Ah, quelle vie, quelle vie, quelle vie sur Vocabulis !!!!
Plus le temps passe, plus j'aime !
Savez quoi, tout le monde ? Z'êtes chouettes !
Alors moi, avec mes p'tits z'yeux et ma p'tit' cervelle, voilà ce que je vois et comprends :
Ici, c'est comme ailleurs... je veux dire comme dans la famille, le quartier, la ville, la région, le pays, le continent, le monde quoi !
On essaye de dire "on" mais on revient à "je" (quoi de plus naturel, en somme.... s'il fallait se fondre sans cesse dans la masse, ça serait plus la peine d'être soi... pi on a chacun notre passé, nos blessures, nos chemins, nos croisements, bref...)
On essaye d'être généreux, on défend aussi nos positions, nos goûts, nos choix, on se livre un peu, beaucoup ou pas du tout...
On se frotte aux autres, comme les petiots quand ils démarrent dans la vie, faut bien qu'ils apprennent ! On se frotte aux autres, on est d'accord, pas d'accord, pi des fois on ne sait pas...
On est comme on est, chacun, on fait ce qu'on peut, pas facile...
Langage...
Communication...
Dire les mots...
Alchimie des mots...
Comment traduire la pensée par les mots ?
Comment l'autre, en face, traduit nos mots ?
Comment traduit-il la pensée que lui suggèrent les mots qu'il a interprété ?
Comment ....
et ainsi de suite, la chaîne des mots, paroles, langage, communication...
Communication zéro ? Oui, parfois... malgré tous les moyens à notre disposition, malgré tous les livres, les dictionnaires, les ordinateurs, les téléphones, les fax, les.... oui, souvent... communication zéro...
Les sens...
L'autre, vous savez... celui dont on ne parle jamais parce qu'il effraie certains, qu'il indiffère les autres...
J'aime Vocabulis. Et j'aime tous ces êtres variés. Virtuel ? Non, pas vraiment... il faut un Etre de l'autre côté, là-bas, pour taper sur le clavier... Ne croyez pas trop au virtuel... c'est un autre mode, mais c'est quand même vous et moi, qu'on le veuille ou non...
Conflits ? Oui, partout conflits... parfois, on ne sait même pas pourquoi... c'en est absurde... je comprends plus rien à la Palestine, je ne sais plus comment c'est venu, jadis... simplement des gens crèvent... ou s'étripent... oui, conflits, partout... Même en soi, en face à face... en couple, en groupe.... ben voilà, en groupe...
Et alors... et alors ? Ben ce sont les obstacles qui font grandir pas à pas... on titube un peu, on se pose mille questions, on se sent blessé, on réagit selon ce que l'on est... chacun, tous...
Oui, je sais je vais me faire traiter de nullarde.
Si vous saviez comme je m'en fiche.
Je suis au-delà... tellement...
Tellement...
Mais c'est si bon d'être là parmi vous.
Voilà.
Dit sincèrement, maladroitement, comme ça peut.
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Je ne pense pas que le cynisme ou le sarcasme puisse faire avancer les choses, il est préférable d’opter pour l’humour et encore une fois envers ses pulsions retarder le jugement. Se dire aussi que tout est complexe et que l’on toujours tord de simplifier de réduire à du blanc et du noir, du j’aime ou j’aime pas, a du vrai et du faux. Rien n’est chimiquement pur. Voilà quelles sont mes positions, elles n’engagent que moi. Elles reflètent la ligne que j’ai décidé d’adopter dans tout échange ici avec autrui."
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