman. La phrase, elle, est prononcée par le personnage principal du roman (sans doute parce qu'il s'y reconnaît, un peu? c'est un personnage extrêmement connu dans la littérature... et plus complexe qu'il n'y paraît, souvent!)

oui..un pti indice, steuplé, c'est peut -être jouable ...

Le Roman comique, de Scarron ?

Les Illusions perdues, de Balzac ?

A Fulmi... non ce n'est pas le Roman Comique (j'aimerais bien m'acheter ce dernier d'ailleurs...) ni Les Illusions Perdues...

En fait je cherchais un extrait un peu plus "explicite" mais sans les noms de personnages... peut-être celui-ci :
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"Alors, regardant alentour s'il n'y avait pas un château ou bien une cabane de berger où passer la nuit et satisfaire son grand appétit, il aperçut, non loin de la route, une auberge; ce fut comme s'il avait vu l'étoile qui montrait, non pas le chemin de Bethléem, mais la voie de son salut. Il pressa l'allure et arriva comme le soir tombait.
Il y avait par hasard sur le pas de la porte deux filles, de celles que l'on nomme publiques; elles accompagnaient des muletiers qui se rendaient à Séville et s'étaient arrêtés à l'auberge pour la nuit. Mais comme tout ce que notre chevalier voyait, pensait ou imaginait lui semblait reproduire ce qu'il avait lu dans les romans, dès qu'il vit cette auberge, il crut qu'il avait devant les yeux un château avec ses quatre tours et ses chapiteaux d'argent, sans oublier le pont-levis, les douves, et autres accessoires qui accompagnent toujours la description de ces châteaux."

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Voilà! Désolée pour le retard!

Bravo Croustine! C'est effectivement Don Quichotte soi-même...

La phrase plus haut sur le bouffon au théâtre, c'est lui qui la prononce dans le roman... et plus l'histoire avance, plus le jeu de Don Quichotte déroute le lecteur: est-il vraiment un illuminé qui croit voir des châteaux-forts et des demoiselles en détresse à chaque détour de sentier, ou au contraire un personnage on ne peut plus lucide qui s'amuse follement à jouer un rôle?

Quant au deuxième extrait, il intervient peu après le début du roman. Don Quichotte n'en est qu'au commencement de sa grande aventure et il veut faire une veillée d'armes, dans une auberge que dans son délire il prend pour un château...

alors voila , je pars , et on n'joue plus ? je l'aimais bien , ce jeu , moi :(

En ce moment, j'ai pas mal de boulot... ça ira mieux après fin janvier. (j'espère).

Bisous à toi Isis! et bon retour.

Alors , j'attendrai ...le jour et la nuit ...

Soulageons notre revenante...

"A la lueur d'un autre éclair, le jeune homme vit quatre hommes cramponnés aux mâts et aux étais; un cinquième se tenait à la barre du gouvernail brisé. Ces hommes qu'il voyait le virent aussi sans doute, car des cris désespérés, emportés par la rafale sifflante, arrivèrent à son oreille. Au dessus du mât, tordu comme un roseau, claquait en l'air, à coups précipités, une voile en lambeaux; tout à coup, les liens qui la retenaient encore se rompirent, et elle disparut, emportée dans les sombres profondeurs du ciel, pareille à ces grands oiseaux blancs qui se dessinent sur les nuages noirs."


(Les sombres profondeurs du ciel.. ah! brrrrrrrrr. j'adore)

Merci , merci !
Bon , je réfléchi !
pour l'instant , ça me fait juste penser à Asterix et Obélix coulant
la galère des pirates :lol: :lol:

Paul et Virginie ?

les gauuuuuuu les gauuuuuuuuuu...
Paul et Virginie

Robinson ?